Les ménages possèderaient à 95% des véhicules qui roulent à l'essence, comme l'explique Olivier Gantois, président de l'Union française des industries pétrolières à TF1 : "L'Amérique du Nord roule au sans-plomb et ça fait augmenter la demande de sans-plomb, ça fait monter les prix, y compris en Europe."
Les prix de l'essence et du diesel devraient augmenter en novembre, en raison de deux facteurs : la décision de l'Opep + de baisser drastiquement sa production et la baisse de la remise carburant mise en place par le gouvernement.
Les taxes, 45 %. La matière première représente donc la moitié du coût. Or, les cours du brut restent élevés sur les marchés mondiaux, notamment en raison du conflit en Ukraine. Et la reprise mondiale tire la demande à la hausse, analyse Olivier Gantois, le président de l'Union française des industries pétrolières.
Comme toujours avec le pétrole, les causes de cet emballement sont multiples. Il y a le déconfinement en Chine qui s'accélère et qui va donc doper la demande en hydrocarbures. Mais aussi l'embargo européen sur le pétrole russe qui commence à produire ses effets.
le prix de la matière première, le pétrole, déterminé par les marchés internationaux selon l'offre et la demande, le coût du raffinage, qui permet de transformer le pétrole brut en carburant.
Avec plus de 800 € de taxes pour 1000 litres de sans-plomb, les Pays-Bas sont les premiers, loin devant l'Italie, la Finlande et la Grèce. La France n'arrive qu'en cinquième position.
La réponse est non. C'est ce qu'a répondu le 14 juin dernier le Ministre de l'économie Bruno Lemaire à une question au gouvernement : « le gouvernement ne prévoit pas d'évolution majeure de la fiscalité sur le carburant ».
L'explication à cette hausse, qui fait bondir beaucoup de Français comme Samuel, est très simple. Si les prix s'envolent à la pompe, c'est parce que le prix du baril de pétrole est lui aussi en très forte hausse. Il est même au plus haut depuis 2014 pour ce qu'on appelle le Brent, le pétrole extrait de la mer du Nord.
C'est ce produit qu'achètent les distributeurs et non les barils de brut. Mais le produit fini flambe de la même manière que le brut. Les investisseurs anticipant une flambée à venir dans la foulée du brut achètent massivement du "Platts" et font donc grimper le pétrole raffiné.
L'autre explication est « liée aux coûts d'ajustement des stocks ». Ainsi, « lorsque le prix du baril diminue, la demande de carburants augmente, ce qui a pour conséquence de diminuer les stocks lors de la période d'ajustement de la production.
La guerre en Ukraine crée de l'incertitude et de la spéculation liées à de possibles sanctions économiques dans les secteurs du gaz naturel et du pétrole russe, et cela engendre une pression à la hausse sur le prix du baril de pétrole sur les marchés.
Et c'est pour ça que régulièrement dans l'actualité, on a l'envolée du prix du pétrole comme en 2008 ou encore l'essence à 1 franc 62 en 1980.
Ce phénomène est mondial. Plusieurs facteurs peuvent expliquer l'inflation actuelle : Une distorsion entre offre et demande, la guerre en Ukraine, le re-confinement en Chine, des relocalisations ou encore la transformation énergétique.
Alimentation, énergie, carburant, logement... Ce sont tous les postes de dépense du quotidien qui sont touchés par une véritable flambée des prix depuis l'automne 2021. Personne n'est épargné par l'inflation et seules les banques centrales semblent en mesure de contenir le phénomène en adoptant des mesures drastiques.
Comment va évoluer le prix du pétrole ? Depuis la fin du mois d'août, le prix du pétrole est en baisse quasi constante. Après avoir atteint des sommets en mars 2022 (139 dollars le baril de Brent), il est repassé sous les 100 dollars et pourrait même poursuivre sa chute dans les jours à venir.
Concernant l'essence justement, Thierry Bros, professeur à Science-Po et expert énergies et climat, avance une explication : "Le diesel en dessous du prix de l'essence, ça veut dire qu'aujourd'hui la tension sur l'essence est supérieure à celle sur le diesel.
Qui fixe les cours ? Quelques dizaines d'acteurs fixent les prix (une quarantaine en 2013) : groupes pétro-gaziers, représentants de pays pétroliers (OPEP), négociants en hydrocarbures européens et américains et quelques banques spécialisées dans le négoce de pétrole.
En général, pour s'acheter un litre d'essence en Espagne le prix est de 1.65 €. Ce tarif étant une moyenne, il peut baisser jusqu'à 1.45 € et s'élever jusqu'à 2 € selon les endroits. Ce tarif pour 1 litre d'essence est moins cher que le prix constaté en France (de 17%).
Mise en place par le gouvernement depuis le 1er avril 2022, la remise carburant évolue ce 1er septembre. L'aide exceptionnelle pour accompagner les automobilistes face à la hausse des prix augmente dès aujourd'hui et va continuer pour quelques mois.
Venezuela-Norvège, deux stratégies opposées. Sur le podium des pays où l'essence ne coûte quasiment rien figure deux autres pays de l'OPEP : la Libye (0, 032 euro le litre) et l'Iran (0, 051 euro le litre).
En 2022, rentrée rime avec ristourne. Le prix du litre de carburant va baisser à partir du jeudi 1er septembre, avec l'entrée en vigueur d'une nouvelle remise dans toutes les stations-services.
Transports : prix d'un litre d'essence aux États-Unis en 2022. Cette année, pour s'acheter 1L d'essence aux États-Unis (USA) cela revient à 1.3 €. Ce tarif étant une moyenne, il peut baisser jusqu'à 1.06 € et croître jusqu'à 1.71 € selon les moments de l'année.
D'après les données de la Commission européenne arrêtées au 27 juin, c'est le cas de la Hongrie (1,22), de Malte (1,34), de la Slovénie (1,61), de la Pologne (1,66), de la Bulgarie (1,71), de la Roumanie (1,73), de Chypre (1,82), de la Croatie (1,85), du Luxembourg (1,9), de la Slovaquie (1,91), de l'Allemagne (1,93), ...
La valeur moyenne pendant cette période était de 1.82 (Euro) avec un minimum de 1.71 (Euro) en 08-agosto-2022 et un maximum de 1.99 (Euro) en 05-sept-2022. A titre de comparaison, le prix moyen de l'essence dans le monde pour cette période est de 1.92 Euro.
- L'inflation profite à ceux qui peuvent emprunter à des taux de faveur et, si possible, inférieurs au taux d'inflation : - La capacité d'emprunter est cumulative, et dépend déjà de la capacité antérieure d'emprunter. Ce qui confirme précisément le proverbe populaire bien connu : « On ne prête qu'aux riches ».