Mais pourquoi ? Comme pour chaque symbole de Noël, même les couleurs de Noël ont une vieille tradition. Le rouge symbolise le sang du Christ. Vital et royal, c'est la plus importante des couleurs de Noël.
La campagne de Coca-Cola part dans l'hémisphère Sud -c'est une boisson fraîche qui se boit surtout l'été, à l'époque- avec ce personnage vêtu d'habit d'hiver. C'est la raison pour laquelle le Père Noël continue d'être imaginé et représenté ainsi dans les pays de l'hémisphère Sud aujourd'hui !
Ainsi, l'illustrateur Haddon Sundblom a dessiné le Père Noël pour Coca‑Cola en 1964. Sundblom s'est inspiré du poème « A visit from St. Nicholas » de Clement Clark Moore datant de 1822 et dans lequel le père Noël est décrit comme portant un manteau rouge.
Un sapin décoré. Les couleurs traditionnelles de ces décorations sont le vert (symbolisant le pin), le blanc (la neige) et le rouge (le cœur). Le bleu et blanc sont souvent utilisés pour représenter l'hiver, l'or et l'argent pour la lumière.
On dit souvent que le Père Noël est habillé tout en rouge en raison des anciennes publicité de Coca-Cola. Mais le célèbre barbu adoré des enfants portait déjà cette couleur bien avant que la marque de soda ne reprenne son image.
Le rouge symbolise le sang du Christ. Vital et royal, c'est la plus importante des couleurs de Noël. Le vert est la couleur de Noël qui représente la vie et l'espoir. Certaines nuances de vert ont une association particulièrement forte avec Noël, comme le sapin à feuilles persistantes.
Le père Noël a-t-il toujours été en habits rouges, avec une barbe et un bonnet pointu ? Non : l'imagerie française le montre vers 1870-1890 en vieil homme habillé d'un manteau principalement vert et parfois bleu. Un peu avant 1914, il s'habille de rouge.
L'arbre de Noël vient d'une pratique païenne de la mythologie nordique. On fêtait durant l'hiver, la renaissance du soleil. L'arbre incarne le renouveau et la vie. Il était décoré de fleurs, de fruits secs et de blé lors des célébrations du solstice d'hiver.
La coutume de l'arbre de Noël apparaît dans les sources écrites à la fin du Moyen Âge dans les pays de culture germanique, en des lieux assez éloignés ce qui suggère une origine possiblement plus ancienne. Il s'agissait dans un premier temps d'un arbre érigé au centre d'une ville ou d'un village.
Ses étamines dorées attirent le regard et donnent à la rose de Noël un aspect marquant, quelle que soit sa couleur. Fleur traditionnelle de Noël, l'Hellébore contribuera à merveille à créer une ambiance chaleureuse et festive pour Noël.
Tout aurait commencé en Turquie, avec l'histoire de saint Nicolas, un bienfaiteur devenu le patron des enfants. Au fil des siècles et des migrations en Europe, puis aux Etats-Unis, son nom, son costume et même la date de livraison des cadeaux ont changé.
Le dessinateur Robert Weir imagine pour la première fois le fameux costume rouge et blanc, en 1838. Celui-ci est porté par le "lutin" Saint-Nicolas qui descend également dans la cheminée pour distribuer des cadeaux aux enfants.
Le Père Noël serait né il y a environ 1700 ans. Il s'appelait alors Nicolas de Myre, un riche évêque turc qui avait l'habitude, pendant la nuit, d'aller distribuer des cadeaux et de la nourriture aux plus pauvres.
L'origine de la fête de Noël est plutôt romaine que grecque. En effet, les Romains avaient déjà des traditions religieuses autour du solstice d'hiver avant que soit instaurée la fête de Noël, mais ce sont également eux qui ont décidé de fêter Noël en tant que jour de la naissance du Christ.
Saint Nicolas de Myre : Selon la tradition catholique, il serait né vers l'année 270 de notre ère. Si l'on se fonde sur cette date, le Père Noël aurait donc plus de 1700 ans.
Il n'y a pas de version officielle, mais on s'accorde à dire que le Père Noël prend ses origines en Europe du Nord, plus précisément du côté de Nicolas de Myre.
La boule de Noël, comme on la connaît aujourd'hui, aurait toutefois vu le jour qu'au milieu du 19e siècle, en Lorraine, dans le nord-est de la France. En effet, selon la tradition, en 1858, une grande sécheresse dans les Vosges du Nord et la Moselle détruit les récoltes de fruits, dont celles des pommes.
Le sapin, c'est une tradition païenne, ça remonte aux celtes et c'est directement lié aux fêtes du solstice d'hiver. Le passage de l'automne à l'hiver. Les Romains aussi mettaient des branchages pour décorer leurs maisons. Bref, rien à voir au départ avec la religion chrétienne.
Une fête aux origines païennes
Pour la religion chrétienne, la fête de Noël n'existait pas. Ce n'est qu'à partir du IIe siècle, que l'Eglise recherche la date précise de la naissance du Christ. La date du 25 décembre fut fixée vers l'année 300 par Rome, afin de christianiser les rites issus de la culture populaire.
La 'naissance' du Père Noël
En 1863 « Harper's Illustrated weekly », le journal New-Yorkais, rêva Santa Claus d'un costume garni de fourrure blanche et portant un large ceinturon de cuir. Le dessinateur Thomas NAST en fut l'auteur.
La bûche, glacée ou pâtissière, est en fait une lointaine référence à une tradition qui date du Moyen Âge. Avant l'expansion du catholicisme, il était de tradition de faire brûler une bûche en bois dans sa cheminée. Elle devait se consumer lentement, pendant plusieurs jours même et si possible jusqu'au Nouvel An.
La mère Noël n'a pas de prénom ni de nom à proprement parler, même s'il arrive qu'on l'appelle Madame Noëlle. Comme son homologue masculin qui s'appelle Santa Claus dans la culture anglo-saxonne, on l'appelle également Mrs Claus, soit Madame Noël.
Santa Claus [noun] an imaginary old man with a long white beard and a red suit who brings presents to children at Christmas.
Un dérivé de Saint-Nicolas
Le saint catholique Nicolas de Myre est souvent considéré comme étant la base de la légende du père Noël. Il aurait donc la même origine que notre Saint-Nicolas, « patron des écoliers », qui gâte les enfants sages en Belgique la nuit du 6 décembre.