Peu importe à quel point nos vies sont régies par les mêmes secondes, minutes, heures, jours et semaines… Peu importe où nous nous situons sur le globe, le temps ne sera jamais absolu. Le « taux d'écoulement », dépend entièrement de la vitesse et de l'accélération à un instant T.
En physique, le temps newtonien définit un temps absolu qui est le même en tout point de l'Univers et indifférent au mouvement. Il a été introduit par Isaac Newton en 1687 dans ses Principia Mathematica. En 1905, Albert Einstein démontre que le temps physique n'est pas newtonien.
D'une manière générale, la durée d'un événement dépend du référentiel choisi. Le temps s'écoule de manières différentes pour des observateurs situés dans des référentiels en mouvement et cette différence s'accroît avec la vitesse relative des référentiels. Le temps est relatif.
En relativité générale, un objet massif courbe l'espace-temps en le dilatant, dilatant ainsi le temps par rapport à un temps mesuré à distance de la déformation de l'espace-temps : si deux horloges sont identiques et que l'une a fait un séjour dans un champ de gravitation, alors elle retarde par rapport à l'autre.
Selon Albert Einstein, temps, espace et matière ne peuvent exister l'un sans l'autre. Plus encore, elle inverse l'ordre habituel de causalité : ce ne sont plus le temps et l'espace qui sont le cadre des phénomènes mettant en jeu la matière, mais les corps qui influent principalement sur le temps et l'espace.
La faute aux rayons cosmiques. Explication : ces radiations dans l'espace influent sur les télomères qui sont, comme le décrit l'Inserm , les extrémités des chromosomes, formées de paires de bases répétées et qui interviennent dans le vieillissement, le cancer et d'autres pathologies.
L'espace-temps contiendrait en somme l'intégralité de l'histoire de la réalité, chaque événement passé, présent ou futur y occupant, depuis toujours et pour toujours, une place bien déterminée. Le passé existerait donc encore, tout comme le futur existe déjà, mais ailleurs que là où nous sommes présents.
Il est vrai que les particules de lumière (photons) ne vieillissent pas, parce qu'elles se déplacent à la vitesse de la lumière dans le vide.
Les données de l'instrument révélèrent que, pour ce dernier, le temps passait plus vite – de l'ordre de 40 microsecondes par jour au plus haut de sa trajectoire – que pour une horloge restée au sol.
Arrêter le temps : un non-sens physique
Mais ce n'est pas vraiment une façon d'arrêter le temps, indique Carroll. Deux horloges peuvent être en désaccord en relativité, mais chacune enregistrera toujours le passage habituel du temps dans son propre cadre de référence (son référentiel).
Une nouvelle explication est donnée par Adrian Bejan, professeur à l'université de Duke. D'après ce chercheur, ce décalage de perception est dû à notre cerveau qui perd en capacités cognitives. Chaque jour, nos réseaux de nerfs et de neurones grossissent et se complexifient, ce qui allonge le trajet des signaux.
Il expose le célèbre paradoxe du temps : le temps n'existe pas puisqu'il est composé du passé, qui n'est plus, du futur, qui n'est pas encore, et du présent qui est évanescent, et disparaît sans cesse. Le temps n'est pas un mouvement, puisque celui-ci peut être plus ou moins rapide, à la différence du temps.
Le temps, c'est quelque chose qui peut être difficile à définir en seulement quelques lignes. C'est à la fois, comme le présente le Larousse, « un milieu infini dans lequel se succèdent les événements » ou « le mouvement ininterrompu par lequel le présent devient passé ».
Définition de temps nom masculin. Continuité indéfinie, milieu où se déroule la succession des évènements et des phénomènes, les changements, mouvements, et leur représentation dans la conscience.
L'énergie E est l'énergie de masse mc2. La masse m est la masse inerte mi qui apparaît dans la relation fondamentale de la dynamique et caractérise l'inertie d'un corps. Einstein, par cette équivalence de la masse inerte et de l'énergie, a introduit le principe d'inertie de l'énergie.
Galilée énonce alors son principe de relativité qui stipule que « le mouvement est comme rien ». Celui-ci traduit ainsi l'impossibilité de mettre en évidence le mouvement de translation rectiligne uniforme d'un mobile par une expérience ne se déroulant qu'à l'intérieur de celui-ci, sans référence au monde extérieur.
Au centre d'un trou noir se situe une région dans laquelle le champ gravitationnel et certaines distorsions de l'espace-temps (on parle plutôt de courbure de l'espace-temps) divergent à l'infini, quel que soit le changement de coordonnées. Cette région s'appelle une singularité gravitationnelle.
Les trous noirs jouent aujourd'hui un rôle crucial non seulement en astrophysique mais aussi en physique des particules, et en particulier dans les théories essayant d'unifier la relativité générale et la physique quantique.
On estime ainsi que les trous noirs résidus d'étoiles disparaîtront d'ici 1065 ans (le chiffre 1 suivi de 65 zéros), les trous noirs supermassifs dans 1090 ans et les plus massifs dans 10100 ans.
Nos connaissances actuelles ne permettent à aucun objet de se déplacer plus vite que 300 000 kilomètres par seconde. « Pour pouvoir atteindre cette vitesse ultime, une particule massive doit, si on suit la relativité générale, recevoir une quantité d'énergie infinie.
Des expériences plus élaborées que sa sortie avec la mousse à raser avaient confirmé ces effets il y a longtemps : la matière et l'énergie ont pour effet de courber l'espace et le temps, et cette courbure de l'espace-temps a pour conséquence que la matière et l'énergie (par exemple son faisceau laser et la lumière des ...
L'attente concrétisée par le temps
En effet, si c'est le temps lui-même qui passe son temps à recréer le monde à chaque instant, alors il faut répondre, comme le faisait déjà Aristote, que l'avenir n'existe pas puisqu'il n'existe pas encore.
Lors d'une journée classique à bord de l'ISS, calée sur le temps UTC, les astronautes se lèvent aux alentours de 6h30, et se couchent vers 22h15 (mais chaque astronaute peut décider, à l'instar de Thomas Pesquet, à quelle heure il se couche).
Si on me pose la question, je réponds sans hésiter : le temps ne passe pas, le temps ne s'écoule pas, le temps n'a pas de vitesse. Tout simplement : le temps n'existe pas.