La sensibilité aux changements météo n'est pas une maladie
Le système nerveux végétatif a de la peine. Cela peut déclencher une série de symptômes non spécifiques, parmi lesquels un état d'épuisement ou de la fatigue, voire des problèmes circulatoires, notamment en cas d'hypotension.
Cela serait dû à la modification de la pression atmosphérique, qui, de manière insidieuse, modifie notre pression artérielle. C'est également le cas lorsque l'on grimpe en montagne, où la pression est différente, ce que l'on traduit par la fatigue due au grand air.
Selon deux études menées au Canada et en Allemagne, migraine, épuisement, douleurs articulaires, irritabilité, dépression et vertiges peuvent résulter des variations d'humidité, de température et de pression atmosphérique.
La croyance populaire d'une mainmise du soleil sur notre humeur est solidement ancrée. Et pourtant: «Les études scientifiques ne montrent pas d'influence de la météo sur l'humeur de la population générale», assène le Pr Antoine Pelissolo, chef de service de psychiatrie à l'hôpital Henri-Mondor à Créteil.
Quand le temps devient mauvais, que la pression atmosphérique diminue, ces récepteurs entrent en jeu et vont déclencher le mécanisme de la douleur », explique le professeur Maxime Dougados, chef de service de rhumatologie à l'hôpital Cochin, à Paris.
Au-delà des raisons physiologiques, Camille Jacquin, psychologue clinicienne à Paris, évoque l'effet du mauvais temps sur nos projections. «Quand il fait beau, vous sortez, vous avez des projets, une énergie se met en place. Il suffit alors que la pluie vienne perturber ces projections pour que vous soyez tristes».
Pression de l'air
L'air exerce une pression sur la surface de la Terre. Au niveau de la mer, le corps humain supporte une pression qui correspond à 1 kilogramme par centimètre carré. Cela veut dire que l'être humain moyen supporte environ une tonne d'air.
Un écart de plus de 5 à 7 °C avec la température extérieure expose à un choc thermique, pouvant provoquer une perte de connaissance voire un arrêt cardiaque. Sans compter irritations de la gorge ou maux de tête, si courants avec la clim trop fraîche.
Le corps humain n'a pas conscience de ce poids, car la pression atmosphérique qui s'exerce sur tout son corps est compensée par une pression interne à peu près équivalente.
Mauvais temps : le vent indispose les allergiques
Chez nous, le mistral et le vent d'Autan irritent parfois. On dit même que ce dernier rendrait fou ! Souvent, le vent énerve les personnes sensibles, déclenche des maux de tête et des insomnies.
En MTC, on considère que le Vent-Froid a brisé la protection naturelle du corps (l'Énergie défensive), et qu'il s'est infiltré en nous par le biais du Méridien du Poumon provoquant des éternuements, de la toux, des sécrétions nasales, etc.
Le vent est l'acteur principal de l'oxygénation des océans ainsi que des lacs de haute montagne, par agitation et mise en mouvement de leurs surfaces. Il permet le déplacement de nombreux agents organiques et minéraux et d'expliquer la formation de certaines roches sédimentaires (ex. : lœss).
Le trouble affectif saisonnier (alias TAS, dépression saisonnière ou dépression hivernale en Amérique du Nord) est un type de dépression qui survient pendant les mois d'automne et d'hiver. Elle commence généralement à la fin de l'automne ou au début de l'hiver et disparaît en été.
Une fatigue liée au changement de saison n'est pas dramatique en soi, mais si elle se fait plus régulière, il vaut mieux consulter un médecin. Chez certaines personnes, surtout les personnes âgées, un état de fatigue persistant peut altérer considérablement la qualité de vie, en particulier durant l'hiver.
Si le taux d'humidité de l'air est faible, la chaleur est tout à fait supportable et le ressenti agréable ; en revanche lorsque la masse d'air a un taux d'humidité élevé, on parle de temps lourd provoquant une sensation d'inconfort.
Les risques d'hydrocution après avoir mangé
L'attente digestive servirait donc à éviter cette fameuse hydrocution. Mais la digestion dure environ 3h et l'augmentation de la température du corps n'est pas assez haute pour entraîner un véritable risque d'hydrocution ; le danger, donc, ne vient pas de là !
En plus de fatiguer l'organisme, l'ingestion d'une boisson trop glacée a un impact sur la digestion et peut provoquer des maux de ventre liés à une réduction des vaisseaux sanguins. Pour s'hydrater efficacement en période de forte chaleur, il faut donc privilégier les boissons à 13 degrés.
Ses premiers signes sont les maux de tête, parfois violents, les vertiges, nausées, la confusion voire la perte de conscience. Il faut aussitôt appeler les secours et placer la personne dans l'endroit le plus frais du lieu, la dévêtir, l'asperger d'eau et la ventiler sans retenue.
la résistance de l'homme est de 2 500 ohms en milieu humide et 5 000 Ohms en milieu sec.
La pression de l'eau s'élève donc avec la profondeur : elle augmente de 1 bar tous les 10 mètres. Cette pression s'ajoute à celle de l'air atmosphérique qui a une valeur de 1 bar à la surface de l'eau.
Pour les personnes touchées, on parle de Seasonal Affective Disorder (SAD), le nom officiel de la dépression saisonnière. « Cela concerne des gens sensibles à l'ensoleillement. Aux changements de saison, ils peuvent tomber dans une forme de dépression liée aux variations de lumière.
La météo intérieure est un tour de parole au cours duquel chacun exprime son état émotionnel du moment. Il peut servir de rituel pour démarrer une réunion. Il s'agit de prendre le temps de ressentir ce qui se passe en nous : quelle émotion est présente en moi ? Quelle est mon humeur du jour ?
Si le froid, l'humidité et le vent peuvent renforcer l'arthrose, il apparaît évident que le climat le plus favorable aux douleurs articulaires est ensoleillé et chaud.