L'attachement de type insécure-évitant se développe lorsque le parent ne répond pas adéquatement aux besoins de l'enfant. En réponse à ce comportement, qui amène initialement de la détresse, l'enfant s'adapte en paraissant peu affecté par la séparation et évite la proximité avec sa mère au moment des retrouvailles.
Les troubles de l'attachement sont difficiles à diagnostiquer. D'après des lignes directrices cliniques,1 il faut observer plusieurs fois l'enfant en train d'interagir avec ses principales figures d'attachement et obtenir les antécédents de ses interactions avec eux.
Tenir votre bébé, le bercer ou lui parler doucement favorise l'attachement. Le premier lien d'attachement d'un bébé s'établit généralement avec sa mère, mais le lien qu'il partage avec son père est tout aussi important.
Le lien d'attachement se crée donc naturellement, dès la naissance, au fil des moments partagés avec bébé. Mais parfois, on peut ressentir des difficultés à créer un lien d'attachement avec son enfant. C'est souvent le signal que l'on a besoin de prendre soin de soi.
S'il demande du réconfort, c'est qu'il en a besoin. » Vous ne gâtez pas votre enfant lorsque vous répondez rapidement à ses besoins. Vous lui apprenez plutôt qu'il peut compter sur vous. Vous l'aidez aussi à se sentir en sécurité et à vous faire confiance, ce qui permet de créer un bon lien d'attachement.
Le trouble de l'attachement se caractérise par une rupture dans le lien mère-enfant, surtout lorsque celui-ci a lieu avant l'âge de 3 ans. D'autant plus s'il s'accompagne de négligences, carences de soins ou de maltraitances. Identifier cette problématique le plus tôt possible permettra de tenter de réparer le trouble.
sensation de poids, , angoisse d'abandon, jalousie, symptômes physiques (allergie, syndrome de fatigue chronique, stress…), maladies, manque d'affirmation de soi (phobie sociale) ou réussite sociale, inhibition de l'action, accès de rage, violence, ruptures à répétition, difficulté à faire le deuil d'une relation.
2-L'attachement évitant
Il renvoie à un mode de fonctionnement individuel favorisant une autre forme de dépendance affective. Concrètement, les personnes ayant un style d'attachement évitant, auront tendance à fuir l'investissement, voire la relation en soi, par peur de souffrir.
Entre 9 et 12 mois, le bébé constitue le phénomène de base de sa sécurité avec chacune de ses figures d'attachement. Il les utilise comme base pour explorer et se tourne vers ses figures d'attachement pour du confort et du soutien. Les figures d'attachement sont comme des portes-avion pour le décollage de l'enfant.
L'amour demande beaucoup de choses : du temps, la connaissance de l'autre, avoir vécu des moments forts ensemble, etc. L'attachement est une certaine emprise sur l'autre, on a peur de le perdre, on a souvent de grandes attentes par rapport au comportement de l'autre, des frustrations et des déceptions en découlent.
La figure d'attachement principale est pour lui sa base d'exploration : s'il sent qu'il peut s'y replier en cas de problème, alors il se sentira suffisamment en confiance pour explorer le monde. En cas de détresse, il ira aussitôt chercher sécurité et réconfort auprès d'elle.
Il existe quatre grands profils d'attachement : l'attachement sécurisant, l'attachement insécurisant de type évitant, l'attachement ambivalent et l'attachement désorganisé.
L'alexithymie est une difficulté à identifier, différencier et exprimer ses émotions, ou parfois celles d'autrui. Ce trait de personnalité est communément observé parmi les patients présentant des troubles du spectre autistique et des symptômes psychosomatiques.
Lorsque la carence affective se prolonge ou se répète, des signes plus spécifiques apparaissent. Balancements, stéréotypies, automutilations, tous ces comportements ont pour objectif une autostimulation de l'enfant qui cherche ainsi à se sentir vivant.
Les huit ans, quant à eux, ont été unanimement désignés comme l'année la plus difficile à vivre.
Tout le monde n'aura pas du mal à retrouver un ex évitant, mais la stratégie principale devrait toujours être d'adopter un style d'attachement sécurisé car cela donnera à votre ex une marge de manœuvre pour reconsidérer ses choix évitants.
L'idéal pour un adulte évitant c'est, comme le dit Stan Tatkin, d'avoir quelqu'un de disponible dans son entourage, quelque part dans la maison ou même plus loin, ce qui lui permet de faire l'expérience d'une forme de lien relationnel sans contact direct : c'est ce qui lui est familier et c'est ainsi qu'il se sent en ...
Fouiller dans le téléphone ou l'ordinateur de quelqu'un est une violation de la confiance établie entre deux personnes en couple, une invasion de la vie privée et un sacré manque de respect. Si vos faits et gestes sont étudiés, surveillés et vérifiés, c'est que vous êtes dans une relation malsaine.
L'attachement anxieux/ambivalent
On se retrouve alors en présence soit d'une personne qui se montre invulnérable et en colère (qui fait porter la responsabilité aux autres), soit d'une personne vulnérable et peureuse (qui persuade autrui de lui porter secours).
L'attachement désorganisé : une “peur sans solution”
L'attachement désorganisé est l'aboutissement d'un comportement parental marqué par la frayeur : le trauma non résolu ou le décès d'un parent au cours de l'enfance sont les prédicteurs les plus forts de la formation de ce type d'attachement.
Adjectif. (Anglicisme) (Peu usité) Qui n'est pas accompagné d'un sentiment de sécurité.
Le trouble de la personnalité évitante est caractérisé par l'évitement des situations ou interactions sociales qui comportent des risques de rejet, de critique ou d'humiliation. Le diagnostic repose sur les critères cliniques. Le traitement consiste en une psychothérapie, des anxiolytiques et des antidépresseurs.
L'attachement, un système motivationnel
Le système d'attachement a pour but de favoriser la proximité de l'enfant avec une ou des figures adultes afin d'obtenir un réconfort lui permettant de retrouver un sentiment de sécurité interne face aux éventuels dangers de l'environnement.