Graphiquement, le TMS correspond à la pente, en valeur absolue, de la tangente à la courbe d'indifférence au point considéré. Il n'a donc pas la même valeur pour chaque panier d'une courbe d'indifférence convexe ; il est décroissant lors d'un déplacement de haut en bas le long de cette courbe.
Le long d'une courbe d'indifférence, le TMS diminue à mesure que le consommateur accroît sa consommation de bien X (axe des abscisses) et décroît sa consommation de bien Y (axe des ordonnées). Dans l'exemple, le TMS entre le nombre d'entrées au cinéma et les DVD tombe de 0,3 (entre A et B) à 0,1 (entre C et D).
La forme décroissante de cette courbe est la seule façon pour le consommateur de maintenir son utilité : il doit substituer un bien à un autre (si la fonction était croissante, cela voudrait dire que le consommateur pourrait augmenter sa consommation des deux biens tout en gardant la même utilité, ce qui contredit bien ...
Le TMS des consommateurs f et g est croissant avec le bien 1 et décroissant avec le bien 2. Pour le consommateur h, tout dépend de la valeur de a et b. Si a et b sont deux supérieurs à un, le TMS du consommateur h est croissant avec le bien 2 et décroissant avec le bien 1.
Comme on se prive d'un bien pour un autre, le TMS est un rapport entre une valeur positive et une valeur négative. Il devrait donc être négatif. Comme il n'est pas habituel d'utiliser des mesures systématiquement négatives, on retient sa valeur absolue (ou son opposé, ce qui revient au même).
Taux marginal de substitution (TMS). Quantité maximale d'un bien à laquelle un consommateur est prêt à renoncer pour obtenir une unité supplémentaire d'un autre bien. Taux marginal de substitution technique (TMST).
Taux marginal de substitution (TMS) :
Le taux marginal de substitution est donc une mesure de la façon dont on substitue, à la marge, un produit par un autre, de façon à ce que la satisfaction du consommateur soit identique.
Elle est sous-tendue par la théorie de la valeur-utilité, en opposition à la théorie classique de valeur-travail.
L'attitude a plusieurs composantes : cognitive : les connaissances et les croyances autour d'un produit, d'une marque… affective : un jugement affectif vis-à-vis d'un produit, d'une marque… conative : les intentions de comportement d'achat ou de consommation.
Lorsque le consommateur est prêt à échanger un bien (le coca-cola) contre un autre (le pepsi-cola) à un taux constant (1 contre 1) sans que cela modifie son utilité, on dit que les biens sont parfaitement substituables et les courbes d'indifférence sont linéaires et décroissantes.
Il est donc nécessaire de calculer ces deux dérivées pour calculer le TMS de bien 1 en bien 2, puis d'en écrire le rapport : U(x1,x2) = x1x2 U1(x1,x2) = x2 U2(x1, x2) = x1 TMS = x2 x1 Page 4 3) Vérifier que le TMS, calculé à la question précédente, décroît avec la quantité de bien 1.
La carte de la courbe d'indifférence représente les différents niveaux d'utilité qu'un individu atteint lorsqu'il consomme différents paniers de biens. En effet, chaque courbe d'indifférence représente une combinaison de biens qui offrent le même niveau d'utilité au consommateur.
Caractéristiques de la courbe d'indifférence
La pente de la courbe d'indifférence est décroissante : c'est une relation inverse (plus on augmente l'un, plus on diminue l'autre). La pente est négative. Les courbes sont convexes par rapport à l'origine. Les courbes d'indifférence ne peuvent pas se couper.
En consommant plus du premier bien, le consommateur augment son utilité totale, en consommant moins de l'autre il subit une perte d'utilité totale le taux marginal de substitution est donc normalement négatif.
L'utilité marginale et la loi de la demande
La loi de l'utilité marginale décroissante nous dit que le changement de bien-être diminue à mesure que nous consommons de plus en plus d'unités. La volonté de payer pour une unité supplémentaire diminue donc au fur et à mesure que nous consommons des unités.
Par exemple, un consommateur est rationnel lorsqu'il maximise son utilité, sa satisfaction, issue de l'achat de biens et services, compte tenu de sa contrainte de budget.
Les acheteurs ont tendance à privilégier des produits qui véhiculent certaines valeurs : Made in France, énergies renouvelables, consommables recyclables, etc. Autant de raisons qui vont pousser un prospect à acheter un produit plutôt qu'un autre.
Un « facteur d'influence » est un facteur qui agit, de façon directe ou indirecte, sur l'état d'un enjeu et dont l'analyse peut aider à déterminer les objectifs à long terme.
Le comportement d'achat est influencé à la fois par des considérations rationnelles (telles que le prix, la qualité ou l'aspect pratique) et irrationnelles (telles que les sentiments et les désirs).
La théorie des choix individuels et collectifs : les apports de la théorie du consommateur, des choix intertemporels et en incertain, la théorie de l'entreprise. L'équilibre économique : un principe relatif et des restrictions.
« Biens », « ressources », « agents », « marchés » et « concurrence » sont les concepts de base servant aux analyses microéconomiques. Chaque bien (bien matériel ou service) est caractérisé par la propriété selon laquelle deux quantités égales sont parfaitement équivalentes.
La microéconomie a pour objet au sens courant l'étude des agents économiques : le consommateur, l'entreprise, etc.
Les courbes d'indifférence sont décroissantes dans l'espace (t, y), donc lorsque l'on se déplace vers la droite le long d'une courbe d'indifférence, t augmente et y diminue, et donc y/t diminue. Puisque α et β sont positifs, le TMS diminue aussi.
La fonction d'utilité
La fonction U(() est appelée fonction d'utilité du consommateur ; elle permet un classement des paniers de biens selon la note qu'il leur attribue et représente ses goûts ou, autrement dit, ses préférences.
Taux marginal de transformation des produits
La pente de la courbe des possibilités de production nous indique la diminution de la production de Y nécessaire à une augmentation unitaire de la production de X. Elle est appelée taux marginal de transformation des produits.