En cause: sa forte concentration en mélatonine, une hormone favorisant un cycle de sommeil régulier. Certains médecins préconisent d'ailleurs à leurs patients de consommer un verre de vin chaque soir afin de mieux dormir.
L'alcool avant de dormir
L'alcool est connu pour son effet relaxant et désinhibiteur dans les premiers temps. Mais lorsque sa consommation devient chronique, il altère la qualité et la quantité de mélatonine, l'hormone du sommeil.
Les réponses avec le Dr Laurence Plumey, nutritionniste : "Le lendemain des fêtes, non seulement on est fatigué mais souvent on a mal à la tête parce qu'en fait, l'alcool est un diurétique. Et quand les personnes ont mal à la tête (la fameuse gueule de bois), cela s'explique par la déshydratation du corps.
29% des personnes indiquaient se sentir agressifs après avoir bu des alcools forts, 27% d'entre eux se sentent irrités, et 22% malheureux. De leur côté, 59% des consommateurs de vin rouge se sentent fatigués après en avoir pris, de même que 39% des buveurs de bière.
« Le vin rouge, comme le bordeaux, possède des vertus cardioprotectrices. Les tanins, plus ou moins présents, ont une action antithrombotique. Certains de leurs composants, comme le resvératrol, permettent de prévenir les caillots sanguins dans les vaisseaux. »
Pourtant, boire un verre d'alcool tous les jours augmente le risque de développer certaines maladies, dont certains cancers. Pour limiter ce risque et protéger votre santé, il est recommandé : de ne pas boire plus de 2 verres par jour. de ne pas boire tous les jours de la semaine.
Des études scientifiques prouveraient les bienfaits du vin rouge sur l'organisme : à condition de ne pas dépasser 1 à 2 verres par jour, la boisson contribuerait à prévenir certaines maladies cardio-vasculaires, à renforcer le système immunitaire ou encore à ralentir les symptômes de la maladie d'Alzheimer.
Les 53% de sondés qui affirment boire du vin lorsqu'ils souhaitent se détendre ne rêvent pas: le vin a bel et bien un effet apaisant. En cause: sa forte concentration en mélatonine, une hormone favorisant un cycle de sommeil régulier.
Le vin, la bière et les spiritueux contribuent tous à un endormissement rapide (en termes plus techniques, ils "réduisent la latence d'endormissement") mais les experts sont unanimes: en buvant avant le coucher, on risque de se réveiller au milieu de la nuit et de dormir moins profondément.
La bière est l'une des boissons les plus consommées au monde et c'est la boisson qui nous rendrait plus heureux. Donc par défaut, les personnes qui boivent de la bière sont plus sociables. Les buveurs de bière sont en général assez négligés et ne se prennent pas la tête.
Symptômes : «sensation de malaise» général, fatigue, mal de tête, «bouche sèche», nausées, envies de vomir, vertiges, hypersensibilité aux stimulations, et parfois aussi: angoisses, mélancolie, culpabilité et remords («je ne boirai plus jamais»).
Se dit en parlant d'une affaire où l'on se trouve trop engagé pour reculer.
L'alcool aide-t-il à s'endormir ? À faible dose, l'alcool favorise sommeil et endormissement : La consommation d'alcool entraîne un état de somnolence qui peut sembler être le début d'une nuit de sommeil et n'a rien d'un somnifère.
L'alcool détruit les nerfs, d'où l'état de fatigue
Mais la fatigue chronique apparaît surtout chez les buveurs invétérés, autrement dit les alcooliques. En effet, l'alcool attaque à la fois les neurones et les cellules du foie. Or ce sont les neurones qui stimulent le fonctionnement des muscles.
En effet, le vin blanc avant d'aller vous coucher peut avoir quelques effets indésirables. Il ne faut pas oublier que l'alcool est un stimulant : le sucre et l'alcool présents dans le vin blanc vont avoir un impact sur vos fonctions cérébrales, comme la caféine.
Si vous voulez boire du vin avant de dormir, choisissez plutôt un vin rouge. Le vin rouge contient moins d'alcool et de composés chimiques perturbateurs du sommeil que le vin blanc. De plus, le vin rouge contient des antioxydants qui peuvent aider à mieux dormir.
Un sommeil de moins bonne qualité
Par ailleurs, même à petite dose, la consommation d'alcool peut exacerber certains troubles du sommeil comme l'insomnie, l'apnée du sommeil et les ronflements.
La règle d'or est de choisir un alcool clair pour minimiser la gueule de bois. Alors si ces options semblent être les pires, ce sont en réalité les meilleures. J'ai nommé Vodka, Gin, et Saké. Plus un alcool est clair, moins il contient d'impuretés liées à la fermentation que notre corps a du mal à assimiler.
Résultat : les adolescents et les jeunes adultes qui confiaient "boire seuls", présentaient un risque important de développer des symptômes de troubles liés à l'usage d'alcool à l'âge adulte (intoxication alcoolique, troubles anxieux, troubles bipolaires, syndrome de douleur chronique, insomnie…)
Un verre de vin contient moins de sucre qu'une bière. Mais surtout, il renferme du resvératrol. C'est une substance capable « d'inhiber l'augmentation en graisse des cellules graisseuses du corps ». Une précédente étude de l'Université du Danemark avait montré que la consommation de vin limiterait le grignotage.
Pour avoir du vin blanc, après la vendange, le raisin est directement pressé. Par contre, pour le cas du vin rouge, la première phase consiste à réaliser le remontage. C'est celui-ci qui favorise la fermentation du raisin par la suite.
Et contrairement aux idées reçues, boire un verre de vin par jour n'est pas non plus bon pour la santé. Certains ont malheureusement contracté des formes de cancers dans ces conditions. En général, la règle est 1 à 2 verres par jour pour les femmes et 2 à 3 pour les hommes.
L'alcool favorise la graisse du ventre
Beaucoup de personne ignorent cela, mais l'alcool est grand facteur de prise de graisse superflue au niveau du ventre. La consommation de l'alcool favorise grandement l'accumulation des graisses au niveau de l'abdomen surtout chez les grands consommateurs de bière.
Pour les cardiologues, le vin est l'ami de nos artères… à condition d'être consommé avec modération. En effet, n'oublions pas qu'un verre de vin apporte 100 kcal et 10 g d'alcool en moyenne et une alimentation trop riche en vin avec des excès chroniques favorise au contraire l'hypertension artérielle.
Les repères de consommation à moindre risque, actualisés par un groupe d'experts*, sont désormais : ne pas consommer plus de 2 verres standard** par jour ; pas plus de 10 verres standard** par semaine ; avoir des jours dans la semaine sans consommation.