La supériorité de l'Empire ottoman s'explique par sa capacité à dominer militairement une population multinationale et multireligieuse. L'administration de l'empire est centralisée pour permettre une bonne gestion de tous les territoires conquis. Les réformes de l'empire commencent dès le XIIe siècle.
Reconnu comme l'un des plus puissants de l'histoire, l'Empire ottoman n'était à ses débuts qu'un bastion turque en Anatolie avant de devenir un vaste état qui à son apogée s'étendait au nord jusqu'à Vienne, flirtait avec le golfe Persique à l'est, l'Algérie à l'ouest et descendait jusqu'au Yémen au sud.
Loin devant les Empires grec et romain, l'Empire mongol fut le plus grand de tous les temps. Cela grâce à son fondateur, Gengis Khan, « empereur universel » considéré comme le plus grand conquérant de l'histoire qui unifia les tribus d'Asie centrale au XIIème siècle.
Cet empire, qui était gouverné par un chef temporel et spirituel absolu, le sultan, était l'un des mieux administrés de l'Europe du XVIe s. Les chefs turcs avaient beaucoup appris des Byzantins. Le caractère le plus remarquable de l'administration ottomane était son libéralisme à l'égard des pays conquis.
Aux XV e et XVI e siècles, à son apogée, sous le règne de Soliman Ier le Magnifique, l'Empire ottoman était un empire multinational et multilingue contrôlant une grande partie de l'Europe du Sud-Est, des parties de l'Europe centrale, de l'Asie occidentale, du Caucase et de l'Afrique du Nord.
Leur habileté au combat, notamment dans leur efficacité en tant que fusiliers à pied, surpassait alors celle de la cavalerie équipée d'épées et de lances. Ils adoptèrent les armes à feu dès le XV e siècle, et sont presque entièrement équipés de mousquets au XVI e siècle.
La guerre de Crimée a révélé la faiblesse financière de l'empire: pas de vrai budget, des rentrées fiscales irrégulières, un endettement croissant. La monnaie, les finances et les douanes de l'empire passent sous la tutelle de la Banque impériale ottomane, créée en 1863 et dirigée par un consortium franco-britannique.
Ainsi, dire que le Maroc n'a pas été conquis par l'Empire ottoman reste relatif, car les relations étaient beaucoup plus complexes, mêlant objectifs et acteurs différents dans un contexte de rivalités prépondérant. Quelle était véritablement la nature des relations entre ces deux puissances ?
Puis Barberousse reprend Tunis en 1534 mais en est chassé par Charles Quint lui-même en 1535.
Puis, il y eut l'occupation ottomane du XVIe siècle au XIXe siècle, stoppée par la conquête de l'Algérie par les Français.
Les pouvoirs du sultan sont théoriquement immenses (réglementations, armée, nominations…) : cette autorité absolue s'inscrit dans le paysage urbain par la stricte codification de l'architecture des mosquées, sous l'impulsion de l'architecte Sinan (1490-1588), qui distingue les édifices du sultan de ceux de fondateurs ...
Au XVIIe siècle, le Royaume-Uni devient la plus grande puissance coloniale. Les Britanniques établissent des colonies dans la partie est de l'Amérique du Nord.
L'empire du Ghana est un État africain qui a existé entre les VIIIe et XIIe siècles en Afrique de l'ouest. Il était situé entre la vallée amont du fleuve Sénégal et la vallée amont du Niger, c'est-à-dire dans l'est du Sénégal, le sud de la Mauritanie et l'ouest du Mali.
En 324 apr. J. -C. , l'empereur romain Constantin Ier choisit Byzance comme nouvelle capitale de l'Empire. Sous le nom de Constantinople, elle devient la nouvelle Rome.
Une guerre gréco-turque (1919-1922) s'ensuit qui aboutit à la victoire des forces kémalistes. L'Empire ottoman s'effondre. Le sultan est déchu puis la république turque est proclamée, suivant en partie le modèle politique de la France comme la laïcité.
Lorsqu'en 1830 la flotte française débarque dans la presqu'île de Sidi-Ferruch, la Régence d'Alger, qui dépend depuis près de trois siècles de l'empire ottoman, possède toutes les caractéristiques d'un État souverain.
1.1 Les Romains
Au premier siècle avant notre ère, les Romains occupèrent l'Afrique du Nord (dont le territoire de l'Algérie actuelle) et transmirent leur civilisation aux populations locales. Cependant, ils ne purent jamais latiniser les populations berbères, les Maures (ou Mauri), réfugiées dans les montagnes.
La prise d'Alger, le 5 juillet 1830 , par les troupes françaises, commandées par Louis Auguste Victor de Ghaisne, comte de Bourmont. L'occupation des ports du littoral et le principe de l'occupation restreinte.
En français, le pays est désigné, avant 1830, par les expressions les plus diverses : « Barbarie », « El Djezair », « Numidie », « Africa », « Ifrikyia », « Royaume d'Alger », entre autres.
Les principaux adversaires des Ottomans furent d'abord la république de Venise, le Saint-Empire romain germanique, et la Pologne-Lituanie ; s'y ajouta la Russie vers la fin du XVII e siècle.
Les marges est du Maroc sont plus ou moins occupées par les Turcs de la régence d'Alger (la région de Oujda qui est prise puis perdu en 1672 puis reprise avec le Rif oriental en 1692 jusqu'en 1795).
Ayant émergé comme force politico-religieuse et militaire majeure pendant la première moitié du XVII e siècle, les Dila'ites — qui contrôlent, lors de la montée en puissance des Alaouites, une grande partie du nord du Maroc — bénéficient de la sympathie des Turcs.
Une fois limité à la Thrace turque, à la suite des guerres balkaniques, l'Empire ottoman est assimilé par les puissances occidentales à un empire colonial devant assurer la paix, voire relayer la culture européenne, dans le monde musulman.
Génocide des Chrétiens d'Orient
Dès la mise en place du régime des trois Pachas, au début de l'année 1913, une politique turque nationaliste est mise en place. Le déclenchement du conflit pousse ses initiateurs à l'amplifier.
Douze jours avant l'armistice du 11 novembre signé entre les pays de l'Entente et l'Allemagne, les Ottomans, vaincus, paraphent un traité de paix avec la Grande-Bretagne et ses alliés sur l'île grecque de Moudros, le 30 octobre 1918.