L'enfance est ici état fondamental de la vie, un état distinct de l'existence adulte, que l'éducateur doit respecter. Une deuxième conséquence éducative est à l'effet que l'enfant doit être actif et responsable de son éducation.
L'enfance est une période particulière. C'est une étape charnière de la vie et du développement d'un individu. On s'y développe, on grandit, on apprend, on découvre le monde. Elle est une période déterminante pour l'adulte en construction et son fonctionnement à venir.
Rousseau y défend la thèse selon laquelle l'homme est naturellement bon et dénonce l'injustice de la société. L'œuvre suscite, comme le Premier Discours, une vive polémique de la part notamment de Voltaire, Charles Bonnet, Castel et Fréron.
Reconnu comme l'un des grands maîtres de la conscience moderne, Rousseau a étendu son influence dans tous les domaines, de la pédagogie à la politique et à la philosophie, et même comme rénovateur du sentiment religieux. Il a eu aussi le pressentiment d'une société qui s'est engagée dans la mauvaise voie.
En accord avec sa pensée politique et sociale, Rousseau apporte une grande contribution à la pédagogie avec sa pensée philosophique sur l'éducation. Ainsi, dans Emile, ou de l'Education, il propose une évolution naturelle de l'enfant et de l'homme. En effet, Rousseau pense que ces derniers sont nobles par nature.
Chez Rousseau, en totale contradiction avec les penseurs de son temps, l'enfance est un âge distinct de l'âge adulte. L'enfant a sa propre psychologie, il a ses propres manières de faire. Il distingue bien différents âges : l'âge des besoins, l'âge du développement des désirs et des sens, l'âge du sens commun.
La pire éducation est de le laisser flottant entre ses volontés et les vôtres, et de dis¬ puter sans cesse entre vous et lui à qui des deux sera le maître ; j'aimerais cent fois mieux qu'il le fût toujours 1. » Comment cette rigoureuse obéissance se peut concilier avec l'entière liberté de l'enfant, Rousseau vient de ...
La thèse défendue par Rousseau est la suivante : le désir, en stimulant l'imagination, est producteur d'illusions agréables ; la satisfaction du désir, au contraire, dissipe ces illusions et l'espèce de bonheur qui leur est liée.
Pour Rousseau, il y a en effet trois éducations : celle qui vient de la nature (« le développement interne de nos facultés et de nos organes »), celle qui vient des hommes et celle qui vient des choses (« l'acquis de notre propre expérience sur les objets »).
Jean-Jacques Rousseau a dit...
“L'argent qu'on possède est l'instrument de la liberté, celui qu'on pourchasse est celui de la servitude.” “La feinte charité du riche n'est en lui qu'un luxe de plus ; il nourrit les pauvres comme des chiens et des chevaux.”
La philosophie de Rousseau est spiritualiste; sa morale (celle de ses livres) est chrétienne, et même calviniste. Rejeté de l'enseignement public, l'Émile peut servir à l'éducation domestique; il exprime une philosophie, qui est celle de Platon.
elle l'homme est aveugle ; elle est l'œil de la raison. C'est par elle que l'homme apprend à se conduire, à être ce qu'il doit être, à faire ce qu'il doit faire, à tendre à sa véritable fin”. Les Rêveries du promeneur solitaire, 1776-1778, in Œuvres complètes, « La Pléiade » I.
Période de la vie humaine qui va de la naissance à l'adolescence. 2. Littéraire. Origine, commencement, début d'une chose susceptible de développement : L'enfance de l'humanité.
1L'enfance est incontestablement un fait de nature. Être enfant, c'est disposer d'un corps particulier, caractérisé notamment par une petite taille, une dentition incomplète pendant plusieurs années, un système immunitaire immature et une incapacité à se reproduire.
La protection de l'enfance consiste à prévenir et à répondre à toutes formes d'exploitation, d'abus, de négligence, de pratiques néfastes, telles que la mutilation génitale féminine et le mariage précoce, et à la violence contre les enfants.
Un peuple doit être libre et souverain pour être heureux et prospère. La liberté et la souveraineté ne sont pas atteintes dans l'ordre économique mais par le respect de la volonté générale.
Voltaire le mondain à qui tout réussit, Rousseau le misanthrope isolé : tout les oppose.
Voltaire prend de haut la manière dont son cadet dénonce dans le Discours sur les sciences et les arts le raffinement aristocratique que lui-même chérit tant. Ami des nantis, des privilégiés et des souverains, il ne goûte pas non plus la dénonciation radicale des inégalités sociales par Rousseau.
Pour Rousseau, la liberté de l'homme est strictement une liberté d'indépendance. Ma volonté ne me lie à personne d'autre. Je fais ce que je veux à une condition près, c'est que je le puisse. Ce qui fait que cette liberté « formellement d'indépendance infinie » est réellement restreinte.
En bref, la philosophie de l'éducation a pour objectif premier de clarifier les connaissances pédagogiques, en donnant la priorité aux théories pédagogiques, à travers des analyses dialectiques, logiques et rhétoriques.
Le but ultime de l'éducation est d'aider un individu à franchir différentes étapes de sa vie et d'apporter sa contribution à la société lorsqu'il atteint l'âge adulte.
L'objectif général de l'éducation est de développer au maximum le potentiel de l'enfant et de lui offrir un maximum de chances de participer pleinement et de façon responsable à la vie d'une société libre.
La famille est : au sens large : l'ensemble des personnes ayant avec le sujet un lien de parenté ou d'alliance ; au sens strict : une personne ou un couple et leurs enfants vivant sous le même toit.