L'enfer n'est pas les autres ; les autres sont une porte d'entrée vers nous-mêmes. Nous sommes tous liés les uns aux autres mais chacun est un être propre et libre, in-divis. L'autre peut donc être une chance et un tremplin, si je cesse de vouloir l'absorber comme un fantôme qui m'empêche d'être pleinement moi-même.
« L'enfer c'est les autres » est une citation de Jean-Paul Sartre dans sa pièce de théâtre Huis Clos. Pour commencer, il est intéressant de constater que Sartre disait toujours que cette citation avait été mal comprise. On a cru que Sartre voulait dire que les relations avec autrui étaient toujours infernales.
Il existe quantité de gens qui sont en enfer parce qu'ils dépendent du jugement d'autrui ». Si on résume et simplifie, l'enfer c'est les autres parce qu'ils sont des miroirs déformants de nous-mêmes. Déformants car nous avons de mauvais rapports entre nous. Dans la pièce, Estelle vit comme un drame l'absence de miroir.
« L'enfer c'est les autres », écrivait Jean-Paul Sartre. Une campagne récente de la Fondation Abbé Pierre, elle, corrige la citation : « L'enfer c'est soi-même coupé des autres ». Une réplique qui rappelle adressées par Simone de Beauvoir à la conception d'autrui que se fait Sartre.
C'est l'une des phrases les plus célèbres de toute la philosophie. «L'enfer, c'est les autres» est la dernière réplique de Huis Clos, la pièce écrite par Jean-Paul Sartre à Paris en 1943, en pleine Occupation. On la connaît dans toutes les langues, on la tague sur les murs, je l'ai vue sur un ticheurte.
Mais pire que l'enfer : rien n'est pire que l'enfer. Les riches ont besoin de moi : rien, ils n'ont besoin de rien. tandis que les pauvres me possèdent : malheureusement rien, ils ne possèdent rien. Si l'on me mange, on meurt.
Qui était Sartre ? Philosophe, écrivain et dramaturge, Jean-Paul Sartre (1905-1980) s'impose dans les années 1950 comme le pape de l'existentialisme.
La présence d'autrui se révèle indispensable pour se construire soi-même. À cet égard, le regard d'autrui, c'est-à-dire l'image que l'autre me renvoie de moi-même, est nécessaire pour la conscience de soi et pour la connaissance de soi.
Qu'est-ce que signifie ici que l'existence précède l'essence ? Cela signifie que l'homme existe d'abord, se rencontre, surgit dans le monde et qu'il se définit après. L'homme, tel que le conçoit l'existentialisme, s'il n'est pas définissable, c'est qu'il n'est d'abord rien.
Donc on peut penser que dans une optique utopique, le paradis pourrait exister mais nous ne vivons pas dans un monde parfait. Il s'agit donc pour chacun de s'adapter aux autres et de faire en sorte que le quotidien soit vécu de la manière la plus agréable possible.
"Ceux qu'on aime, on ne les juge pas." "La vérité n'est pas dans un seul rêve mais dans beaucoup de rêves." "Tu ne veux pas changer le monde, tu veux le faire sauter." "En nous efforçant d'atteindre l'inaccessible, nous rendons impossible ce qui serait réalisable."
La phrase célèbre de Sartre qui affirmait que « l'enfer, c'est les autres » a été remplacée par l'expression « le paradis, c'est les autres ».
Introduction : Généralement, « autrui » désigne tout autre être humain que moi, l'autre moi, quel qu'il soit, qui qu'il soit, sans préférence particulière, qu'elle soit culturelle, sexuelle etc.
Origine. Employée en France depuis le XIXe siècle, cette expression s'inspire d'une locution britannique utilisée deux siècles plus tôt, "l'enfer est plein de bonnes intentions", qui elle se rapporte à une phrase prononcée par Saint-Bernard au XIIe siècle.
Dans le regard d'autrui, je suis mis en situation de rompre l'intimité de moi avec moi-même, de prendre une distance me permettant d'accéder à la conscience de moi-même. Sartre n'hésite pas à dire qu' « autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi-même ». L'Etre et le Néant, III, 1. 1943.
Essence et existence
Chez Heidegger, l'essence de l'homme consiste à se comprendre en tant qu'être-là, i.e. en tant qu'existence. Dans le premier cas, dont Descartes est un représentant, l'abstraction essentielle de l'existence donne l'essence, et inversement dans le second, comme chez Sartre.
Le solipsisme (du latin solus, « seul » et ipse, « soi-même ») est une théorie philosophique et métaphysique selon laquelle la seule chose dont l'existence est certaine est le sujet pensant. Forme extrême d'idéalisme, le solipsisme soutient qu'aucune autre réalité n'est certaine que celle du sujet qui pense.
L'essence d'un être, c'est ce qu'il est vraiment, ce qui fait qu'il est ce qu'il est. « L'essence coïncide avec ce qu'il y a de plus intime et de presque secret dans la nature de la chose, bref ce qu'il y a en elle d'essentiel » (É.
« On ne peut vivre pleinement et sereinement sans un minimum d'indifférence aux maux des autres » - Tournier – Faire le bien autour de soi, être altruiste, l'amour de son prochain sont souvent associé au bonheur ou du moins aux « bonnes choses » à faire.
Pour la majorité des êtres humains, autrui n'est pas un ennemi. Autrui, bien qu'il soit considéré comme un obstacle à mes désirs, est considéré avant tout comme étant un partenaire dans l'action et dans le travail. Par ailleurs, l'homme a besoin d'autrui pour ne pas être envahi par des sentiments de solitude.
Si autrui est bon, ne cherche pas à me nuire mais a être utile, nous pouvons considérer qu'il est nécessaire à notre vie pour d'autres raisons que des dépendance physiques ou sociales, qui sont considérées comme naturelles. Autrui est nécessaire à ma vie car il est peut-être l'un des éléments du bonheur.
Dans le désert de Karakoum, au Turkménistan, se cache un cratère géant qui brûle depuis 1971 sans interruption. L'endroit est devenu un incontournable pour les touristes. Surnommé les "portes de l'Enfer", un cratère géant crache du feu depuis quarante ans.
Rien. Rien n'est plus puissant que Dieu. Rien n'est plus méchant que le diable. Le pauvre n'a rien.
Charon est le passeur des Enfers : il a pour fonction de faire traverser l'Achéron (ou le Styx selon certaines légendes) aux âmes de tous ceux qui doivent entrer dans le royaume des morts, ce qui lui vaut d'être souvent désigné par les termes « nautonier » ou « nocher ».