Le pouls ralentit, les muscles se détendent et l'anxiété diminue progressivement. L'ennui n'est alors plus une émotion négative mais un temps pour soi, pour faire le point sur son existence et ses aspirations.
Posez votre main sur votre cœur, sous le nombril, ou sur n'importe quelle autre partie du corps où vous ressentez l'inquiétude. C'est une façon d'apporter un signal de bienveillance au cerveau. Le toucher est également un sens qui aide à réduire la rumination mentale et les pensées négatives.
L'ennui revêt de nombreuses facettes : il peut être lié à la consommation d'alcool, de drogues, au stress, à des problèmes de santé, au décrochage scolaire, à l'échec, etc.
Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.
Des symptômes physiques liés au stress (exemple : anxiété, fatigue récurrente, problèmes de sommeil, manifestations cutanées, maux de ventre...). Des symptômes psychologiques dépressifs (exemple : sentiment de dévalorisation, d'inutilité, atteinte de l'estime de soi, peur de l'échec, désespoir).
Plus on s'ennuie, plus on risque de mourir jeune, selon les travaux de deux chercheurs anglais. L'ennui ne serait pas mortel en tant que tel, mais il serait la cause ou la conséquence de différents comportements et facteurs de risques qui diminuent l'espérance de vie : addictions, problèmes psychologiques, etc.
Une autre façon d'apprivoiser l'ennui consiste à se passer de son téléphone pendant une journée. Car nos portables deviennent des objets transitionnels que l'on manipule pour combler les temps morts de nos journées. Réapprenez à prendre le bus sans tripoter votre téléphone pendant tout le trajet.
En effet, si l'ennui s'accompagne de tristesse, d'envie de pleurer, de dormir, de fuir les autres et qu'en plus il a tendance à occuper la majeure partie de vos journées, c'est peut-être le signe qu'un mal être plus important s'installe de façon insidieuse.
Ainsi les personnalités anxieuses sont dans l'anticipation constante : « que va-t-il se passer ensuite ? ». Ces personnes ont tendance à toujours penser que le pire est probable ou du moins plausible et s'entourent alors d'un maximum de précaution pour éviter les difficultés auxquelles elles ont songé.
La rumination mentale, c'est quoi ? Il s'agit de pensées et sentiments négatifs au caractère répétitifs, prenant la forme d'un flot ininterrompu de pensées pessimistes et obsessionnelles. La rumination mentale se déclenche souvent au moment du coucher.
Plusieurs symptômes peuvent être liés autant à la dépression qu'à l'anxiété généralisée: la fatigue ou le manque d'énergie pendant la majeure partie de la journée, des troubles du sommeil (de la difficulté à s'endormir ou à rester endormi), du mal à se concentrer, à se rappeler ou à prendre des décisions, l'agitation ...
Quand le quotidien s'enlise, que les objectifs deviennent flous et que l'on manque d'entrain, comment retrouver l'envie d'avancer ? En se fixant des objectifs qui nous enthousiasment. Et pour cela, il faut commencer par savoir vraiment ce qui nous motive, au plus profond de nous.
Parce qu'on n'a pas appris à être heureux, à avoir confiance en soi, à gérer ses émotions et à gérer son stress et son anxiété. Parce qu'on n'a pas appris à se fixer et à atteindre des objectifs de coeur, à être et rester motivés.
Ne pas supporter l'ennui peut être le signe d'autres pathologies, comme l'anxiété ou le narcissisme caché. Vivre des situations ennuyantes active les zones du cerveau associées à l'errance mentale.
S'ennuyer n'est pas qu'un désagrément de la société moderne. Pour les personnes atteintes d'un trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité, l'ennui peut créer une détresse aigüe.
L'ennui favorise la concentration et la productivité
Autre vertu de l'ennui : une meilleure concentration. S'enquiquiner permet de (ré)apprendre à se concentrer. Dans cette situation, les écrans ne nous distraient pas, le cerveau va donc s'habituer à se focaliser sur une seule et même chose à la fois.
Il est normal de s'ennuyer dans sa vie, parce que c'est la routine qui veut cela. Mais, la routine nous pèse d'autant plus quand on passe trop de temps à regarder des films ou la vie des autres sur les réseaux sociaux. Parce qu'on se dit que leur vie est vraiment plus passionnante que la nôtre.
L'ennui est un moment transitoire
Mais ces moments de flottement ne sont pas forcément à fuir. L'ennui, c'est pour notre cerveau le moment de ralentir. Pour digérer, “métaboliser” d'après la psychothérapeute, les moments passés, apprivoiser ce qui est en train de se passer et se préparer mentalement à la suite.
Fatigue et ennui se comprennent ensemble. Leur dynamique est au centre de ce vécu paradépressif. L'ennui est une altération du « vécu de valoir », de la valeur des choses ; rien ne vaut. Pourquoi faire ceci ou cela puisque les choses ne valent rien.
La maison de repos pour dépression est un établissement psychiatrique de soins médicalisé qui assure la poursuite des soins de suite et de réadaptation (SSR) pour chaque patient. C'est en sortie d'hospitalisation, généralement, que la prise en charge s'effectue.