Si votre enfant est autiste, il est plus vulnérable au harcèlement parce qu'il communique et interagit avec les autres de manière différente. Il peut souvent adopter des comportements répétitifs et avoir des difficultés à être conscient des signaux sociaux, ce qui en fait une cible facile pour les harceleurs.
Restez toujours calme
Si vous voyez que votre patient autiste fait une crise parce qu'il est frustré, évitez de vous énerver à votre tour. Au contraire, parlez-lui calmement et rassurez-le en essayant de mettre des mots sur la situation frustrante qu'il vit.
Les personnes autistes percevraient plus les parties d'un tout sans arriver à reconstituer l'image globale et cela entrainerait des difficultés à interpréter les situations. Cette perception se retrouve également dans la manière de voir des gens qui sont également représentés comme étant « en morceau ».
Éviter les consignes multiples, qui regroupent plusieurs tâches. Utiliser des consignes simples en mettant l'accent sur les mots importants. Répéter les mêmes mots dans différents contextes. Laisser du temps à la personne pour lui permettre de répondre à une question ou de comprendre une consigne donnée.
Préférez les jeux de contact et les jeux sans matériel (pour éviter une mise en place trop longue qui pourrait le décourager) : massages, chansons, chatouilles... Vous pouvez aussi porter l'enfant, le faire tourner, le faire sauter ou le chercher.
S'habiller en bleu, porter un ruban bleu, mettre une bougie bleue aux fenêtre ou tout autre action « en bleu ». Pourquoi du bleu ? Car cette couleur symbolise le rêve et la vie, parce qu'elle est douce et apaisante, et semble appréciée des personnes autistes qui connaissent souvent des troubles sensoriels.
L'enfant peut alors s'isoler, pleurer, crier, faire preuve d'agressivité, voire s'automutiler. Chaque personne, neurotypique ou autiste, peut développer des pathologies associées au stress. Ce risque est démultiplié chez les personnes autistes et peut avoir des conséquences sur leur santé physique et mentale.
Autisme atypique, un trouble pas comme les autres
Pourtant, l'enfant atteint d'autisme atypique voit une altération de son développement dans l'un au moins de ces critères. En effet, les patients présentent moins de symptômes, avec une sévérité atténuée.
Les personnes avec autisme ont une propension à se passionner pour un domaine particulier, à accomplir une tâche jusqu'au bout. En outre, elles peuvent aimer réaliser une tâche ou une activité qui est généralement moins appréciée par d'autres (comme faire la vaisselle, s'occuper du compost, etc.).
La fermeture (la plupart des gens disent shutdown), c'est quand la personne autiste n'est plus capable d'interagir et de bouger comme d'habitude. Certaines personnes décrivent ça comme la sensation d'être dans un rêve ou de se déplacer dans de la gelée.
le dextromethorphan ; la famotidine ; l'amantadine et les sédatifs.
Voici quelques suggestions : Au lieu de juste dire non à une chose que votre enfant ne peut pas faire, dites lui ce qu'il peut faire. "Est ce que je peux avoir un biscuit maman ?" Au lieu de lui dire immédiatement "non", vous pouvez dire "tu pourras avoir un biscuit quand tu auras fini de manger".
Proposez-lui par exemple un petit morceau de gâteau (ou autre aliment apprécié) et attendez qu'il verbalise, qu'il fasse un geste ou qu'il donne un pictogramme pour en réclamer un deuxième. De même, privilégiez ses jeux préférés pour lesquels l'enfant a besoin de vous. Il sera ainsi obligé de vous solliciter.
Les enfants avec autisme ne jouent pas comme les autres enfants. On ne peut toutefois pas parler de comportement typique de jeu propre à l'autisme. Certains d'entre eux n'ont aucune fantaisie ou imagination et d'autres, par contre, jouent un rôle (un prince, par exemple) dont ils ont du mal à se défaire.
Le caractère répétitif des comportements des intérêts et des activités. Les comportements répétitifs, les routines, l'intolérance aux changements, l'intérêt restreint à certaines activités, les peurs apparaissent dans le développement de l'enfant autiste.
Les sports individuels
L'escalade pour le plaisir ressenti. L'équitation pour le contact avec l'animal. L'athlétisme pour la coordination des mouvements.
Les parents jouent un rôle très important dans la progression de l'enfant, à travers l'éducation. Les autistes ont besoin d'un cadre très structuré pour apprendre : il s'agit de leur inculquer les gestes les plus élémentaires de la vie quotidienne, mais aussi le langage parlé, la lecture et le mode de vie en société.
Les bambins autistes, quant à eux, ne s'intéressent pas à ce que leur mère regarde. Ils ne démontrent donc pas d'attention conjointe, et ils ne parlent pas du tout de l'âge de deux à quatre ans. Pendant les deux années suivantes, ils commencent à répéter des mots.
Enfants et adultes à tendances autistiques doivent passer un bilan, série d'entretiens et de tests (psychométrie, communication, interactions sociales…). Ces tests sont spécifiques selon l'âge de la personne. Les résultats de ce bilan aideront à établir un diagnostic d'autisme.
Certains autismes peuvent ne pas être repérés durant l'enfance. Pourtant, ils pourront avoir des conséquences bien tangibles sur la vie adulte. Certaines personnes peuvent ainsi réussir à communiquer, avoir une vie professionnelle, ne pas manifester à l'extérieur de comportements répétitifs…
L'autisme de niveau 1, qui se traduit par de légers problèmes de communication et de socialisation, nécessite une thérapie comportementale. Une personne atteinte d'autisme de niveau 1 peut parvenir à une qualité de vie considérée comme normale avec un soutien minime.