Cela vous dégoûte et peut vous rendre violent ? Vous souffrez alors de misophonie. La misophonie est littéralement la haine du son. Il s'agit d'un trouble neuropsychique dû à la connexion forte entre la région du cerveau qui traite le son et celle qui contrôle la bouche et la gorge.
Des réactions émotionnelles disproportionnées
Mais comment expliquer ce phénomène ? Selon les chercheurs, ces réactions émotionnelles disproportionnées sont dues à un emballement de l'activité cérébrale dans le lobe frontal et le cortex insulaire antérieur, des régions impliquées dans les émotions.
On l'appelle misophonie, il s'agit d'une pathologie caractérisée par des réactions impulsives, de l'irritabilité et même de la colère face à certains sons d'origine humaine, et notamment les bruits de mastication.
Claquement de dents, bruits de salive ou de chewing-gum... Ces sons, insignifiants pour la plupart des Français, sont un supplice pour 15 % d'entre eux. Longtemps ignorée, cette affliction porte un nom : la misophonie, ce qui signifie littéralement "haine du son".
La prise en charge de la misophonie est psychothérapeutique. Comme pour les phobies, les thérapies cognitivo-comportementales sont recommandées. Une thérapie d'habituation des acouphènes peut également être mise en place. Les médicaments de type antidépresseurs et anxiolytiques ne semblent pas donner de résultats.
L'intolérance aux bruits des autres. Cette forme plus spécifique de l'hyperacousie (l'intolérance aux bruits de la vie quotidienne), touche jusqu'à 10 millions de personnes en France. Mais Anne-Marie Piffaut tient à préciser : "Il s'agit d'un symptôme, et non pas d'une maladie.
Suis-je misophone : les signes à repérer
Une personne misophone ne supporte pas, ou plus, certains sons du quotidien. Il s'agit bien souvent de bruits produits par son entourage, comme le bruit des doigts qui courent sur un clavier d'ordinateur, les ronflements ou les bruits de bouche à table.
L'hyperacousie est une sensation d'intolérance aux sons ou à des bruits présentés à un volume jugé tolérable par l'entourage. Une personne souffrant d'hyperacousie perçoit un son comme étant plus fort qu'en réalité.
Selon Charles Spencer, professeur de psychologie expérimentale à Oxford, manger la bouche ouverte permettrait d'en libérer davantage et ils atteindraient ainsi plus facilement le fond de la bouche ainsi que le nez. L'effet des saveurs serait donc plus important sur notre goût, mais aussi sur notre odorat.
Des sons anodins pour beaucoup, mais extrêmement irritants pour certaines personnes, qui souffrent de misophonie, une pathologie aux contours flous mais qui intéresse les chercheurs.
Une peur des bruits du quotidien
Caractérisée comme une intolérance à certains sons et bruits, la phonophobie est d'origine psychologique, et résulte souvent d'un traumatisme sonore.
Ne pas supporter l'agitation d'une personne en face de vous a un nom : la misokinésie. Il est parfois très énervant de voir en face de soi quelqu'un tapoter des doigts sur la table, agiter sans cesse ses mains ou ses jambes, voire mâcher compulsivement un chewing-gum.
Qui peut soigner la misophonie ? L'approche pluridisciplinaire étant la clé, de nombreux professionnels de santé peuvent intervenir dans la prise en charge du patient, que ce soit dans la phase de diagnostic ou de suivi : Médecin ORL, psychothérapeute, psychiatre, audioprothésiste, sophrologues...
Il est bienvenu de faire du bruit en mangeant sa soupe ou ses nouilles au Japon et en Chine pour montrer que l'on apprécie le plat.
Les chercheurs attribuent ce phénomène aux neurones miroirs du cerveau, qui s'activent lorsqu'une personne effectue une action ou lorsqu'elle voit d'autres individus exécuter des mouvements spécifiques.
Une étude a prouvé que manger bruyamment donnerait un meilleur goût à la nourriture ! Manger bruyamment n'est finalement pas malpoli d'après cette étude. En effet, ce serait même bénéfique pour les papilles !
En cas d'hypersensibilité aux sons, on souffre dès qu'un niveau de bruit inférieur est atteint. Ainsi, une conversation à un volume normal atteint 60 décibels et peut déranger les personnes hypersensibles.
La misophonie se détecte lorsque les petits bruits environnements deviennent agaçants et irritants. Fréquemment, les sons gênants qui reviennent le plus chez les patients atteints de misophonie sont les bruits de bouche, nasaux, clavier ou encore les fourchettes qui grincent dans l'assiette.
La pantophobie, ou « peur de tout » est souvent associée à un état dépressif. Cette phobie, qui touche plutôt les hommes, est liée à un manque de confiance en soi et peut trouver sa source dans un traumatisme soudain et violent (deuil, accident).
La misophonie vient du grec « misos », qui signifie « aversion », et « fonos », le bruit. Une personne misophone ne supporte donc pas certains bruits. Cette aversion ne concerne pas tous les bruits mais principalement les bruits de déglutition, de craquements et de sons aigus, ou encore des bruits de fond.
A partir de 80 décibels
« Tous les bruits à partir de 80 dB peuvent endommager les cellules ciliées et provoquer une fatigue auditive, et ce d'autant plus rapidement que le son est fort », explique le Dr Jean-Michel Klein, ORL.
Traitements. L'anxiété généralisée est une maladie qui se soigne. Il existe des traitements reconnus pour traiter ce trouble. Les traitements permettent aux personnes qui présentent ce trouble de reprendre le contrôle sur leur vie et leurs activités quotidiennes.
Ainsi les personnalités anxieuses sont dans l'anticipation constante : « que va-t-il se passer ensuite ? ». Ces personnes ont tendance à toujours penser que le pire est probable ou du moins plausible et s'entourent alors d'un maximum de précaution pour éviter les difficultés auxquelles elles ont songé.
À l'ordinaire, le cortisol sonne l'alarme auprès du système immunitaire en cas de stress mais aussi d'infection. Cependant, en cas de stress chronique, le corps s'y habitue, l'hormone perd donc de son efficacité, et vous tombez malade plus souvent.