La peur du changement représente en réalité la peur de l'inconnu. Ce mécanisme de défense psychologique naturel permet de conserver ce qui est acquis, et protège de ce qui est imprévisible ou dangereux.
Cette peur phobique du changement s'appelle la métathésiophobie. Les métathésiophobes considèrent en fait qu'ils n'ont pas le contrôle de leur vie en vue des bouleversements constants. Et cette phobie leur empêche de changer quoi que ce soit dans leur vie.
La peur de l'inconnu – C'est la raison la plus courante de la résistance au changement. Pour faire en sorte que vos équipes aillent de l'avant et changent leurs habitudes, mieux vaut qu'elles sentent que ce qui est vraiment dangereux, c'est de ne rien changer.
La peur est une émotion ressentie en présence ou dans la perspective d'un danger ou d'une menace. Elle est un instinct de conservation provoqué par l'analyse du danger et elle permet au sujet de le fuir ou le combattre.
La peur est un sentiment qui accompagne la prise de conscience d'un danger ou d'une menace. Grâce à ce sentiment, le cerveau réagit instantanément en donnant les commandes nécessaires au corps physique afin que ce dernier soit en mesure de faire face à la situation qui représente un danger, une menace.
Les émotions de base (colère, peur, tristesse, dégoût, joie, surprise) sont pour la plupart associées à une activité accrue dans la poitrine. Cela correspond à des modifications dans le rythme respiratoire ou cardiaque. Ce sont aussi celles qui provoquent les sensations physiques les plus fortes.
Lorsque nous vivons un changement majeur, nous ne remettons pas en question les fondements de notre personnalité, mais nous modifions notre environnement et perdons nos anciens repères, ce qui engendre un fort sentiment d'insécurité.
Cet exemple très simpliste illustre parfaitement le phénomène de résistance au changement : crainte, perte d'équilibre momentanée, méconnaissance du challenge, sentiment d'abandon pour certains qui devront faire face seuls, deuil du temps d'avant, doute sur la réussite, etc.
A partir de trois conférences sur le changement, ce livre propose un essai court et décapant sur la problématique du changement : idées reçues sur le changement, changement de soi, changement de l'autre, changement des organisations.
Il est important de se dire que changer ne dépend que de nous ! Mais alors, comment fait-on pour changer ? Il faut commencer par vouloir bien changer son système de croyances et de fonctionnement. Vous avez un fonctionnement, une vision de la vie qui vous sont propres et il va falloir en modifier votre perception.
Le terme de résistance au changement désigne tout comportement ou toute attitude indiquant le refus de soutenir ou d'apporter une modification à un projet de changement. Dans les organisations, cette résistance au changement est souvent mise en avant lorsqu'un projet n'avance pas.
Dans la peur, quelque chose de nuisible s'approche, mais susceptible de se dissiper. L'angoisse, au contraire, n'est pas sentiment d'un être menaçant du monde, elle vient de l'être-au-monde lui-même. La source de l'angoisse n'est pas une nuisance particulière, mais quelque chose de totalement indéterminé.
Avoir peur du changement, c'est normal
Parce que la peur n'est qu'un des nombreux visages de cette résistance. Nous résistons quand nous refusons ce qui se passe à l'intérieur ou autour de nous, quand nous luttons contre nous-même ou contre les autres, quand nous nions ce qui est.
Ne cherche pas à comprendre les autres, sois juste l'observateur de leur façon d'être au monde. Dis-toi que cette personne a quelque chose à t'apprendre, alors détends-toi. Tu n'as pas à justifier, tout comme elle n'a pas non plus à se justifier.
Tous les changements de personnalité et de comportement ne sont pas dus à des troubles mentaux. Ils peuvent également être causés par des drogues (notamment en cas de sevrage ou d'effets secondaires), des troubles qui touchent principalement le cerveau ou des troubles systémiques affectant le cerveau.
Les choses sont très différentes en cas de psychotraumatismes répétés. «Ils attaquent la capacité du cerveau à fabriquer du sens, c'est-à-dire à intégrer les différents processus cognitifs, émotionnels, physiques, en un tout cohérent.
Par exemple, pour changer les comportements, inclure plus d'activité physique peut améliorer l'espérance de vie, le contrôle du poids, et stimuler la santé mentale. Il est également connu pour réduire le risque de certaines maladies comme le diabète de type 2, de maladies cardiovasculaires et de certains cancers.
2 Les glandes surrénales sont localisées au-dessus des reins et libèrent les hormones de la peur dont l'adrénaline. Comment, alors, l'amygdale infuse-t-elle la peur dans l'organisme ? En stimulant une autre structure du système limbique, l'hypothalamus.
Elle inhibe nos premières réactions physiologiques. Le système nerveux sympathique prend alors le relais et accélère notre rythme cardiaque et notre souffle, afin que nous puissions faire face à la situation.
Le stress émotionnel, comme celui provoqué par les émotions bloquées, n'est pas seulement lié aux troubles mentaux, mais aussi à des problèmes physiques comme les maladies cardiaques, les troubles intestinaux, les maux de tête, l'insomnie et les troubles auto-immunes.