Sur les raisons invoquées de décrochage, cette étude met en exergue trois facteurs qui sont liés : le manque de motivation, les mauvais résultats scolaires et la mauvaise estime de soi.
Ils sont employés par leurs familles elles-mêmes, des familles qui ont besoin de tous les bras disponibles pour les récoltes, la surveillance des troupeaux, le ménage, la cuisine ! D'autres enfants travaillent hors de chez eux : ils récupèrent du fer dans les décharges, lavent des voitures, cirent des chaussures…
Les parents interrogés sur les raisons de la déscolarisation de leurs filles invoquent souvent des questions d'argent (frais de scolarité et coûts de renoncement), les mariages et grossesses précoces, des apprentissages insuffisants à l'école et une perte d'intérêt pour les études.
La première cause de démotivation invoquée par les élèves eux-mêmes – qu'ils soient ou non décrocheurs, d'ailleurs –, c'est l'ennui. « Beaucoup d'élèves s'ennuient à l'école, c'est une réalité et elle n'a rien d'étonnant !
Essentiellement, les filles décrochent pour des raisons liées à des problèmes familiaux alors que les garçons quittent l'école pour des raisons liées à des problèmes vécus à l'école et pour l'intérêt que suscite le travail.
Le décrochage scolaire : les conséquences
Au niveau individuel, déjà, les élèves en situation de décrochage scolaire sont plus à même de développer des troubles du comportement et notamment des troubles au niveau psychologique et mental. L'isolement social et la dépression se retrouvent ainsi plus souvent ici.
Une qualification ou un diplôme rapporte gros!
En moyenne, le salaire des diplômés du secondaire est 35% plus élevé que celui des décrocheurs. De plus, le taux de chômage est deux fois moindre. Voilà de bonnes raisons pour rester à l'école!
La démotivation scolaire peut apparaître à n'importe quel âge et à n'importe quel moment du parcours académique de l'enfant. Elle se caractérise par un désengagement visible du jeune dans les activités scolaires et pour ce qui touche à l'apprentissage de manière générale.
L'apathie est définie par un manque d'intérêt et/ou d'envie pour les expériences et les actions de la vie qui s'apparentent plus à l'attente de la composante motivationnelle, tandis que l'aboulie représente l'incapacité (vécue douloureusement par la personne) à mobilier sa volonté.
Ces impacts négatifs peuvent être de nature psychologique (anxiété, stress, perte de motivation scolaire, image de soi négative, sentiment d'impuissance, idéations suicidaires, etc.) ou sociale (rejet par les pairs, isolement social, marginalisation).
Elles contraignent les adolescentes à quitter l'école. Elles sont la conséquence des mariages précoces et forcés, des violences sexuelles et du non-accès à la contraception et à l'avortement.
Coopérer avec les enseignants pour éviter que son enfant décroche. Pour lutter contre la déscolarisation et l'exclusion, il est important de favoriser une collaboration étroite école-famille. Un dialogue régulier entre les équipes éducatives et les parents d'élèves permet en effet d'éviter l'abandon scolaire précoce.
Sans s'y substituer, la déscolarisation prend place à côté de l'échec scolaire comme problème social. Elle manifeste un déplacement du rôle politique et social de l'école ainsi que de la définition de la justice sociale.
Le travail des enfants est essentiellement conduit par la pauvreté des familles et des communautés mais il est aussi le produit d'autres facteurs : les normes sociales qui le tolèrent, le manque d'emplois décents, la migration et les situations d'urgence.
Le travail constitue pour un jeune le meilleur moyen pour la satisfaction de ses besoins psychologiques, sociaux et économiques.
On travaille pour gagner sa vie, pour exister socialement (être connu et reconnu), voir des gens et enfin pour faire des choses qui nous intéressent : soigner, enseigner, construire ou réparer, faire la cuisine, écrire, etc.
Soyez positive
Pour aider quelqu'un à retrouver sa motivation, il est essentiel de l'encourager afin de renforcer sa confiance en lui. Soyez attentive, et faites-lui remarquer ses petits succès. Sans tomber dans la flatterie, n'hésitez pas à souligner ses qualités.
Pourquoi on a envie de rien ? Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.
Elle améliore la santé et les moyens de subsistance, contribue à la stabilité sociale et stimule la croissance économique à long terme. Elle est aussi essentielle à la réalisation de chacun des 17 objectifs de développement durable.
En plus d'instruire et de qualifier, l'école est un milieu de vie où les élèves interagissent et vivent plusieurs situations qui sont des occasions d'apprendre à vivre en société : amitiés, relations amoureuses, relations égalitaires.
Il faut lui parler et l'écouter, sans le culpabiliser. Retrouver du plaisir. Et si cela persiste, n'hésitez pas à consulter un pédopsychiatre ou un psychologue scolaire pour faire le point et comprendre ce qui se passe, avant de se lancer dans des bilans.