Alors quand l'enfant est en situation de stress, il enclenche ce réflexe conditionné et expérimenté dès la naissance. Il y a ici une recherche un peu implicite de désamorcer l'interlocuteur.» En clair, quand il se fait disputer, l'enfant se sent gêné, a peur et a sur le moment surtout besoin d'être rassuré.
Ce sourire n'est ni une technique de manipulation ni un signe de provocation mais une réponse non consciente et instinctive : l'enfant, stressé et décontenancé, se met à sourire pour faire diminuer le niveau d'agressivité de son parent énervé.
Il pose son œil tout neuf sur le monde qui l'entoure et ce « rire primal » est à la fois une réaction d'étonnement et d'inquiétude que peut faire naître chez lui cette nouvelle découverte. « Le rire est alors à interpréter comme un mécanisme de défense », constate Anne Bacus, psychothérapeute (2).
Certains enfants aiment faire rire; ils sont sensibles aux réactions des autres. Il s'agit d'un aspect de leur tempérament qui leur permet de socialiser. Faire rire est une manière pour eux d'entrer en relation avec les autres, de se faire des amis et d'être apprécié, tout en exprimant leur créativité.
Votre enfant explore des situations provoquant vos réactions. Curieux , il a envie de découvrir le monde et a du plaisir à expérimenter sur les objets qui l'entourent... mais aussi sur ses parents ! Ce qu'il faut faire. Surtout, ne lui dites pas qu'il est méchant... vous risquez de le figer dans ce comportement.
L'idéal étant pour l'enfant d'avoir un endroit à lui avec des jouets ou des doudous réconfortants. Si la crise se passe en famille ou chez des amis, s'isoler avec l'enfant est une solution. Parfois, l'intervention d'une tierce personne va calmer la crise.
l Qu'est-ce que le syndrome d'Angelman ? Le syndrome d'Angelman se caractérise par un déficit intellectuel et moteur sévère, une absence de langage, une jovialité et des accès de rire, des troubles de l'équilibre, un trem- blement des membres, une épilepsie et des troubles du sommeil.
Respiration par le ventre
Souvent, lorsque l'on est stressé, la respiration devient superficielle et se fait au niveau supérieur de la cage thoracique plutôt que par le ventre ou l'abdomen, alors que la respiration abdominale a un effet apaisant et nous aide à oxygéner nos poumons.
Ajustez vos attentes. Commencez par une courte promenade, question de lui faire vivre un succès. Vous pourrez augmenter le degré de difficulté petit à petit. J'aimerais terminer en vous parlant de l'ignorance intentionnelle face à certains comportements.
Un enfant hypersensible est souvent envahi par ses émotions et réagit fortement à différentes situations.
Le rire nerveux survient lorsque le corps, soumis à une trop grande tension, évacue celle-ci par la production d'endorphine ou hormone du bien-être que le rire induit.
Si un bébé crie, c'est qu'il a besoin de vous, il cherche à communiquer par ce biais. Gardez en tête que le bébé n'a aucun autre moyen à sa disposition pour communiquer. Le cri va lui permettre d'exprimer un inconfort (froid, sommeil, faim,…) ou un besoin de réconfort (être dans les bras, en peau à peau).
La frustration, la fatigue et la faim sont les causes principales des accès de colère.
Ils déterminent des règles à leur manière, et s'y tiennent. En organisant le jeu, ils entrent dans une sorte de « négociation ». C'est un avant-goût de leur future vie sociale d'adulte. Quand ils « jouent à la bagarre », les enfants apprennent aussi à se maîtriser et à contrôler leurs impulsions.
La colère peut arriver seule, à la suite de la présence d'un irritant, d'un besoin non satisfait, ou d'un désir non respecté. Mais elle peut aussi être un moyen de libérer d'autres émotions enfouies telles que la peur, l'angoisse, la tristesse…
Restez à l'écoute de votre enfant et posez-lui des questions si vous croyez qu'il ne se sent pas bien. Aidez-le aussi à mettre des mots sur ses émotions. Le fait de nommer et de reconnaître les émotions de votre enfant lui montre que ses émotions sont importantes et qu'elles ont le droit d'exister.
Dites-lui, par exemple : « Tu as peur. Je sens ton coeur qui bat vite. » Cela rassurera votre enfant et fera diminuer son anxiété. Ne minimisez pas la peur de votre tout-petit même si elle vous semble exagérée, car elle est bien réelle pour lui.
l Qu'est-ce que le syndrome de Dravet ? Le syndrome de Dravet est une épilepsie grave de l'enfant, d'origine génétique, qui dé- bute avant l'âge d'un an par des crises convulsives (qui se manifestent par des secousses musculaires avec une perte de connaissance), souvent déclenchées par de la fièvre.
Il se manifeste par une régression rapide des acquis après 6 à 24 mois de développement normal. Les petites filles malades ont une déficience intellectuelle sévère et présentent des complications multiples, dont des troubles respiratoires et cardiovasculaires.
Le syndrome de Diogène est une affection caractérisée par: tendance à l'accumulation d'objets (syllogomanie). Ces objets sont accumulés au domicile du patient à un point tel qu'ils peuvent encombrer l'ensemble du domicile, ne laissant qu'un espace extrêmement faible pour la vie quotidienne.
Rester calme. Faire de l'ignorance intentionnelle (ne pas lui accorder d'attention, ne pas le regarder, ne pas lui parler, bref, il fait sa crise sans spectateurs). Vous pourriez aussi opter pour l'amener dans un endroit calme pour qu'il fasse sa crise. Attendre qu'il soit redevenu calme avant d'aller le revoir.
Prenez le temps d'écouter ses avis, de le laisser donner son opinion et de considérer celle-ci. Remarquez ses champs d'intérêt ainsi que ses besoins et intervenez en ce sens. Un enfant qui se sent écouté et respecté par l'adulte sera enclin à respecter les consignes et à collaborer.
Tentez de mettre des mots avec lui sur les raisons de ce « caprice », aidez-le à organiser sa pensée. Expliquez-lui la situation. Plus grand, aidez-le à verbaliser son mal-être. A partir de 5-6 ans, les « caprices » peuvent exprimer sa difficulté à trouver sa place.