La cruauté pathologique peut apparaître chez l'enfant dès la marche. Elle est en partie la conséquence d'un échec du « travail de l'emprise » : le sujet ne rencontre pas un environnement qui se laisse transformer en double de soi tout en restant lui-même. Surtout, cet environnement se montre lui-même cruel.
Résumé — Dans le vocabulaire psychanalytique, le terme sadisme désigne à la fois une tendance primaire, une pulsion partielle et une perversion caractérisée. Dans la plupart des cas, les deux premières s'intègrent dans la vie psychique, mais il arrive qu'elles donnent naissance à une perversion.
“Méchant”, “gentil”…
Le rôle des parents et des éducateurs est de lui montrer que les choses ne sont pas aussi simples : un camarade de classe peut être “très méchant” à la récré du matin et “super copain”, l'après-midi. Alors aidons-le à affiner sa pensée, en lui posant des questions : “Tu dis qu'il est méchant.
Il peut y avoir plusieurs raisons qui poussent les enfants à détruire les objets qui les entourent ou du moins à ne pas y faire attention. Une des raisons possibles peut être le comportement du parent envers ses propres choses. Il ne faut jamais oublier que les enfants apprennent par imitation.
Si un enfant frappe ses parents, il tente peut-être de les repousser pour exprimer son besoin de s'individualiser. Il peut avoir l'impression que les câlins l'empêchent de jouer et d'explorer son environnement de façon autonome.
Un enfant agressif peut l'être parce qu'il se sent rejeté, en manque d'attention. L'arrivée d'un bébé dans la famille, par exemple, peut être source d'angoisse et de frustration. Il peut dès lors développer de la colère et adopter un comportement qui attirera l'attention sur lui.
Cette volonté de faire du mal peut être due à des traumatismes liés au passé, à une volonté de revanche, ou au fait de vouloir montrer qu'on a l'ascendant sur l'autre. Il y a toujours une raison derrière un acte de méchanceté, aussi saugrenue ou incompréhensible soit-elle.
« Un enfant méchant, c'est aussi un enfant qui ne veut jamais jouer avec moi, ou alors, quand il veut bien, ça finit toujours par une bagarre. » « Un enfant méchant c'est un enfant malheureux. Je veux dire qu'il ne le fait pas vraiment exprès de ne pas être gentil, c'est juste qu'il a eu des problèmes dans sa vie. »
Le trouble du sadisme apparaît dès l'adolescence et en grande majorité chez les garçons. Ce trouble s'accompagne souvent de traits de personnalité narcissique ou antisociale. Le sadisme sexuel est le fait d'infliger une souffrance physique ou psychologique (humiliation, terreur...)
Origine du terme
Le terme est issu du nom de l'écrivain français Donatien Alphonse François, marquis de Sade (1740-1814). La première définition apparait dans le Dictionnaire Universel de Boiste, huitième édition,1834, revu et augmenté par Charles Nodier, 20 ans à peine après la mort du Marquis de Sade.
Longtemps considéré comme un diagnostic à part entière en terme de troubles de la personnalité, le sadisme est aujourd'hui plutôt un type de comportement, qui entre en compte dans différents troubles comportementaux.
"On ne va pas vraiment guérir d'une blessure de rejet. On ne peut pas l'effacer ou l'oublier. Cette blessure fait partie de nous et il faudra apprendre à vivre avec. L'idée est de la cicatriser pour s'épanouir, voire même d'en faire une force et une marque de positivité, rétablit Aline Nativel Id Hammou.
Il ne survient pas par accident ou par simple perte de contact. L'éloignement est souvent fondé sur des problèmes persistants. Il est peu probable qu'une personne décide soudainement de prendre ses distances avec quelqu'un de sa famille. On parle généralement d'une accumulation de conflits et de situations négatives.
Une des causes principales de cette impression d'être exclu provient d'un manque affectif pendant l'enfance. La croyance va ensuite se renforcer à travers des pensées et des paroles telles que « je suis de trop », « je ne me sens pas à ma place », « on ne veut pas de moi car je suis différent »,…
Ou des mères dévorantes, qui vivent au travers de leur enfant tout ce qu'elles-mêmes n'ont pas vécu… et le condamnent à refouler ses propres désirs pour combler les leurs. Amour absent, insuffisant ou, au contraire, envahissant, étouffant, l'amour déséquilibré d'une mère peut plomber une vie entière.
"Être une bonne mère, c'est être une mère suffisamment bonne”, disait Donald Winnicott, éminent pédiatre et psychanalyste anglais (1896-1971). Une mère sachant répondre aux besoins et désirs de son enfant, sans les ignorer... ni les devancer. Il faut le clamer haut et fort, la mère parfaite n'existe pas.
Nous avons parlé avec Stéphanie Deslauriers, psychoéducatrice, qui nous explique qu'un enfant qui manipule ses parents le fait en général parce qu'il désire obtenir quelque chose ou encore pour détourner l'attention du parent dans le but d'éviter des conséquences.
La gentillesse ou la méchanceté n'est pas héréditaire dans le sens où ce n'est pas transmis par les gènes. Cependant, les enfants ont tendance à ressembler à leurs parents lorsqu'ils ont été élevés par ces derniers.
L'idéal : établir un contrat, que vous lirez à voix haute devant lui pour lui expliquer les principales règles de la maison, à ne pas enfreindre s'il ne veut pas être puni. Autre point important : une punition ne doit jamais être humiliante. Les châtiments corporels du type gifles ou fessées sont ainsi déconseillés…
D'ici là, vous pouvez également prendre un moment calme avec lui pour lui parler de son intervention, les émotions qui ont pu être ressenties (peur, nervosité), les siennes mais aussi les vôtres en tant que parent.
Le rejet, l'abandon, l'humiliation, la trahison et l'injustice : cinq blessures fondamentales à l'origine de nos maux, qu'ils soient physiques, émotionnels ou mentaux. Lise Bourbeau, grâce à une description très détaillée de ces blessures, nous mène vers la voie de la guérison.