"C'est une réaction très instinctive, nerveuse et pas du tout réfléchie comme ce peut être le cas chez l'adulte, explique la psychologue. Spontanément, sous l'effet du stress, il amorce un sourire pour désamorcer l'émotion de l'interlocuteur en face de lui."
Sourire ou rire quand il se fait gronder, est alors le moyen pour lui de gérer la tempête émotionnelle qui monte. Ce réflexe se manifeste d'ailleurs encore chez certains adultes, face à la réception d'une mauvaise nouvelle ou face à une source de stress.
Ce sourire n'est ni une technique de manipulation ni un signe de provocation mais une réponse non consciente et instinctive : l'enfant, stressé et décontenancé, se met à sourire pour faire diminuer le niveau d'agressivité de son parent énervé.
Instinct de survie
Il se met alors à rire ou sourire pour désamorcer le mécontentement de celui qui le gronde. En effet, s'il a bien retenu quelque chose, c'est que quand vous souriez, rigolez, parlez calmement, vous êtes heureux et lui, ne risque rien.
Pourquoi fait-il ça ? Il arrive à l'âge où il prend conscience de son individualité, il sait qu'il ne pense pas toujours comme ses parents ou comme les autres adultes, il cherche à former sa propre personnalité en vous montrant qu'il ne suit pas vos règles.
Des experts ont démontré que les enfants de 3 ans piquaient des colères encore plus terribles, et selon des études récentes, elles seraient engendrées par le temps qu'ils passent devant les écrans… Deux ans, l'âge redoutable et redouté par les parents du fait des nombreux caprices que font leurs bambins !
Nous avons des émotions bloquées et les voir chez nos enfants nous exaspère/frustre. Nous nous interdisons d'exprimer nos émotions et ne supportons donc pas celles de nos enfants. Nous ressentons une émotion à la place d'une autre : la colère se déclenche pour cacher une ancienne tristesse par exemple.
Il ne faut pas crier mais se faire comprendre. Il est essentiel de se mettre à la hauteur de l'enfant pour lui parler et de capter son regard même si cela implique de lui tenir le visage. Chez les plus jeunes, il ne faut pas uniquement punir. L'apprentissage des règles passe surtout par des explications.
À retenir. La discipline vise à éliminer les comportements non acceptables d'un enfant, mais surtout à renforcer ses bons comportements. Même si la punition est parfois nécessaire, il ne faut pas l'utiliser trop souvent. Mieux vaut renforcer les bons comportements que de punir les comportements inacceptables.
Des signes précoces ? Avant de chercher l'origine de la psychopathie, il faut savoir que ce trouble de la personnalité n'est constaté que chez les adultes, lorsque justement la personnalité est définitive. Il n'existe donc pas de "psychopathes" adolescents et enfants.
Inutile de crier ou frapper l'enfant : lui retirer pendant quelques secondes ce qui est le plus important au monde pour lui, notre attention, suffit à le stopper. On recommande de ne jamais pratiquer le retrait avant 3 ans, plus après 6 ans, et de commencer par deux ou trois secondes.
D'après cette étude, publiée par Frontiers of Psychology, les bébés pleurent dans les bras de certaines personnes car elles leur font peur. Et s'ils ont peur d'elles, c'est qu'ils les trouvent particulièrement laides.
Rieur : Définition simple et facile du dictionnaire.
Donc le rire nerveux est le résultat d'un stress, d'une fatigue ou d'un malaise que notre corps cherche à exprimer et évacuer. Il permet ainsi d'éliminer ses pensées négatives et ses sources de tension.
L'aliénation parentale se décrit comme un phénomène dans lequel un des parents se livre à des comportements aliénants, influançant l'esprit de l'enfant afin de favoriser chez lui le rejet injustifié et la désaffection à l'égard de l'autre parent.
Le manque de respect au travail peut être lié à des émotions comme la colère, la tristesse, mais également la joie ou la peur. En effet, la colère conduit une personne à ne pas se sentir respectée. La tristesse traduit un état de manque.
Pour rester ferme dans l'éducation des enfants, il est primordial d'établir des règles. Il s'agit de délimiter clairement les conduites autorisées et celles qui ne le sont pas. Voici quelques conseils : Les règles doivent être peu nombreuses, claires et raisonnables.
Il est normal qu'un tout-petit désobéisse de temps à autre, car son cerveau en développement rend difficile le contrôle de ses gestes, de ses émotions et de ses pensées. De plus, le jeune enfant est motivé par le plaisir, c'est pourquoi il fait ce qu'il a envie de faire plutôt que ce qui lui est demandé.
Une faible estime de soi
Ce qui fonde l'autorité, c'est le sentiment de sa propre légitimité : savoir que l'on est en droit d'exprimer son désir, de demander, et parfois d'imposer. Lorsque cette représentation est claire, l'autorité en découle assez naturellement.
Comptez jusqu'à 10, respirez profondément ou buvez un verre d'eau. Rappelez-vous un moment de bonheur ou de tendresse vécu avec votre enfant. Ce souvenir libère dans votre cerveau de la dopamine et de l'ocytocine, des hormones de bien-être qui vous calmeront. Donner un câlin à votre tout-petit produit le même effet.
Des conséquences sur la confiance en soi
Cela engendre du repli sur soi, de la timidité ou au contraire des enfants qui vont se comporter comme leur 'étiquette' le leur dicte... Cela peut même provoquer de l'échec scolaire, des difficultés dans les relations aux autres, des sentiments dépressifs.
Des clés pour avoir plus de patience
Écoutez avec amour ce qu'ils veulent vous dire et cherchez une manière de leur expliquer les choses avec douceur. Être cohérent dans ses actions. Les enfants n'apprendront pas vraiment de ce qu'on leur dira être correct ou non, mais plutôt de ce que nous ferons.