1. Une perception faussée. Dans l'esprit des dirigeants d'entreprise, le handicap est associé au fauteuil roulant. La plupart sont persuadés qu'ils vont devoir réaliser des aménagements démesurés pour rendre leurs locaux accessibles et que cette opération sera forcément lourde et difficile à gérer.
Inactivité pour la majorité d'entre eux, difficulté accrue à trouver et à conserver un travail, allongement des périodes de chômage... Ces constats sont bien liés à la situation de handicap, même s'ils sont « accentués » par les caractéristiques spécifiques des personnes concernées, conclut Meriam Barhoumi.
Le principal inconvénient d'être reconnu comme travailleur handicapé est la stigmatisation sociale.
Tout employeur peut bénéficier d'aides financières en cas d'embauche d'un salarié handicapé. Les aides ne sont pas automatiques. L'employeur doit faire une demande auprès de l'Agefiph. Le dossier de demande doit prouver l'importance des surcoûts (reconnaissance de la lourdeur du handicap).
Recruter une personne en situation de handicap démontre l'ouverture de l'entreprise sur le plan humain. Cela améliore sa réputation vis-à-vis des salariés, mais aussi des clients. Cela permet de développer et de valoriser son image et sa marque employeur.
La reconnaissance de travailleur handicapé est prise en compte pour les périodes situées avant le 31/12/2015. Une majoration du montant de votre retraite anticipée est accordée si vous ne réunissez pas la durée d'assurance maximum (aussi appelé « taux plein ») au régime général.
Vous pouvez aussi partir en retraite avant l'âge de départ minimum normal et dès 60 ans si vous vous trouvez dans l'une des 2 situations suivantes : Soit vous êtes atteint d'une incapacité permanente au moins égale à 10 % à la suite d'une maladie professionnelle.
Ce qui caractérise une personne handicapée est donc la gravité et la persistance dans le temps de son incapacité ainsi que les risques de rencontrer des obstacles dans son quotidien. Pour sa part, le terme « personne en situation de handicap » réfère au modèle conceptuel du processus de production du handicap.
Taux d'incapacité inférieur à 50 %
Ce taux peut permettre une reconnaissance du handicap par la MPDH, mais il n'ouvre pas droits aux allocations.
La loi du 12 juillet 1990 le précise, « le candidat à l'emploi ne peut faire l'objet d'un refus d'embauche de la part de l'employeur en raison de son état de santé ou de son handicap. » Selon cette même loi, le recruteur n'est pas apte à juger si l'état d'un candidat le rend capable, ou non, d'exercer telle ou telle ...
80% des effectifs atteints
Le bilan de la Dares dénombre 628 800 travailleurs handicapés en 2021, soit un taux d'emploi direct de 3,5% des effectifs.
augmentent le risque de pauvreté pour les personnes handicapées. Elles sont beaucoup plus susceptibles de connaître l'insécurité alimentaire, d'être dans l'incapacité de payer leur loyer, de devoir hypothéquer leurs biens pour subvenir à leurs besoins et de recourir aux aides sociales...
La discrimination à l'égard des personnes handicapées est également appelée « capacitisme ».
handicapé(e) personne handicapée; personne ayant un handicap, déficience ou limitation Il est recommandé d'utiliser ce mot comme adjectif et de placer le mot « personne » devant afin de ne pas confondre la personne avec le handicap auquel elle est confrontée.
Montant de la pension
La pension est calculée au taux plein de 50 %. Elle est attribuée à titre normal. L'assuré peut être reconnu inapte à partir de 60 ans, pour préserver ses droits aux avantages liés à la pension d'inaptitude au travail. La retraite anticipée est comparée au minimum et au maximum des pensions.
Les arrêts maladie de courte durée n'ont pas de conséquence sur le calcul de vos droits à la retraite.
À compter du 1er septembre 2023, ils peuvent bénéficier d'un départ à taux plein à 62 ans même s'ils ne remplissent pas la condition de durée de trimestres cotisés. Attention, le terme « à taux plein » est piégeant et ne veut pas dire « avec une retraite pleine ».
Les avantages invalidité sont prioritaires sur l'allocation aux personnes handicapées (AAH). Si le montant de la prestation invalidité accordée par la caisse d'assurance maladie est inférieur à celui de l'AAH, une AAH différentielle sera accordée par la caisse d'allocations familiales (CAF).
C'est la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (CDAPH) qui accorde la RQTH. La CDAPH peut vous demander de passer une visite médicale avant de prendre sa décision. La décision est rendue dans un délai variant d'un département à l'autre.