Le faux bourdon meurt quelques minutes après son accouplement avec une reine. Son système reproducteur reste effectivement accroché à la reine à l'image d'une ouvrière qui perd son dard après avoir piqué.
La destruction du nid de bourdons
Il faut utiliser ce moyen en dernier recours et seulement quand vous ne pouvez pas déplacer le nid. Plusieurs méthodes sont alors envisageables : Pulvérisez un insecticide en bombe prévu pour envoyer un jet très long et faites-le, le soir, quand les bourdons sont dans le nid.
Et peut-être avez-vous appris que le faux bourdon est en fait l'abeille mâle : une abeille qui ne semble pas débordée d'activité puisqu'il ne pique pas, ne butine pas et ne produit pas de cire.
Comme toutes les jeunes abeilles, les larves de faux bourdons sont d'abord nourries de gelée royale trois jours après l'éclosion de leurs œufs. Ensuite, les nourrices vont changer cette nourriture en mélange de miel et de pollen.
Le faux-bourdon est le nom donné à l'abeille mâle d'Apis Mellifera. Il s'agit de l'abeille domestique qui est élevé par les apiculteurs pour la production de son excellent miel ! Comparé au vrai bourdon, l'abeille mâle est d'une corpulence plus petite mais plus allongée.
Les faux-bourdons sont les abeilles mâles. Leur unique fonction est de s'accoupler avec la reine : ils ne travaillent pas, ne fabriquent pas de miel et ne piquent pas.
Les bourdons sont beaucoup moins agressifs que les abeilles. Ils n'attaquent généralement pas les humains, sauf si leur vie est menacée. Contrairement aux abeilles, le dard du bourdon ne s'arrache pas lorsqu'il pique. Il ne mourra pas suite à une piqure contrairement à l'abeille domestique.
Les bourdons ne sont pas d'un naturel dangereux dans la mesure où ils ne sont pas agressifs et ne cherchent que le pollen des fleurs. En outre, leur piqûre n'a pas de conséquences particulières, si ce n'est une douleur similaire à celle des autres insectes de ce type, comme les guêpes ou les abeilles.
Son rôle dans la colonie faux-bourdon
Les mâles sont présents dans la ruche essentiellement au printemps. Ils ne participent à aucun travail dans la colonie. On les trouve en plus grande quantité aux alentours du mois de juin, au moment des essaimages. En effet, la fonction connue des mâles est de féconder la Reine.
La guêpe est plus agressive que l'abeille et peut piquer plusieurs fois à intervalles rapprochées. Son dard est rétractable et lisse, il ne s'accroche pas quand il pénètre dans la peau, il n'y a donc aucun risque de mort après la piqûre. Seule la femelle pique car son dard fait partie de son appareil de reproduction.
Les faux bourdons sont le produit d'œufs non fécondés. C'est donc dire qu'ils ont une mère, la reine de la ruche qui a pondu les œufs, mais pas de père. Ce mode de reproduction est appelé parthénogenèse arrhénotoque.
Il peut s'agir d'un arbre creux, d'un ancien terrier dans le sol, ou encore d'une fissure dans un mur, d'une soupente de toit, voire d'un nichoir à oiseaux… Le va-et-vient des ouvrières à l'aube et au crépuscule est une façon de repérer l'emplacement du nid.
L'un de ses prédateurs dans le milieu naturel est la bondrée apivore. Des campagnols pillent ses nids. Il est également parasité par des acariens.
Ils ne piquent que par autodéfense quand ils se sentent menacés ou quand on dérange leur ruche. Lors d'une piqûre, le bourdon injecte une petite quantité de venin par le biais de son dard. Seuls les bourdons femelles (reine et ouvrières) possèdent un dard, les bourdons mâles (faux-bourdons) n'en ont pas.
Tous les bourdons vivent en sociétés comportant trois castes d'adultes : les ouvrières (femelles stériles), les plus nombreuses, la reine, en général de plus grande taille, seule femelle féconde, et les mâles.
Ils sont les plus importants pollinisateurs
De nouvelles colonies se forment chaque année, car seule la reine passe l'hiver, au printemps elle cherche un endroit pour faire son nid. Les bourdons se nourrissent de nectar et de pollen. Ils sont les plus importants pollinisateurs pour garantir la diversité des plantes.
Ainsi, les bourdons ne produisent pas de miel à proprement parler. Mais ils stockent dans des alvéoles un nectar sous une forme concentrée. Les besoins énergétiques de la colonie sont alors couverts à brève échéance et ce liquide sucré ne se conserve pas longtemps. Vous ne trouverez donc pas de miel de bourdons.
Les bourdons ne meurent pas après avoir piqué. Ils peuvent darder leur aiguillon lisse sur une même victime plusieurs fois.
Vers la fin de l'été, les femelles fertiles adultes et les mâles quittent le nid, s'accouplent. Seules les futures reines fécondées vont alors survivre à l'hiver, abritées dans un terrier au sol, tandis que le reste de la colonie meurt avec l'arrivée du froid.
Ne possédant pas de dard, le faux bourdon n'est donc pas un danger pour l'homme puisqu'il ne pique pas. Le fait que sa langue soit plus courte lui rend le butinage assez difficile. Pour ceux qui ont l'ouïe assez fine, le faux bourdon se démarque de la reine et des ouvrières par son vol plus bruyant.
La nourriture des bourdons
Les bourdons sont uniquement végétariens, quel que soit leur stade : les larves comme les adultes se nourrissent de nectar, de miel et de pollen. Comme ils sont peu frileux, ils sortent tôt en saison et sont déjà autour des chatons des saules.
Description de l'insecte en voie de disparition
Bombus dahlbomii est le plus grand bourdon de la planète : une reine peut atteindre 4 cm de long et peser jusqu'à 1,5 gramme, ce qui lui vaut le surnom de « souris volante ».
Les chercheurs ont observé que les bourdons sont tous rentrés au nid quelques heures avant minuit, et ne sont donc pas restés actifs en permanence. «Nous avons constaté que les bourdons ne tirent pas naturellement parti d'une journée continue, ce qui suggère que la 'pause nocturne' a quelque avantage», explique M.