Explications sur ce mutualisme entre deux espèces d'insectes. Les pucerons se nourrissent de sève riche en sucre. Leurs déjections sont ainsi liquides, translucides et sucrées : c'est le miellat. Les fourmis sont très friandes de ce miellat, qui peut constituer une source de nourriture importante pour elles.
Les fourmis et les pucerons entretiennent des rapports étroits, c'est fort souvent qu'on les croise ensemble sur la même plante. Ces relations sont fréquemment mutualistes, un échange de bons procédés, mais cela n'empêche pas les pucerons de se retrouver à l'occasion dans le rôle de proie.
Si une plante est enrichie avec un engrais trop azoté, elle attirera les pucerons. Il faut donc limiter les apports en engrais riches en azote.
Si les fourmis prennent soin des pucerons, c'est donc tout simplement parce qu'elles en font l'élevage pour récupérer ce miellat. Elles viennent se positionner à coté du petit insectes et avec leurs antennes, elles frottent le dos de ce dernier jusqu'à ce qu'une goutte de ce miellat sorte du puceron.
Les principaux prédateurs des pucerons sont les coccinelles (aussi bien adultes que larves), mais aussi les larves de chrysopes et de syrphes. À l'inverse, certains animaux comme les fourmis sont capables de les élever et de les protéger, pour récolter ensuite leur miellat.
La première cause d'une prolifération de pucerons est l'excès d'azote. Comme vous pourrez le découvrir sur aujardindys.fr, les engrais très azotés sont donc à éviter (sauf si une plante manque de cet élément indispensable à sa croissance).
En-dessous de 3 °C, les pucerons ne sont plus actifs mais peuvent survivre tout l'hiver si la température ne descend pas en-dessous de -5 à -12 °C, selon les espèces. A l'inverse, à partir de 30 °C et plus, ils meurent.
Parmi les auxiliaires prédateurs, les larves de chrysope et de syrphes, les larves et les adultes de coccinelles sont de gros consommateurs de pucerons de toutes espèces.
Fourmis et pucerons : un partenariat bien ficelé
En effet, les fourmis élèvent les pucerons pour consommer le miellat qu'ils sécrètent. C'est donnant-donnant ! Les fourmis aident les pucerons à se déplacer de tiges en tiges, en échange du précieux miellat.
Les pucerons n'aiment pas les odeurs fortes, et l'avantage des plantes aromatiques est qu'elles ont un parfum prononcé. Les plantes répulsives sont l'aneth, le basilic, le thym, la ciboulette, la menthe. Le purin de menthe fait partie des traitements utilisés contre les pucerons.
L'eau savonneuse fait partie des traitements anti-pucerons naturels. Parmi les savons les plus utilisés, le savon noir est la référence. Il est employé fréquemment par les jardiniers.
Le savon noir permet de lutter efficacement contre les pucerons. Pour cela, mélangez 20 cl de savon noir dans 1 litre d'eau et pulvérisez sur les insectes. Le lendemain, vous remarquerez que les pucerons sont morts, vous pouvez alors rincer les feuilles et renouvelez tous les 10 jours.
Des petits hyménoptères parasitoïdes s'attaquent aussi aux pucerons. La femelle pond un œuf dans le puceron vivant et la larve se développe à l'intérieur du corps de l'insecte, se nourrissant de sa substance.
Pour les repérer, observez particulièrement la tige et le dessus et dessous des feuilles. Le miellat accroche aussi les débris de fleurs, de végétaux et les pucerons morts qui deviennent blancs en général.
Le vinaigre blanc fait partie de ces produits à utiliser contre les pucerons. Une fois dilué avec du savon noir, il est même redoutable.
Les pucerons : dégâts sur les plantes
Et pour cause : les pucerons se nourrissent, en quantité, de la sève des plantes (leurs organes de prédilection étant les feuilles et les jeunes pousses), et pour y avoir accès, ils transpercent les tissus végétaux de leur appareil buccal. La plante se trouve ainsi affaiblie.
Après plusieurs générations apparaissent alors les premiers descendants ailés qui colonisent de nouvelles plantes de la même espèce ou, comme dans le cas du puceron noir de la fève qui change de plante-hôte, ne s'installent qu'à la fin de la saison sur leurs hôtes d'hiver, la viorne commune (Viburnum opulus) et le buis ...
Le marc de café contre les pucerons
Le marc de café agit comme un répulsif naturel contre les pucerons mais aussi les fourmis ou les limaces. Il vous suffit de récupérer le marc de café de votre cafetière et de le répandre aux pieds des plantes infestés, comme les rosiers, pour les éloigner.
Le marc de café agit ainsi comme un répulsif naturel contre les pucerons mais également les fourmis et les limaces ! Simple d'utilisation, il suffit de le récupérer dans les capsules ou cafetières. Une fois séché, le marc de café doit être répandu aux pieds des rosiers ou autres plantes infectées.
Bien que les pucerons ne puissent pas voler pendant la majeure partie de leur cycle de vie, ils peuvent échapper aux prédateurs et à l'ingestion accidentelle par des herbivores en se détachant de la plante hôte et en se jetant au sol.
Non, les pucerons ne sont pas toxiques pour l'homme.
Comme dit plus haut, il est peu probable que les pucerons cherchent activement à vous piquer. Cela ne signifie pas qu'ils sont totalement inoffensifs. Mais en tout cas, ils n'ont pas de venin.
Elles se multiplient et des nouvelles générations migrent sur le plantain(plante-hôte). Le pucerons lanigère: qui vit aussi sur des pommiers et sur l'aubépine, reste sur l'arbre et opte pour la deuxième stratégie.
Manger des insectes peut-il être dangereux pour la santé? A priori, l'entomophagie –autrement dit le fait de se nourrir d'insectes– n'est pas plus dangereux pour la santé que n'importe quel autre type de nourriture. C'est même une alimentation très répandue dans plusieurs pays du monde.
Centranthe. Cette plante arrive à pousser même dans des conditions extrêmes et elle est très rustique. Un de ses avantages est qu'elle attire les pucerons sur elle : pendant ce temps, vous êtes certain qu'ils ne vont pas ravager vos cultures.