« Une des raisons, poursuit le gérant de Comics Corner, c'est qu'on a affaire à un personnage en marge du système. Il ne fait pas ce qu'il fait par intérêt personnel : pas pour l'argent, pas pour le pouvoir ni même pour une cause politique… Il le fait parce qu'il peut le faire et parce qu'il trouve ça drôle.
La réussite du «Joker» tient enfin à la performance de son interprète qui ne tombe jamais dans la surenchère. Définitivement l'un des acteurs les plus doués de sa génération, Joaquin Phoenix («Walk the line», «Two Lovers») signe une prestation remarquable, capable de passer par toutes les émotions en un simple rictus.
Fou furieux, manipulateur, tueur sans remords : la première version du Joker (jusqu'en 1942) est assez proche de l'imaginaire collectif. Il s'assagit ensuite (jusqu'en 1954), devenant un "simple" bouffon trouvant un attrait aux farces et attrapes.
"Joker" est un film prenant mais déstabilisant, dont la morale est confuse, mélangeant maladroitement maladie mentale, lutte des classes, quête de vengeance et débat sur le rire.
Anti-héros tourmenté
Incarnant le mal absolu malgré l'absence de super-pouvoirs, le Joker reste le méchant le plus fascinant des Comics. Cette figure nihiliste ne recherche pas l'argent ni même à diriger le monde : seulement faire régner le chaos.
Destiné à être tué lors de sa parution initiale, le Joker a été épargné par l'intervention éditoriale, ce qui a permis au personnage de devenir le pire ennemi de Batman. Tout au long de ses apparitions, dont la forme évoluera avec les époques, le Joker est dépeint comme un personnage très intelligent, maître du crime.
Le Joker : l'ennemi juré de Batman se dévoile sur Pause Canap.
"J'ai regardé des vidéos de gens souffrant de rires pathologiques, un désordre neurologique qui provoque chez ces personnes un rire incontrôlable". Cette pathologie porte un nom : le rire prodromique.
Dans la dernière séquence du film, toujours avec That's Life en fond sonore, le Joker marche dans un couloir de l'hôpital, laissant derrière lui des traces de sang, puis est pris en chasse par un surveillant. Le film se conclut par un « Fin » écrit en jaune en police d'écriture typique des années 70.
Le Joker est un personnage de fiction créé par Bill Finger, Bob Kane et Jerry Robinson dans Batman #1 en 1940. On ne sait rien de lui et, avec lui, on est sûr de rien de ce que l'on croit savoir. Il est la némésis ultime de Batman, son contraire. Il se fait aussi appeler le "clown prince du crime".
Initialement introduit comme un psychopathe, maître du crime dans la ville de Gotham, il est surtout présenté comme un personnage torturé et instable. Contrairement à tous les autres méchants, il n'a rien d'extraordinaire, c'est un homme du monde qui n'agit que par démence.
Mais ce succès sera-t-il suffisant pour détrôner Heath “Why So Serious” Ledger ou Jack Nicholson ? Eh bien… N'attendons plus et découvrons le résultat : La supériorité de Ledger est incontestable : il obtient une majorité absolue (dès le premier tour), avec 51% des voix.
Mais quand le pistolet tombe entre ses mains, il se détend et se met à danser. Et quand il devient le Joker, il danse presque constamment, parce qu'il se sent libéré des chaînes de la société.
Le CNC a rendu son verdict : le très attendu "Joker" de Todd Phillips sera "interdit aux moins de 12 ans avec avertissement" en France. A quelques jours de sa sortie française, Joker a obtenu, de la part du CNC, une interdiction aux moins de 12 ans avec avertissement.
Le rire du Joker, excessif et qui s'étire démesurément dans le temps, n'est pas une invention des créateurs du personnage machiavélique. Il porte un nom : le syndrome pseudo-bulbaire. Et certaines personnes vivent au quotidien avec ce trouble.
Pour certains, la question majeure porte sur le diagnostic de la maladie mentale dont souffre Arthur Fleck, le Joker, pouvant être assimilée par la majorité du public à de la schizophrénie, en raison des symptômes psychotiques présentés par le personnage (pensées délirantes, hallucinations auditives, visuelles ou ...
Le rire pathologique s'observe notamment en cas de sclérose en plaques, de paralysie pseudobulbaire (par atteinte du bulbe rachidien qui relie le cerveau et la moelle épinière), de tumeur, de sclérose latérale amyotrophique (ou maladie de Charcot, affection dégénérative de la moelle épinière).
Avant de connaître la vérité, Arthur a bien cru être le fils de... Thomas Wayne. Donc le demi-frère de Bruce. C'est ce que sa mère prétend, elle qui a longtemps travaillé dans l'une de ses entreprises, avant que son dossier médical ne révèle que c'est faux.
Jack Napier, le prince du crime
C'est la version la plus courante. Celle qui est racontée dans le film de Tim Burton, ou dans la série animée de 1992. A la base Jack Napier est un gangster plutôt influant qui dirige le syndicat du crime.
Bruce Wayne devient Batman car le Joker, avant sa transformation, tue ses parents. Le Joker devient qui il est car Batman le pousse dans des produits chimiques.
De son vrai nom Harleen Quinzel tire son alias Harley Quinn. Sa relation amoureuse avec le Joker est marquée par l'excès. Maltraitée psychologiquement et physiquement par celui qu'elle appelle son « biquet », son « canard » ou son « poussin » selon le cas, elle revient néanmoins toujours vers lui.
Aussi malsain que cela puisse paraître, l'amour d'Harley Quinn pour le joker est inébranlable, indéfectible. Elle s'est entichée du Joker et cela joue énormément en sa faveur.
Joe Chill est le meurtrier de Thomas Wayne et de Martha Wayne. Il voulait l'argent et le collier de ses victimes. Après le double-meurtre Chill fuit en entendant Bruce crier à l'aide. Batman enquête sur un homme appelé Joe Chill et il découvre que cet homme est le meurtrier de ses parents.