La vulnérabilité aux troubles anxieux résulte toujours de l'interaction de plusieurs facteurs : génétiques, environnementaux, psychologiques et/ou développementaux. L'impact de chacun de ces facteurs varie d'une personne à une autre et, chez une même personne, en fonction des moments de la vie.
Facteurs biologiques
On suppose depuis longtemps que la génétique joue un rôle dans la survenue des troubles anxieux. Certaines personnes semblent être plus vulnérables que d'autres et avoir un risque plus élevé que la moyenne des gens d'être atteintes de l'un ou de l'autre trouble anxieux.
Personnalité anxieuse
Ces personnes ont tendance à toujours penser que le pire est probable ou du moins plausible et s'entourent alors d'un maximum de précaution pour éviter les difficultés auxquelles elles ont songé. Le moindre évènement quotidien peut ainsi devenir une affaire compliquée.
Traitements. L'anxiété généralisée est une maladie qui se soigne. Il existe des traitements reconnus pour traiter ce trouble. Les traitements permettent aux personnes qui présentent ce trouble de reprendre le contrôle sur leur vie et leurs activités quotidiennes.
Lorsque l'anxiété devient grave, donc pathologique, elle altère, voire, paralyse complètement le fonctionnement de la personne dans la plupart des domaines de son existence. Une personne souffrant d'anxiété sévère vit des difficultés considérables, tant au travail, que dans sa vie familiale, sexuelle ou sociale.
Les traitements de soutien
La régulation ventilatoire, pour apprendre à maîtriser le rythme et l'amplitude de sa respiration en cas de panique ; Les méthodes de relaxation pour gérer l'anxiété ; La gestion par soi-même, qui s'apprend pendant les séances de psychothérapie ; L'activité physique est toujours recommandée.
Le sucre et la caféine augmentent les niveaux de sérotonine dans le cerveau et peuvent conduire indirectement à des attaques de panique chez les personnes anxieuses.
Si vous souffrez d'une anxiété légère, avec difficulté d'endormissement et phases de nervosité, la relaxation peut vous aider : la pratique du yoga, de la relaxation, de la méditation, de l'hypnose ou auto-hypnose, mais aussi du sport… est efficace pour lutter contre les tensions physiques et les troubles du sommeil.
Les angoisses nocturnes sont souvent le reflet d'une frustration, d'un stress important ou de problèmes persistants. Des facteurs environnementaux, psychologiques, physiologiques ou encore génétiques peuvent aussi en être à l'origine. En présence de l'un ou plusieurs de ces symptômes, consultez votre médecin.
Outre les troubles émotionnels, les troubles physiques liés à l'anxiété sont souvent des maux de tête, des douleurs musculaires, des maux de ventre, des nausées, des palpitations, des difficultés à respirer, une transpiration inhabituelle.
L'accélération du rythme cardiaque « donne l'impression que le cœur bat de façon irrégulière ». Le pouls est même perceptible « dans les tempes et au niveau du cou » ; Les signes vasculaires correspondent à « des sensations de froid ou de chaud, à des frissons, les mains moites, des sueurs, la bouche sèche ».
L'anxiété devient pathologique lorsqu'elle perturbe de manière non négligeable la vie du sujet ; généralement, dans ce cas, des symptômes somatiques s'associent aux peurs : oppression thoracique, palpitations, sueurs, tremblements, gorge serrée, difficulté à déglutir… L'anxiété et l'inquiétude font partie de la vie.
"Ce stress qui persiste et rend votre vie impossible"
Quand l'angoisse persiste et va en grandissant, quand elle ne laisse plus de répit, quand un phénomène d'anxiété s'installe sans raison apparente, qu'il commence à vous gâcher la vie, cela devient un "Trouble Anxieux Généralisé", un TAG.
De fait, estiment les auteurs de l'étude, les singes, et par conséquent les humains, transmettent leurs gènes sujets à l'anxiété à la prochaine génération. Ainsi, ils affirment même qu'environ 35 % des tendances à l'anxiété peuvent être expliquées par des affaires familiales.
Tout comme l'anxiété, l'angoisse peut être associée à l'anticipation d'un danger ou à sa conséquence. Cependant, contrairement à l'anxiété, l'angoisse est toujours accompagnée d'une réponse physique qui se manifeste par un sentiment de constriction ou d'oppression.
Dans tout problème d'anxiété il faut avant tout consulter un psychiatre, qui est médecin, afin de poser un diagnostic psychiatrique et éliminer d'abord une cause somatique. Dans le cas d'une origine psychique à l'anxiété ou au stress, la prise en charge peut comprendre: traitement médicamenteux.
L'anxiété peut aussi être un symptôme d'affections plus importantes, comme une phobie ou un trouble obsessionnel compulsif. Enfin, ce trouble peut être une alerte d'un stress prolongé suite à un événement traumatisant.
Pour se relaxer, et aider à apaiser les tensions et retrouver un sommeil de qualité, vous pouvez miser sur une infusion aux plantes anti stress. Parmi les ingrédients les plus efficaces : le bigaradier aux vertus apaisantes, la mauve, relaxante, la passiflore, anti-anxiété et la camomille pour mieux dormir.
Qu'est-ce qu'une crise d'angoisse ? Une crise d'angoisse est un épisode imprévisible de peur intense qui déclenche des symptômes physiques violents. Elle se caractérise par une forte crise de panique associée à une impression de mort imminente et de perte de contrôle de soi.
En résumé, la dépression est un sentiment de mal-être provenant du passé et de l'intérieur de la personne, tandis que l'anxiété est un sentiment de peur en lien avec des éléments extérieurs qui peuvent ou non avoir lieu dans le futur.
Trois antidépresseurs ont récemment démontré leur efficacité dans l'anxiété généralisée: la venlafaxine, la paroxétine et l'escitalopram.
Anxiolytique léger : exemples, quelles indications ? Il n'y a pas d'anxiolytique anodin. "Toutefois l'oxazepam (Seresta®) a une durée d'action plus courte et est souvent prescrit chez la personne âgée.
La dépression sévère mélancolique (niveau le plus élevé de dépression) : forme très douloureuse, avec perte d'intérêt total pour le monde extérieur, incapacité à aimer, perte d'estime de soi, autodépréciation constante…