Pourquoi fait-on plus d'enfants quand on est pauvre ? Au niveau mondial, le taux de natalité est surtout corrélé avec le taux de mortalité infantile. Le taux de mortalité infantile est directement relié à la richesse du pays… C'est aussi fortement corrélé avec la possibilité de contraception.
On sait aussi qu'une famille ouvrière française a en moyenne 2,3 enfants et une famille cadre 2,2 enfants[3]. Une famille britannique a en moyenne 1,8 enfant, quel que soit son milieu social[4]. Les moins fortunés ne font pas plus d'enfants que les autres.
Transmettre des valeurs et une histoire
Plus nombreux, 69% des Français affirment pour leur part faire des enfants par devoir et par désir de transmission. « Faire un enfant, c'est laisser son empreinte sur Terre. Cela permet de faire perdurer sa famille et de transmettre son histoire », confie Arnaud, 36 ans.
Une explication? Les chercheurs ne se risquent pas jusque-là. La baisse du nombre d'enfants par famille, à mesure qu'un pays sort de la pauvreté, semblait, elle, claire et nette: le principal facteur étant l'association entre la hausse de la richesse et la hausse du taux d'éducation des femmes.
La polygamie dans une société peut contribuer à une fécondité élevée, car elle tend à maximiser le temps passé par les femmes dans le mariage (au sein des sociétés où le mariage a lieu à un âge relativement jeune et où le remariage est fréquent après un divorce ou un veuvage), et donc au fait d'avoir des enfants.
Parmi les domaines que les sociétés traditionnelles africaines considéraient comme vitaux, l'éducation de l'enfant occupait une place capitale. Car leur reproduction idéologique en dépendait. Dès son plus jeune âge, l'enfant était socialisé aux normes coutumières.
Quel est le problème démographique de tous ces pays ? Le problème, c'est tout simplement le vieillissement de la population, alors que ces pays ne veulent plus faire appel à l'immigration. Le taux de fécondité en France est tombé à 1,87 enfant par femme. Ça veut dire que la population n'augmente plus.
Selon le modèle le risque de ne pas parvenir à avoir de grossesse est de 8 % à 30 ans, 15 % à 35 ans, puis 36 % à 40 ans. Le taux de fausse-couche augmente lui aussi sensiblement avec l'âge : il est de 12 à 15% avant 30 ans, il atteint presque 30% entre 40 et 44 ans (3).
Ils se sont particulièrement intéressés aux déclarations de 12.000 parents sur la gestion de leur temps libre et leur état émotionnel général. Il en ressort de manière très claire que les enfants sont sources de joie pour les pères, quand ils procurent du stress aux mères.
59 % des parents de familles nombreuses invoquent la volonté d'alimenter un esprit de solidarité familiale. Il arrive aussi que les parents agrandissent leur famille pour avoir une fille ou un garçon dans une fratrie composée uniquement de filles ou de fils.
En 2017, 40 % des habitants de France métropolitaine ont un niveau de vie inférieur à 1 551 euros mensuels. Un peu plus d'un tiers d'entre eux sont pauvres : leur niveau de vie est inférieur à 60 % du niveau de vie médian, soit 1 041 euros par mois.
3284 euros : le salaire minimum pour vivre décemment en famille en France - Magicmaman.com.
De manière générale, la pauvreté est définie comme “l'insuffisance des choses nécessaires à la vie”. Le pauvre est celui “qui n'a pas le nécessaire”, et donc l'enfant pauvre serait “une personne en bas âge qui n'a pas le nécessaire pour vivre”.
“Avoir des enfants permet de transmettre des copies de ses gènes au cours des générations. Sans succès reproductif, l'individu disparaît”, explique sur LaLibre.be Serge Aron, biologiste et chercheur à l'Université Libre de Bruxelles.
C'est d'avoir un bon équilibre affectif autour de soi. Il n'y a pas d'âge pour commencer à être heureuse et heureux alors qu'il y a un âge qui détermine l'arrêt de la maternité. En profondeur, il y a une promesse qu'on se fait à chacun : c'est se réaliser soi-même.
Pourquoi les enfants sont-ils constamment heureux ? Selon Kyan, c'est l'endorphine sécrétée pendant l'effort qui permet aux enfants d'être dans une bulle de bonheur. Le comique va même faire un parallèle assez audacieux entre l'enfant en permanence joyeux et l'adulte défoncé.
Légalement, l'âge de procréer en France est fixé à 50 ans maximum pour les femmes. Un « âge physiologique » auquel les grossesses naturelles et spontanées sont encore possibles. En revanche, au-delà de 43 ans, l'Assurance maladie ne prend plus en charge les soins engagés dans le cadre de la procréation assistée.
L'âge idéal, pour les mères et pour la médecine ? D'après le sondage de l'Institut des Mamans, pour 65% des mères, l'âge idéal au premier enfant se situe entre 25 et 29 ans. Ce qui surprend d'emblée le Pr Tournaire, obstétricien. « Cette tranche d'âge, c'est en fait celle de la grossesse rêvée.
La meilleure tranche d'âge pour tomber enceinte se situerait donc entre 20 à 25 ans, mais il semble que tout le monde ne soit pas d'accord. Au Royaume-Uni, une étude publiée récemment dans le Health and Social Behaviour Journal suggère une fourchette entre 25 et 30 ans comme âge idéal, ou 34 ans.
Avec un taux de fécondité de près de 7 enfants par femme, le Niger est le pays avec le plus haut taux de fécondité, suivi du Mali.
Les causes : une baisse de la natalité et une hausse de la mortalité, due au vieillissement de la population.
Cette baisse s'explique principalement par la diminution de la population féminine en âge de procréer. Les femmes âgées de 20 à 40 ans, les plus fécondes, sont de moins en moins nombreuses depuis le milieu des années 1990 (8,4 millions en 2016, contre 9,2 millions en 1996).
La famille traditionnelle en Afrique
Traditionnellement, la famille comprend les parents, les enfants, les grands-parents, les oncles et tantes, les frères et sœurs, tous pouvant avoir leurs propres enfants et d'autres personnes à charge (Mbiti, 1969 ; Ocholla-Ayayo, 1970 ; Obunga, 1988).
Longtemps isolé du reste du monde, le continent africain a cultivé un héritage culturel profond qui se traduit par des rituels religieux, la pratique de la danse et de la musique. Les représentations artistiques sont omniprésentes lors de fêtes ou d'événements festifs.