Il emprisonne un grand nombre de personnes et va redéfinir les règles de l'île. Les rastas considèrent alors que leur terre devient un « enfer terrestre », une terre de captivité et d'esclavage. L'île devient alors la Babylone des Caraïbes, le symbole de leur emprisonnement.
Babylone, qui signifie en akkadien la « Porte des Dieux », est connue depuis le IIIe millénaire. Capitale politique du royaume d'Hammurabi (1792-1750), elle devient la plus grande ville de Mésopotamie au Ier millénaire av.
Un lieu de débauche, une offense à Dieu
Sa ziggourat, édifice à étages haut de 90 m, inspire la tour de Babel, symbole de la prétention des hommes à défier Dieu. La Bible présente la cité comme un lieu de débauche, « la mère des prostituées et des abominations de la terre ».
Pourtant, à peine 60 ans plus tard, le 12 octobre 539, Cyrus le Perse fait son entrée à Babylone et signe la naissance de l'« empire-monde » perse, presque sans coup férir : Babylone ne sera plus, durant ses 600 ans de survie, qu'une cité de second rang.
Le babylonien est un dialecte de l'akkadien, langue parlée en Babylonie à partir du début du IIe millénaire av. J. -C. et qui est pendant longtemps la langue littéraire et diplomatique par excellence du Proche-Orient.
L'abandon de Babylone au IIIe siècle après JC
La cité cesse alors peu à peu d'être une ville majeure. L'invasion sassanide au IIIe siècle ap JC précipite Babylone dans sa chute. Bien que les ruines de la cité antique soient aujourd'hui dans un état de dégradation avancée en Irak, Babylone reste immortelle.
Babylone, chevauchant la bête aux 7 têtes (Ap 17,9) est traditionnellement considérée comme le symbole de Rome, la ville assise sur 7 collines. Comme dans l'Ancien Testament, elle est donc présentée en opposition avec Sion ou Zion, qui est Jérusalem ou la Jérusalem céleste.
Les rastas considèrent alors que leur terre devient un « enfer terrestre », une terre de captivité et d'esclavage. L'île devient alors la Babylone des Caraïbes, le symbole de leur emprisonnement.
Les Anciens expliquaient le nom antique de Babylone (Babilou) comme signifiant Porte du dieu (bab-ili, en akkadien). Les Modernes ne voient là qu'une étymologie populaire et rejettent toute parenté de babilou avec l'akkadien ou le sumérien ; le mot appartiendrait à une langue fort ancienne, encore inconnue.
Située dans l'Irak actuel, à environ 90 km de Bagdad, la Babylonie correspond à l'ensemble géographique appelé « Basse-Mésopotamie », soit la plaine alluviale établie entre Bagdad et le golfe Persique.
Babylone connut son apogée aux VIIe et VIe siècles avant J. -C.. Elle était alors considérée comme la plus grande ville du monde. Une nouvelle dynastie fondée par les Chaldéens avait arraché le contrôle de la ville aux Assyriens au début des années 600 avant J.
Sous une autre graphie latine, Yah, le terme est devenu le nom communément utilisé pour désigner Dieu dans la foi des African Hebrew Israelites of Jerusalem, une religion nationaliste noire Black hebrew originaire des États-Unis, et dont beaucoup de membres vivent aujourd'hui en Israël.
La viande, considérée comme un aliment mort, ne remplirait pas ce rôle et, selon la croyance rastafari, sa consommation transformerait même le corps en 'cimetière'. Pour signifier que le mets est préparé dans l'esprit des disciples de Jah, on rajoute le mot ital (de l'anglais vital) : soupe ital, omelette ital, etc.
Zion est employé, par les Rastafaris principalement, pour décrire une sphère spirituelle saine, comme le paradis sur Terre.
Le royaume de Babylone s'épanouit en Mésopotamie du Sud du début du IIe millénaire av. J. -C. jusqu'en 539 av.
Pourquoi les Rastafariens fument de l'herbe
Les principales raisons sont les suivantes : Sacrement : avant tout, de nombreux rastas utilisent le cannabis comme un sacrement qui les aide à ouvrir leur esprit à Jah. En consommant de la ganja, ils peuvent réfléchir à leur vie et au monde dans lequel ils vivent.
Aussi appelé Prophète Gad, Gad ou Gadman, il ne portait pas de dreadlocks, un attribut alors souvent associé aux rastas.
Lorsque l'on arrive à l'entrée du village, on voit le portrait de Haïlé Sélassié ainsi que ses titres : "Sa Majesté Impériale, Haïlé Sélassié, empereur d'Ethiopie, le dieu des rastas". Il est une icône pour les rastas et pour les Noirs.
Dans les Chroniques de Tabari ( IX e siècle), Nemrod fait construire une tour (sarh) à Babil, afin d'attaquer Dieu « au ciel, sur son propre terrain ». Mais Dieu détruit la tour et le langage unique de l'humanité, qui était le syriaque, est confondu en 72 langues.
Nabuchodonosor II l'avait fait construire en l'honneur du dieu Marduk : « Je m'appliquai à élever l'Etemenanki, la ziggurat de Babylone, pour faire rivaliser son sommet avec le ciel.
Saddam Hussein se veut le moderne continuateur de Sargon d'Akkad, et, surtout, de Nabuchodonosor II. À son initiative, de grands travaux de restauration sont entrepris à Babylone à partir de 1983, aboutissant à une reconstruction partielle du palais royal, d'une partie des remparts, du théâtre.
Les présentations antérieures ont été refondues et réinterprétées dans la tradition musulmane, qui s'inspire fortement de la vision biblique pour faire de Babylone un lieu de débauche et de savoir perverti.
Babylone, qui signifie en akkadien la « Porte des Dieux », est connue depuis le IIIe millénaire. Capitale politique du royaume d'Hammurabi (1792-1750), elle devient la plus grande ville de Mésopotamie au Ier millénaire av. J.
Hammurabi, le fondateur de la puissance babylonienne
Le roi Hammurabi de Babylone face au dieu Shamash, détail de la stèle du Code de Hammurabi, XVIII e siècle.