Les éleveurs ne commercialisent pas les huîtres laiteuses. Il est donc rare d'en trouver dans son assiette. Les huîtres que l'on consomme en mai, juin, juillet et août sont dites triploïdes. Il s'agit d'une variété d'huîtres stériles qui ne peuvent donc pas devenir laiteuses.
On dit traditionnellement qu'il ne faut pas manger d'huitres les mois sans R (de mai à août). C'est Louis XV qui mit en place cette règle, afin d'éviter les intoxications dues au transport lorsqu'il fait chaud, et pour préserver la ressource, car la reproduction des huitres tombe durant cette période.
Durant ce laps de temps, elles se mettent à produire une sorte de lait, d'où leur appellation “laiteuse”. Cette substance n'est, en réalité, rien d'autre que la semence de ces coquillages. Une huître charnue, quant à elle, se reconnaît par son aspect blanchâtre, sur les zones où sa chair est la plus épaisse.
Pendant les quatre mois restant (de mai à août), les huîtres se reproduisent. On parlera à ce moment d'huîtres “laiteuses”. Pendant ces 4 mois, elles libèrent naturellement ce lait dans la mer. Grace aux huîtres 4 saisons, vous pouvez également déguster des huîtres non laiteuses l'été.
Les mois de mai, juin, juillet et août correspondent à la période de reproduction de l'huître. Autrement dit, une forte consommation à cette époque de l'année ne permettrait pas de protéger le renouvellement de ce mollusque.
Citron ou vinaigre? Le jus de citron, très acide, détruirait la vitamine E de l'huître. Préférer le vinaigre (éventuellement macéré à l'échalote) qui l'est moins. Les puristes dégustent les huîtres nature, voire relevées d'un tour de moulin à poivre, en évitant de poser les coquilles sur de la glace.
Allergie aux huitres : symptomes
Les problèmes gastro-intestinaux peuvent ainsi aller jusqu'à de fortes crampes à l'estomac, des nausées, des vomissements et des diarrhées.
Les huîtres naturelles sont laiteuses durant leur période nuptiale - de mai à août -. En effet, c'est dû à la laitance libérée dans l'eau pour optimiser la fécondation ! On dit qu'on peut manger des huîtres durant tous les mois avec un r : septembre, octobre, novembre, décembre, janvier, février, mars, avril…
A votre arrivée, il faut les placer dans un plat adapté. Il est très important qu'elles soient à plat, la partie creuse vers le bas. Cela évite qu'elles perdent leur eau. Elles conserveront ainsi toute leur fraîcheur et leur saveur.
Cependant, il est recommandé de consommer les huîtres durant les mois de novembre, décembre, janvier, février et mars. Pendant cette période les prix des huîtres sont les moins chers et les huîtres ont un meilleur goût comparé aux autres mois.
Certaines saisons sont-elles plus propices à la consommation des huîtres ? Des ostréiculteurs de l'île d'Oléron répondent. La légende raconte que l'on ne peut manger des huîtres que les mois en « r » : janvier, février, mars, avril, septembre, octobre, novembre et décembre.
L'Huître dite “spéciale” est définie par son indice de chair. Sur 100 % de l'animal (coquille comprise) on compte plus de 10.5% de chair. Ce sont les plus charnues.
Il est important de regarder si l'huître non laiteuse que vous souhaitez acheter est conservé en bassin d'eau de mer ou hors de l'eau. La méthode de conservation de l'huître non laiteuse impacte sa qualité. Une huître conservée dans de l'eau de mer sera bien plus fraîche et aura une saveur plus iodée.
Quelles sont les meilleures huîtres ? Selon les grands amateurs et amatrices, les meilleures huîtres sont la Gravette à la fois sucrée et lactée, l'Isigny pulpeuse, douce et croquante, et la Plate sauvage Rade de Brest, en provenance d'un gisement naturel qui est charnue, colorée et goûteuse.
Il est très difficile de différencier une huître triploïde d'une huître diploïde. A part en été, où les huîtres diploïdes seront laiteuses car en pleine période de reproduction à côté desquelles les triploïdes gardent un aspect similaire toute au long de l'année à la dégustation.
Il faut mastiquer longuement les huîtres et ne pas les « gober » ; car l'huître se digérera elle-même grâce à ses propres sucs digestifs libérés par la mastication ; et puis la garder plus longuement en bouche permet bien sûr de mieux en apprécier la saveur.
Les huîtres peuvent transmettre des virus spécifiquement humains tels que les norovirus, virus des gastro-entérites. Du fait de sa physiologie, l'huître concentre les virus dans ses tissus digestifs où ils ne peuvent pas se multiplier, mais y persister un à deux mois en se liant à des ligands spécifiques.
Une fois ouverte, touchez la collerette noire de l'huître avec votre couteau ou versez quelques gouttes de jus de citron. Si elle est vivante, l'huître se rétracte au contact. Vérifiez l'odeur de l'huître. L'huître doit sentir bon la mer.
L'huître un mollusque riche en vitamines et en minéraux (oligo-éléments) Très riche en minéraux et en oligoéléments, l'huître consommée régulièrement évite tout type de carence. Avec tous ces oligo-éléments et vitamines, les huîtres préservent notre santé et contribuent au bon fonctionnement de notre organisme.
Les français sont 65 % à consommer des huîtres (régulièrement ou occasionnellement) et 35 % à ne jamais en consommer. Les freins pour les non consommateurs sont liés aux qualités intrinsèques de l'huître (goût, aspect vivant).
Les huîtres sont riches en purines, substances à l'origine de l'acide urique. Leur consommation peut contribuer à augmenter la concentration d'acide urique dans le sang. Les personnes souffrant de la goutte présentent un taux sanguin d'acide urique anormalement élevé. Elles doivent donc les consommer avec précaution.
Les huîtres et fruits de mer de toutes marques subissent des rappels de produits massifs. Le problème est une contamination des huîtres par des norovirus. Vous avez probablement déjà eu affaire à un norovirus car ils sont la cause la plus fréquente de gastro-entérite et d'intoxication alimentaire.
Comme beaucoup de fruits de mer, elle peut s'apprécier cuite, mais lorsqu'elle est crue, elle se mange bien vivante. La vitalité du mollusque est même un gage de fraîcheur.