Les IPP augmentent également le risque d'infection intestinale à d'autres bactéries sensibles à l'acidité gastrique telles que Salmonella et Campylobacter [12]. Par ailleurs, la suppression acide induite par les IPP peut être à l'origine d'une pullulation bactérienne dans l'estomac, le duodénum et l'intestin grêle.
Les effets indésirables des IPP les plus fréquemment rapportés sont les diarrhées, les nausées et vomissements, les douleurs abdominales et les maux de tête. Ils touchent moins de 5% des patients traités par IPP et disparaissent rapidement à l'arrêt du traitement.
. L“ésoméprazole 40 mg est plus efficace 1 que l“oméprazole 20 mg et le lansoprazole 30 mg à 8 semaines en cas d“Ãsophagite.
Au-delà, le traitement l'omeprazole peut légèrement augmenter le risque de fracture de la hanche, du poignet ou des vertèbres. "La prise d'un inhibiteur de la pompe à protons pendant plusieurs mois expose également à un risque de baisse importante du taux de magnésium dans le sang et de carence en vitamine B12.
En pratique. Vous pouvez, par exemple, diminuer la dose de votre IPP de moitié, puis le prendre un jour sur deux jusqu'à l'arrêt complet. Après le dernier comprimé, essayez de rester de deux à quatre semaines sans IPP pour laisser le temps à votre corps de se réhabituer à un fonctionnement normal.
L'aloe vera
Non seulement c'est un anti-acide naturel, mais il agit aussi comme pansement gastrique et a un effet bénéfique sur les lésions au niveau de la muqueuse de l'estomac. Privilégiez donc le gel d'aloe vera plutôt que des médicaments antiacides.
Bicarbonate de sodium (bicarbonate de soude) : Puisque le bicarbonate de soude est alcalin et peut généralement être consommé sans danger, il est un bon candidat pour neutraliser l'acide.
Le Gaviscon est un médicament destiné à soulager les reflux gastriques. Il ne présente aucun danger pour la santé selon une étude récente.
Les IPP, tels que l'oméprazole (vendus sous les marques Mopral, Zoltum et leurs génériques), agissent en réduisant la sécrétion de molécules acides par l'estomac. Ils sont recommandés pour traiter les ulcères de l'estomac, le reflux gastro-oesophagien.
Les IPP maintiennent le pH gastrique au-dessus de 4 pendant 10 à 14 heures sur le nycthémère en fonction des principes actifs et de la posologie utilisée. Les IPP doivent être administrés en une prise avant le premier repas de la journée pour obtenir un effet antisécrétoire maximal.
La prise à jeun (c'est à dire 30 minutes avant un repas) est recommandée car la nourriture va activer une grande proportion de pompes et les IPP pourront alors s'y lier pour les inactiver6.
Ce médicament ne doit pas être associé avec les médicaments contenant du nelfinavir (qui n'est plus commercialisé en France).
Si un IPP ne marche pas chez quelqu'un, il peut être utile d'en changer, de préférence pour de l'oméprazole (Mopral) si ce n'était pas la molécule prise jusque-là. Ce traitement est à prendre deux fois par jour, avant le petit déjeuner et le dîner, une demi-heure environ avant le repas.
Dans les cas les plus graves, des reflux chroniques peuvent à la longue endommager la paroi de l'œsophage et causer diverses complications, comme un rétrécissement œsophagien, une inflammation chronique (œsophagite) et le développement de l'endobrachyœsophage, mieux connu sous le nom d'œsophage de Barrett.
Est-ce un médicament dangereux ? Non, "ce médicament a très mauvaise réputation alors qu'il n'y a aucun surrisque prouvé", prévient le Pr Roman. Le pantaprazole ne donne donc ni le cancer ni la maladie d'Alzheimer ni de troubles cardiaques. "Rien n'a été démontré dans ce sens", rassure la spécialiste.
Des effets indésirables, tels que somnolence, vertiges, fatigue et troubles visuels, surviennent parfois chez les patients prenant PANTOPRAZOLE EG 40 mg. Attention, si vous présentez ces effets indésirables, votre vigilance peut être réduite.
C'est un cancer associé à plusieurs facteurs de risque (avec un niveau de preuve scientifique convaincant) : le tabac, l'alcool, la chique de bétel, un poids insuffisant, la surcharge pondérale (surpoids et obésité), un grand nombre de maladies entrainant des lésions de l'œsophage et des facteurs génétiques.
On y apprend que le miel peut avoir un effet « barrière » et aiderait à limiter les reflux gastriques. Le miel aurait des propriétés digestives. C'est un remède naturel qui aiderait à la digestion et à la stimulation de l'estomac.
Un reflux gastrique s'accompagnant parfois de douleurs à l'oesophage, peut être directement causé par le stress. Plus souvent, le stress peut aggraver un reflux gastro-laryngé.
Contrairement aux idées reçues, privilégiez l'eau gazeuse : riche en bicarbonate, elle va diminuer l'acidité et faciliter la digestion. De plus, elle rendra la "vidange gastrique" plus rapide, et donc entraînera des sécrétions acides moindres.
Des études observationnelles ont suggéré une association possible entre la prise au long cours des IPP et une surmortalité et/ou plusieurs risques graves (surmortalité, effet cardiovasculaire, démence, effet rebond, cancer notamment), mais le lien de causalité n'est pas établi.
Dans les maladies digestives telles que l'ulcère de l'estomac et l'œsophagite, l'ésoméprazole, promu dans le but de remplacer l'oméprazole, n'a en fait aucun avantage clinique sur ce dernier, ni en termes d'efficacité ni en termes d'effets indésirables. Sa raison d'être est purement commerciale.
Les produits laitiers
Contrairement aux idées reçues, certains produits laitiers n'empêchent pas une bonne digestion et permettent alors d'éviter les brûlures d'estomac. Les yaourts et les fromages à pâte cuite (gruyère, emmental, cantal, …) sont généralement bien tolérés.
Si vous êtes sujets aux brûlures d'estomac ou aux reflux acides misez sur : Des légumes, comme le brocoli, le céleri et les champignons. Des fruits, comme la banane. Évitez en revanche les aliments acides tels que les oranges et les citrons.
les inhibiteurs de la pompe à protons (lansoprazole, oméprazole, rabéprazole, ésoméprazole, pantoprazole) ont une efficacité optimale pour soigner les œsophagites. Ils réduisent les sécrétions acides de l'estomac et permettent la cicatrisation des lésions de l'œsophage.