Près de 150.000 jeunes quittent l'école sans diplôme tous les ans. Les raisons sont multiples : mauvaises notes à répétition, ennui en classe, sentiment d'incompréhension, d'isolement, et même d'humiliation…
Parmi les facteurs de risque les plus importants, on note : des habiletés intel- lectuelles et verbales faibles, l'échec et le retard scolaires, une motivation et un sentiment de compétence affaiblies, des aspirations scolaires moins élevées, des problèmes d'agressivité et d'indiscipline, l'absentéisme ainsi qu'un ...
Les parents interrogés sur les raisons de la déscolarisation de leurs filles invoquent souvent des questions d'argent (frais de scolarité et coûts de renoncement), les mariages et grossesses précoces, des apprentissages insuffisants à l'école et une perte d'intérêt pour les études.
Parce que nos méthodes d'enseignement ne sont pas adaptées au fonctionnement du cerveau et de la mémoire. Pour l'auteur, professeur de psychologie cognitive à l'Université de Virginie, nous pouvons aider les élèves à aimer l'école si nous comprenons comment fonctionne leur intelligence.
Statistiquement parlant, on retrouve dans le profil des décrocheurs l'incontournable liste des prédicteurs de l'échec scolaire. Milieux sociaux et familiaux défavorisés, redoublements précoces (souvent dès le cours préparatoire), graves difficultés dès l'école primaire.
La première cause de démotivation invoquée par les élèves eux-mêmes – qu'ils soient ou non décrocheurs, d'ailleurs –, c'est l'ennui. « Beaucoup d'élèves s'ennuient à l'école, c'est une réalité et elle n'a rien d'étonnant !
Les résultats montrent que les enseignants identifient les causes principales du décrochage scolaire comme étant extérieures à l'école: manque de motivation de l'élève, encadrement familial insuffisant, problèmes personnels, etc.
Des causes variées. Comme nous l'avons évoqué, l'ennui à l'école peut être du à de nombreuses causes. En effet, il existe de nombreux troubles qui peuvent altérer la qualité des apprentissages : dyspraxie, dyslexie, dysphasie, TDA/H… L'enfant se met alors en retrait et cela s'apparente à de l'ennui.
Certains chercheurs parlent de déscolarisés dans l'école, de décrocheurs de l'intérieur (Bautier, Terrail, Branca-Rosoff et al, 2002), désignant ainsi des élèves en rupture scolaire à l'intérieur des établissements, qu'ils manifestent ou non des comportements hors normes.
Studieux : Définition simple et facile du dictionnaire.
La construction sécuritaire d'un problème social de déscolarisation repose sur un schéma simple : le jeune qui échappe au contrôle social exercé par l'école est livré à l'oisiveté, aux tentations, à la fréquentation de pairs ou de jeunes plus âgés engagés dans la délinquance.
Leur déficit dans leur capacité relationnelle,sociale diminue leurs aptitudes à interagir. Leurs rapports avec autrui sont souvent tendus caractérisés par l'irritation,l'agressivité,l'hostilité.
Le décrochage scolaire : les conséquences
Au niveau individuel, déjà, les élèves en situation de décrochage scolaire sont plus à même de développer des troubles du comportement et notamment des troubles au niveau psychologique et mental. L'isolement social et la dépression se retrouvent ainsi plus souvent ici.
On appelle un "décrocheur" un élève qui quitte ou risque de quitter prématurément le système scolaire sans avoir obtenu de diplôme (CAP, bac pro ou bac). Des établissements ont été créés pour les accueillir, les remotiver et les accompagner vers une reprise d'études et un projet professionnel durable.
Se montrer présent et à l'écoute, et non tomber dans une attitude de reproche ou de colère. Lui démontrer du soutien, mais aussi lui exposer les responsabilités qu'implique le fait d'arrêter l'école, et lui dire qu'il devra intégrer le monde du travail et contribuer à la vie familiale.
Gestion d'une passerelle d'accueil et d'orientation de jeunes déscolarisés. Accompagnement à la mise en place d'ateliers relais. Analyse des besoins d'un Établissement de Réinsertion Scolaire de proximité afin de proposer un projet de formation pour le personnel, la mise en œuvre d'actions éducatives complémentaires…
La peur. Certains enfants ne veulent plus aller à l'école parce qu'ils ont peur : peur d'un professeur, peur de ne pas réussir (trop de retard et de décalage avec les autres), peur de décevoir et de ne pas être à la hauteur des attentes (les leurs comme celles de leur entourage).
Le Bébé surdoué est un bébé au regard scrutateur, insistant, à tel point que parfois ses parents ou les personnes à qui il est confié peuvent se sentir gênés par son intensité. Son regard peut-être dérangeant pour qui l'observe et ne parvient pas à communiquer avec lui.
Il y a trois facteurs qui l'explique : le contexte individuel, familial et scolaire. En effet, concernant l'étudiant en lui-même, à cette période de la vie, la santé mentale est souvent négligée. Les difficultés d'apprentissage ne sont pas résolues et une intériorisation se crée face aux échecs.
La démotivation scolaire peut apparaître à n'importe quel âge et à n'importe quel moment du parcours académique de l'enfant. Elle se caractérise par un désengagement visible du jeune dans les activités scolaires et pour ce qui touche à l'apprentissage de manière générale.
Cette partie de la population des « décrocheurs » courre un risque de désocialisation d'autant plus important qu'ils disposent de très faibles ressources familiales. Mais on trouve également parmi ces jeunes la volonté de se réaliser d'une autre manière, en dehors de l'école, et plus particulièrement par le travail.
Ces impacts négatifs peuvent être de nature psychologique (anxiété, stress, perte de motivation scolaire, image de soi négative, sentiment d'impuissance, idéations suicidaires, etc.) ou sociale (rejet par les pairs, isolement social, marginalisation).