D'abord, le besoin de se connecter tous les jours, de manière ritualisée. Ensuite, la perte de repères temporels, les jeunes ne se rendant même pas compte du temps passé devant l'écran.
Il s'agit de lui donner des gratifications dans la vie réelle pour ne pas qu'il cherche une fausse popularité dans des univers virtuels.
"Les ados sont de gros consommateurs, ils sont connectés constamment à Internet, mais ils s'en servent principalement pour rester en contact entre eux. On parle beaucoup des ados, mais les parents sont aussi très connectés", prévient-il.
Isolement, appauvrissement de la relation aux autres, passivité, retard de langage, irritabilité, agressivité, anxiété, désintérêt pour d'autres activités, obsession des écrans… peuvent être des signes révélateurs d'une pratique excessive. Ensuite, parce que l'usage abusif des écrans n'est pas irréversible.
Elle correspond à des pratiques sur écran excessives et incontrôlables, qui peuvent rejaillir sur la scolarité, le travail et les relations avec les autres. Souvent due à un mal-être ou à un isolement social, cette addiction impacte parfois l'alimentation et le sommeil.
Mais le risque touche aussi les parents (et les adultes sans enfant d'ailleurs), puisque l'addiction aux écrans toucherait jusqu'à 2 % de la population générale (5 % chez les plus jeunes) et que des comportements à la limite de l'addiction concernent une bien plus large part des Français.
Troubles de la vue
Une utilisation prolongée des écrans peut causer une sécheresse oculaire (du fait qu'on cligne cinq fois moins des yeux quand on regarde un écran), une fatigue visuelle, une vision trouble, des maux de tête, des yeux qui chauffent ou qui picotent de même qu'une perte d'attention ou de concentration.
Les bienfaits potentiels
Les médias sur écran peuvent améliorer la performance scolaire des enfants, enrichir leurs connaissances, accroître leur littératie et les aider à entretenir des relations positives avec leurs enseignants et leurs camarades-.
Des dizaines d'autres études relatent une corrélation entre temps passé sur les écrans et baisse des capacités cognitives, d'une augmentation de l'anxiété, des troubles relationnels, des difficultés d'attention, de manque de sommeil, du risque de dépression ou encore d'obésité.
Faites-lui porter une montre pour éviter qu'il regarde constamment l'heure sur son téléphone… et équipez sa chambre d'un réveil analogique : pas d'excuse pour garder son portable la nuit ! Encouragez-le à faire du sport, proposez autant que possible des activités en famille et/ou avec ses amis loin des écrans.
Née de la contraction de "no mobile phobia", la nomophobie est un terme relativement récent qui désigne la phobie de ne pas avoir son téléphone portable à portée de main. Le terme phobie désignant une véritable névrose pour certaines personnes lorsqu'elles sont séparées de leur téléphone.
Sur les téléphones Android il peut être nécessaire d'aller dans les paramètres du téléphone pour trouver l'application et l'afficher : aller dans Paramètres > Bien-être numérique et contrôle parental > Afficher l'icône dans la liste d'application ; et sur les téléphones Apple aller dans Réglages > Temps d'écran pour ...
Pourquoi certains deviennent-ils dépendants? Chez certains, le jeu vidéo devient une manière de fuir les difficultés ou d'oublier leurs problèmes. Avec les jeux en ligne, par exemple, on peut rapidement développer des amitiés avec d'autres joueurs. Plus on passe de temps à jouer, plus ces amitiés se renforcent.
En effet l'abus de temps passé sur les écrans, associé à une certaine fragilité en nous, peut avoir des conséquences négatives sur notre développement personnel, voire nous plonger dans une totale dépendance. C'est ce qu'on appelle la cyberaddiction.
La dépendance à Internet (également nommée cyberdépendance , cyberaddiction , netaholisme, usage problématique d'Internet ou trouble de dépendance à Internet ) fait référence à un trouble psychologique caractérisé par un besoin excessif et obsessionnel d'utiliser un ordinateur et interférant sur la vie quotidienne.
Face à un problème d'addiction, le mieux est de se rendre dans une consultation d'addictologie spécialisée. L'addiction aux écrans fait l'objet du même traitement que les addictions reconnues médicalement, à savoir une psychothérapie comportementale.
Pour le cerveau adulte : le premier danger lié à une surconsommation d'écrans chez l'adulte est celui de « l'attention multitâche ». Lors des activités sur écrans, le cerveau peut être attiré par des sources d'information plurielles et volatiles et aura du mal à se focaliser sur une dimension particulière.
3 à 6 ans : 20 min. 6 à 8 ans : 30 min. 8 à 10 ans : 45 min. après 10 ans : 1 h.
Les auteurs concluent donc que l'exposition aux écrans le matin avant d'aller à l'école favorise les troubles du langage. "Cela peut s'expliquer par le fait que cela épuise l'attention de l'enfant, qui se retrouve moins apte aux apprentissages pour le reste de la journée", écrivent-ils.
L'exposition à la lumière bleue des écrans stimule fortement les récepteurs de la rétine, envoyant de fait à l'horloge biologique un signal « de jour » qui retarde l'endormissement et induit un retard de phase.
Avoir des troubles musculo-squelettiques (main, pouce, coude, épaules, cervicales) ; Développer potentiellement des pathologies liées aux ondes émises par l'appareil ; Diminution de certaines capacités cognitives comme la mémoire, le langage, l'attention et la concentration.
Le temps conseillé devant un écran pour les adolescents par les experts est de 120 minutes par jour. Cette limite permet de réduire l'impact des outils numériques sur leur santé, et de leur faire garder un rythme naturel, en accord avec leur développement physiologique et cognitif.
Limiter le temps passé sur certaines applications, restreindre l'accès en fonction de l'âge et des contenus prévient donc l'apparition de cette addiction et protège les enfants et adolescents de conséquences néfastes sur leur bien-être, leur santé mentale et leur développement.