Les parents qui frappent leurs enfants ne le font pas, sauf exceptions, par sadisme, mais « pour leur bien », pour bien les éduquer, et donc avec le désir de bien faire. Ils ont d'ailleurs pour la plupart été élevés de la même façon et ne font que reproduire de bonne foi l'éducation qu'ils ont subie.
Certains le font par colère, par frustration et comme forme de contrôle et d’intimidation . Aucun enfant qui a été maltraité de cette manière (frapper un enfant est une violence physique) ne se souviendra de son enfance et ne la considérera comme « heureuse ». Il existe d’autres moyens de discipliner un enfant que de lui tendre la main. La violence engendre la violence.
Il veut faire comme maman ou comme papa! Je suis convaincue que vous ne voulez pas que votre enfant frappe pour obtenir ce qu'il veut, ni maintenant, ni plus tard. Il est normal de se sentir à bout de souffle quand on a des enfants.
Les signes d'alerte
Les parents dominateurs, les parents verbalement violents, humiliants, et/ou les parents déficients sont autant de parents abusifs qui ne se rendent parfois même pas compte du mal qu'ils font à leurs enfants.
La violence familiale se définit comme un comportement abusif dans le but de contrôler ou de faire du tort à un membre de sa famille ou à une personne qu'il ou elle fréquente.
Nombre d'enfants maltraités
Leurs bourreaux sont habituellement des membres de leur famille. En effet, dans plus de 95 % des cas, la famille proche est directement impliquée, et 2,4 % sont des personnes de leur entourage.
Parents maltraitants, souffrance et immaturité
Ce sont souvent des personnalités abandonniques, avec des traits de personnalité communs : immaturité, instabilité, difficulté de contrôle des affects, tendance à l'agir comportemental et au passage à l'acte agressif, etc.
Il peut manifester des signes d'angoisse et de frayeur si un individu ressemblant à l'agresseur se présente. Il est en état d'hypervigilance, avec des réactions de sursaut exagéré dues à une hyperréactivité neurovégétative.
La mère toxique confond les générations. Son enfant devient son confident. Elle lui raconte tout, même les difficultés de relations avec ses collègues de travail, ses amis et son conjoint. La mère toxique usera de violence psychologique et verbale pour « soumettre » son enfant.
Il est préférable d'utiliser ces stratégies calmement et immédiatement après le comportement : Dès que le comportement se produit, donnez des instructions calmes, claires et adaptées à l'âge . C'est également une bonne idée de dire à votre enfant ce que vous aimeriez qu'il fasse à la place. Par exemple : « Pas de frappe ».
En France, l'article 1er de la loi du 10 juillet 2019 relative à l'interdiction des violences éducatives ordinaires dispose en effet que "l'autorité parentale s'exerce sans violences physiques ou psychologiques". Un texte connu par seulement 63% des sondés, en grande majorité par des CSP+.
Si votre enfant vous frappe et qu'il continue même si vous lui avez demandé d'arrêter, dites-lui calmement que vous allez vous éloigner l'un de l'autre, car vous n'acceptez pas d'être tapé. Dites-lui que vous serez heureux d'être de nouveau avec lui lorsqu'il ne vous tapera plus.
De nombreux parents donnent la fessée à leurs enfants pour mettre un terme immédiat à un mauvais comportement (par exemple, bousculer un autre enfant, atteindre une cuisinière chaude, etc.). En étant victimes, les enfants peuvent apprendre à associer la violence au pouvoir ou à faire ce qu'ils veulent.
Essayez de ne pas réagir à l'agressivité par l'agressivité. Cela paraît évident, mais ce n'est pas si simple ! Ne forcez jamais votre parent à parler, à manger, etc. « Il faut écouter son proche, reformuler ses propos pour lui demander si on a bien compris ses inquiétudes, ses peurs, conseille Jean-Claude Monfort.
il manque d'énergie ou est perpétuellement fatigué ; il a des problèmes de sommeil (difficultés à dormir, réveils nocturnes, cauchemars, terreurs nocturnes, cauchemars…) ; il présente un tic nerveux comme se ronger les ongles, jouer avec ses cheveux ou sucer son pouce.
Près de 3 enfants sur 4 – soit 300 millions d'enfants – âgés de 2 à 4 ans subissent régulièrement des châtiments corporels et/ou des violences psychologiques de la part de leurs parents et des personnes qui s'occupent d'eux.
La violence psychologique est utilisée pour contrôler les autres. Ce phénomène peut arriver lorsque la personne violente souffre elle-même de blessures et traumatismes non résolus du passé.
Les enfants qui ont été victimes de maltraitance et de négligence courent donc un risque accru de développer un certain nombre de problèmes de développement, de santé et de santé mentale, notamment des problèmes d'apprentissage (par exemple, des problèmes d'inattention et des déficits des fonctions exécutives), des problèmes liés aux pairs (par exemple, des problèmes avec les pairs). rejet), ...
La maltraitance infantile peut débuter très tôt, avant même la naissance de l'enfant. "Il y a des femmes qui, enceintes, se font du mal en buvant de l'alcool, fumant, consommant des drogues et par conséquent en font à l'enfant.
La violence physique est, de loin, la violence la plus connue et aussi la moins fréquente dans les lieux d'accueil (ceci explique cela).
L'agressivité s'explique notamment par le manque de compétences sociales et langagières des tout-petits, l'immaturité de leur cerveau de même que leur difficulté à s'autocontrôler. Crier, mordre, frapper, pousser sont souvent des moyens pour un enfant d'exprimer un besoin ou une émotion.
Où et comment la maltraitance des enfants se produit. La plupart des enfants victimes sont maltraités par un parent. En 2021, 452 313 auteurs ont signalé des abus ou de la négligence envers un enfant. Dans les cas corroborés de maltraitance d'enfants, 77 % des enfants ont été victimes d'un parent .