L'essentiel. Après la mobilisation du 1er février dernier, plusieurs syndicats d'enseignants ont appelé la profession à se joindre à la mobilisation de la fonction publique. Les revendications sont économiques d'une part, contre la coupe de 700 millions d'euros pour le budget de l'Education nationale…
Les revendications des enseignants sont très vastes. L'augmentation des salaires, l'abandon du « Pacte enseignant » et de meilleures conditions de travail sont les trois plus citées.
Ils réclament aussi une revalorisation des salaires, un statut de fonctionnaire de catégorie B pour les AESH et une amélioration de leurs conditions de travail, via un plan de recrutement pluriannuel et la baisse du nombre d'élèves par classe.
Les syndicats d'enseignants appellent à une journée de mobilisation massive ce mardi, pour réclamer une revalorisation des salaires. Les organisations s'inquiètent aussi de la baisse de budget de l'Éducation nationale et fustigent le « choc des savoirs » que souhaite mettre en place l'exécutif. Par M.Lo.
Il s'agit donc d'un moyen pour rétablir collectivement un certain équilibre dans la relation employeur-travailleur, le premier ayant beaucoup plus de pouvoir que les seconds. Les mouvements de grèves ont commencé au 19ème siècle, surtout dans les entreprises privés (le secteur public était interdit de grève).
Interrogée par le site spécialisé Le café pédagogique, sa porte-parole, Guislaine David, explique que « si les conditions de travail se dégradent, c'est parce que les conditions d'enseignement sont elles aussi dégradées », en particulier en raison « du manque de moyens alloués à l'inclusion ».
Les revendications sont nombreuses : plan de titularisation des professeurs en situation de précarité, abandon de la réforme des lycées notamment professionnels, arrêt de la suppression des postes et de la réforme des groupes de niveaux, davantage de moyens pour inclure plus facilement les élèves en difficultés, plus ...
Les étudiants ne travaillant pas, ce droit ne leur est donc pas destiné. «D'un point de vue juridique, les étudiants ne peuvent pas faire grève. Ils peuvent pour autant décider de ne pas assister à leurs cours, ce qui est un manquement à l'obligation d'assiduité», explique Me Valérie Piau.
La cause invoquée par les élèves était la suppression des internats et le non-paiement des bourses.
Dans un communiqué transmis à l'APS, ces enseignants réclament le paiement partiel des émoluments dans les plus brefs délais. Ils déplorent le manque de communication des autorités face aux problèmes rencontrés par le personnel enseignant et de recherche (PER) vacataire dans l'espace universitaire.
Les principaux syndicats d'enseignants ont appelé à la grève et à la manifestation le jeudi 1er février. L'objectif de cette mobilisation est de défendre l'école publique, à la suite des déclarations polémiques de la nouvelle ministre de l'Education nationale, Amélie Oudéa-Castéra.
Une mobilisation pour les salaires, "contre les suppressions de postes" et "contre la mise en place des réformes à marche forcée". Dans le contexte d'inflation, les organisations "exigent de véritables augmentations salariales" avec une "augmentation significative du point d'indice pour tous les personnels".
Le «choc des savoirs». C'est le nom du plan de Gabriel Attal, présenté alors qu'il était encore ministre de l'Education nationale, pour réformer l'école. Les premiers décrets d'application des mesures du désormais Premier ministre sont parus au Journal officiel dimanche 17 mars.
Grève des enseignants : 20% de participation selon l'Éducation nationale, 47% d'après les syndicats. Salaires, classes surchargées, réformes qui s'enchaînent, groupes de niveaux au collège, uniforme… Les griefs des enseignants grévistes sont multiples ce jeudi 1er février 2024.
Dans le privé, le personnel d'éducation est un salarié de droit privé, géré par une convention collective propre à l'établissement : à ce titre, les revendications des enseignants ne le concernent pas.
Aucune grève n'est prévue pour le moment.
Les lycéens ont-ils le "droit de grève" ? Le décret n° 91-173 du 18 février 1991 relatif aux droits et obligations des élèves ne prévoit pas l'exercice d'un droit de grève par les lycéens. En revanche, ce texte mentionne l'obligation d'assiduité aux cours.
Les fonctionnaires du corps des techniciens et du corps des agents des systèmes d'information et de communication du ministère de l'Intérieur n'ont pas le droit de faire grève.
Tout le monde a-t-il le droit de faire grève, quel que soit son métier ? Non : si le droit de grève est constitutionnel, certaines professions l'interdisent : les militaires, les CRS, les policiers et les gendarmes n'ont pas le droit de faire grève.
Les profs exigent de meilleures conditions de travail, dont une augmentation de salaire. Mais le gouvernement n'est pas d'accord sur la somme à leur accorder. C'est une des raisons pourquoi des manifestations ont lieu. Les professeurs trouvent aussi qu'il devient de plus en plus dur de pratiquer leur métier.
Vous devez d'abord adresser une réclamation auprès du service ou de l'établissement concerné avant de faire appel au médiateur. En l'absence de réponse satisfaisante, vous pouvez ensuite saisir le médiateur. Il existe un médiateur au niveau national et un médiateur dans chaque académie.
La plupart des pays sont victimes d'une pénurie d'enseignants, liée à une crise des vocations et à des conditions de travail difficiles. À la rentrée 2019, en Belgique, un tiers des postes n'étaient pas pourvus quand, en France, le nombre de professeurs se révélait insuffisant dans 45 % des établissements.
En temps partiel imposé, mal payées et en contrat précaire, les accompagnantes d'élèves en situation de handicap font grève mardi 3 octobre, pour réclamer «un salaire digne» et un statut stable, explique Anne Falciola, AESH et syndicaliste CGT.
Ce jeudi 1ᵉʳ février, les principaux syndicats enseignants (FSU, CGT, FO, SUD-Education, UNSA-Education, SGEN-CFDT) ont en effet appelé à la grève pour protester contre les conditions de travail, les salaires insuffisants ainsi que les récentes sorties de la nouvelle ministre de l'Éducation nationale, Amélie Oudéa- ...
En grève et en manifestation le 1er février ! Pour nos salaires, contre les suppressions de postes, contre la mise en place des réformes à marche forcée, nos organisations syndicales FSU, FNEC FP – FO, CGT Educ'Action, SUD éducation appellent à une action de grèves et des manifestations le 1er février 2024.