Les rastas ne mangent pas de viande pour des raisons religieuses mais également par respect pour leur corps. Les rastafaris valorisent le bien-être et considèrent les viandes comme un poison redoutable à l'origine de nombreuses pathologies et violences.
Le régime est basé sur la Genèse 1:29 ainsi que le Lévitique, qui condamneraient la consommation de viande ou d'alcool. Les rastas sont donc généralement végétariens, voire végétaliens, bien que certains mangent du poisson (d'une taille inférieure à douze pouces).
Les membres du mouvement Rastafari utilisent le cannabis comme une partie de leur culte du Roi, Haïlé Sélassié Ier d'Éthiopie, et comme une aide à la méditation.
Mouvement religieux et politique né en Jamaïque dans les années 1930 à l'instigation de Leonard Percival Howell et adopté par de nombreux groupes dans le monde entier, le rastafarisme mêle des éléments du protestantisme, du mysticisme et du panafricanisme.
Les rastas considèrent alors que leur terre devient un « enfer terrestre », une terre de captivité et d'esclavage. L'île devient alors la Babylone des Caraïbes, le symbole de leur emprisonnement.
La plupart des rastafaris n'utilisent pas certains mots de la langue anglaise, car ils auraient des connotations sataniques. Par exemple, le mot « hello » n'est pas utilisé, car il contient le mot « hell » (enfer) et « lo », similaire à « low » (bas, inférieur). Pour dire « hello », dites : « Wa gwaan » ou « Yes I ».
La culture rastafari est marquée par diverses influences bibliques, comme le concept de Babylone. Les rastafariens utilisent la King James Bible des Anglicans, mais remettent en question certains passages qu'ils considèrent réécrits à l'avantage des Blancs.
La viande, considérée comme un aliment mort, ne remplirait pas ce rôle et, selon la croyance rastafari, sa consommation transformerait même le corps en 'cimetière'. Pour signifier que le mets est préparé dans l'esprit des disciples de Jah, on rajoute le mot ital (de l'anglais vital) : soupe ital, omelette ital, etc.
Dieu, appelé "Jah" (abréviation de Jéhovah), s'est incarné en Hailé Sélassié, empereur d'Éthiopie.
Pour défaire leur coiffure rasta, les adeptes du mouvement n'utilisent donc pas de ciseaux. Pour procéder, ils utilisent de l'eau. Effectivement, la coiffure est plus facile à défaire quand les cheveux sont mouillés. Pour cela, la crinière va être laissée trompée dans de l'eau chaude pour qu'elle sature.
Pour devenir rasta, il faut avant tout la volonté de faire le bien autour de soi. En voulant être membre du mouvement rastafari, on respecte les principes spirituels de cette idéologie mais l'on doit surtout croire en sa personne et aux autres. Tout cela grâce à la musique, l'amour et la méditation.
Considéré par certains comme une religion, par d'autres comme une philosophie, plus ou moins fumeuse, le mouvement rastafari est très répandu en Jamaïque. Ses adeptes considèrent la ganja comme une herbe sacrée dont la consommation permet à l'âme de s'élever.
Étymologie. (ca. 1920) De l'anglais Rastafari , de l'amharique ራስ, ras, « duc, chef, prince » (littéralement « tête »), et ተፈሪ, Tafari, nom de famille de Haïlé Sélassié I er, d'abord régent et prince héritier (à partir de 1916), puis empereur à la mort de sa cousine l'impératrice Zewditou I re en 1930.
Relatif au rastafarisme ; adepte du rastafarisme. 2. Qui concerne ou qui rappelle la culture (musique reggae) ou les coutumes (cheveux tressés par exemple) des rastafariens ou des musiciens jamaïcains de reggae qui les ont popularisées.
Ils fument de l'herbe (cannabis), ce qui est (selon leur point de vue) un moyen de méditer pour se rapprocher de Dieu. Ils sont proches de la nature, ne boivent pas d'alcool et sont végétariens. Ils ne coupent pas leurs cheveux, leur coiffure est appelée Dreadlocks.
Il arbore non sans fierté, les couleurs symboles du rastafarisme, le rouge (celui du sang versé par les esclaves pour la liberté et la justice), le jaune (pour les richesses, à commencer par l'or pillé par les colons en Afrique) et le vert (signe de la végétation luxuriante, de la fertilité de la terre, mais encore de ...
Leonard Percival Howell fut le fondateur du culte rastafarien qui inspira Bob Marley et le reggae.
Justifié dans la Bible, la communauté rastafari porte des dreadlocks pour des raisons spirituelles, en signe de dévouement total à Dieu (ou Jah). Inspirées également par de nombreuses cultures mondiales, ces tresses rasta sont aussi le symbole du désir de liberté et de soutien aux peuples opprimés.
Dans les Chroniques de Tabari ( IX e siècle), Nemrod fait construire une tour (sarh) à Babil, afin d'attaquer Dieu « au ciel, sur son propre terrain ». Mais Dieu détruit la tour et le langage unique de l'humanité, qui était le syriaque, est confondu en 72 langues.
Dans la Bible, la ville de Babylone est souvent personnifiée, sous une forme féminine, et se caractérise par un luxe tapageur et une immoralité foncière mais aussi la promesse d'un destin funeste lorsque Yahweh aura décidé de renverser le cours de l'histoire: en 539 av. J. -C.
Le rastafari ne doit respecter qu'un seul dieu. Celui-ci est le dieu des Hébreux (Yah, Yahvé). Plusieurs mentions peuvent être rencontrées dans les écrits anciens. Même si adorer un autre dieu est formellement interdit, les rastas considèrent également l'empereur éthiopien Hailé Sélassié Ier comme une divinité.
Mi luv yuh!
“Wah Gwaan” est “qu'est-ce qui se passe?” Principalement utilisé comme une salutation, similaire à “comment allez-vous”. “Mi deh ya, yuh know” serait la réponse à la dernière phrase. Surprenez un local en Jamaïque en répondant “je vais bien” dans sa propre habitude.
Leonard Percival Howell, fondateur du rastafarisme.