Le roi Louis XVI s'oppose aux mesures votées par l'Assemblée pour faire face aux difficultés. Le 20 juin, les Sans-Culottes parisiens ont attaqué le Palais des Tuileries afin d'obtenir un changement de la politique du roi.
Le 10 août 1792, les Sans-culottes s'emparent du Palais des Tuileries et emprisonnent Louis XVI et sa famille au Temple. Lors de cette journée sanglante qui marque la fin de la monarchie constitutionnelle, le roi est encore défendu par les « Gardes-Suisses », souvent cités mais bien mal connus.
Le jour de l'anniversaire du serment du Jeu de paume, à l'initiative de Santerre, des sans-culottes marchent sur le palais des Tuileries. Ils réclament la levée du veto du roi concernant notamment la déportation des prêtres réfractaires et la création d'un camp de gardes nationaux.
Malgré des tentatives de fraternisation avec les suisses, les royalistes zélés forcent le feu. Les insurgés sont furieux de cette ultime trahison et avec l'aide des Fédérés brestois et marseillais ils brisent la résistance des défenseurs du palais qui finit par tomber. Les insurgés comptent 1000 tués et blessés.
Mettre fin à l'influence de la noblesse, des royalistes et du clergé. « Sans-culottes » est le nom donné, au début de la Révolution française de 1789, par mépris, aux manifestants populaires qui portent des pantalons à rayures et non des culottes, symbole vestimentaire de l'aristocratie d'Ancien Régime.
Les revendications des Sans-culottes
Les Sans-culottes se définissent comme des citoyens et tutoient ceux qui les entourent, pour eux l'égalité prime. C'est pour cette raison qu'ils réclament la fin du système censitaire mis en place par la Constitution de 1791.
Pendant la Révolution française, les députés de l'Assemblée législative de 1791 les plus à gauche prirent le nom de montagnards (formant le groupe de la Montagne), alors que les députés des bancs les plus modérés prenaient le nom de Plaine ou de Marais.
Le roi, étroitement surveillé par les révolutionnaires, tente de fuir à l'étranger pour rejoindre les émigrés royalistes. Il est arrêté à Varennes en juin 1791 et provisoirement suspendu de ses pouvoirs. Dès lors, le climat de méfiance à son égard grandit : le lien entre la monarchie et la Révolution est brisé.
Le 10 août 1792, des sans-culottes et des fédérés (volontaires) s'emparent du palais royal après avoir obtenu le ralliement des gardes nationaux qui devaient, à l'origine, défendre le roi. Le roi, qui s'était réfugié à l'Assemblée avec sa famille, est arrêté. Le roi est suspendu de ses fonctions.
En effet, la menace des monarchies étrangères, les premières défaites essuyées par les troupes de la France révolutionnaire et la crainte d'une radicalisation de la contre-révolution conduisent l'Assemblée nationale à déclarer la patrie en danger le 11 juillet 1792.
du côté du roi, il n'y a ni plan d'action, ni de commandement unique et encore moins de volonté pour le premier concerné. Depuis longtemps, Louis XVI est absent de son rôle » (2).
Otage du peuple de Paris depuis les journées d'octobre 1789, blessé dans sa conscience notamment par la Constitution civile du clergé, il n'envisage jamais vraiment de compromis comme en témoigne sa fuite manquée de juin 1791 qui s'achève par son arrestation à Varennes et lui fait perdre définitivement la confiance du ...
Le roi, accusé de trahison, se réfugie à l'Assemblée. Sous la pression populaire, les députés votent l'abolition de la monarchie et la naissance de la Première République avec la création de la Convention nationale (nouveau régime politique). Ils envoient le roi en prison le 13 août 1792.
En réalité, Louis XVI ne veut pas de la révolution. Lui et sa famille décident alors de fuir Paris pour rejoindre une armée, fidèle à la monarchie, à la frontière allemande. L'objectif du roi est de revenir à Paris avec cette troupe pour renverser la révolution.
Le 10 août 1792 marque le début de la seconde Révolution, une révolution populaire organisée et menée par la Commune insurrectionnelle de Paris et les sections parisiennes.
Le dernier roi de France est Louis-Philippe Ier qui a régné de 1830 à 1848. Il a été remplacé par Louis Napoléon qui est devenu empereur sous le nom de Napoléon III. A partir de 1870, la France est dirigée des présidents de la République.
Le 17 juin 1789 les représentants du tiers-état, accompagnés de quelques représentants de la noblesse et du clergé, se retirent de la réunion des États-généraux. Ils forment l'Assemblée Nationale et décident que désormais ce seront les députés qui voteront les impôts. C'est la fin de la monarchie absolue.
Le problème est que l'armée française se fait battre par les armées étrangères. En juillet 1792 les autrichiens et les prussiens menacent le peuple français. En réaction, le 10 août 1792 le peuple attaque les Tuileries. Le 20 septembre 1792, la monarchie est abolie.
Les sans-culottes des sections parisiennes passent à l'action, et marchent sur les Tuileries, qui sont prises le 10 août 1792. Le roi se réfugie à l'Assemblée mais les députés, sous la pression populaire, votent sa déchéance. Le roi est emprisonné au Temple. Le 10 août 1792 marque donc la chute de la royauté.
Le 10 août 1792, les Parisiens très mécontents du refus du roi Louis XVI d'accepter les mesures destinées à sauver Paris de l'invasion austro-prusienne, ont attaqué la résidence royale parisienne des Tuileries. Les députés de l'Assemblée législative ont dû voter la suspension des pouvoirs du roi.
Il est souvent admis, lorsque l'État est menacé par une guerre étrangère ou civile, qu'une loi martiale lui donne provisoirement tous les pouvoirs : la monarchie devient alors, au sens antique, une dictature (comme l'exerçaient les consuls ou les généraux romains en cas de graves problèmes).
Les girondins se sont violemment affrontés aux montagnards, incarnés par les figures de Robespierre, Danton ou Marat — que ce soit au Club des jacobins dont la plupart sont membres, à l'Assemblée législative ou à la Convention.
Après la disparition des Girondins, les Jacobins exercent une tutelle sur la Convention et ce sont eux qui gouvernent. Les membres du Comité de salut public sont Jacobins de même que tous les membres des comités de gouvernement. Un grand nombre de Montagnards fait aussi partie de la Société.
La Convention nationale entre alors dans un processus de durcissement de son pouvoir, afin de contenir les contestations qui proviennent à la fois des royalistes, des girondins, des modérés, avant que les montagnards ne se déchirent entre eux et que soient à leur tour frappés les sans-culottes — aussi appelés les « ...