Le traitement des TOC ou troubles obsessionnels compulsifs repose sur la prise d'antidépresseurs. Une psychothérapie, agissant sur les comportements et les pensées, est aussi possible (en particulier chez les enfants). Ces deux types de traitements peuvent être associés.
Le Trouble obsessionnel-compulsif (TOC) est probablement le trouble anxieux le plus grave et le plus perturbant pour la vie de la personne et de son entourage. La personne souffre d'obsessions récurrentes générant une très forte anxiété.
Maladie psychique chronique, les TOC (troubles anxieux graves) sont caractérisés par deux types de symptômes plus ou moins prononcés, les obsessions et les compulsions, qui peuvent apparaître isolément ou simultanément. Ces symptômes ont, dans tous les cas, un lourd retentissement sur le comportement au quotidien.
Comment soutenir une personne qui a des TOC ? Les proches doivent se montrer compréhensifs, faire preuve de tolérance et de soutien. La colère et le ressentiment ne font qu'aggraver les troubles obsessionnels compulsifs. Il ne faut pas se moquer des comportements du malade, même s'ils semblent complètement ridicules.
Mécanisme héréditaire. Le facteur génétique, ou héréditaire, a été beaucoup discuté parmi les psychiatres. Si un environnement familial ne peut pas être mis en cause, le facteur génétique peut en revanche faire partie des étiologies possibles au développement de TOC.
Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) peuvent empoisonner la vie de ceux qui en souffrent mais aussi de leur entourage. Mais ces troubles se soignent avec une prise en charge adaptée.
Antidépresseurs : clomipramine
La clomipramine a été le premier antidépresseur à montrer une efficacité dans le TOC. Certaines études suggèrent même une efficacité supérieure de la clomipramine sur les inhibiteurs spécifiques de la recapture de la sérotonine (ISRS).
Parmi les obsessions agressives, on trouve aussi les obsessions sexuelles : la personne a des pensées perverses, pédophiles, incestueuses ou des pensées qu'elle juge immorales comme des pensées homosexuelles qui ne sont pas assumées.
Le yoga et la méditation peuvent aider à restaurer une certaine tranquillité également. Le L-Tryptophane, acide aminé naturel présent dans l'alimentation (riz, produits laitiers, etc), est le précurseur de la sérotonine, neuro transmetteur du calme.
Les causes des troubles obsessionnels compulsifs
Les causes des dysfonctionnements cérébraux conduisant aux troubles obsessionnels compulsifs (TOC) sont encore inconnues. Il existe une prédisposition génétique, c'est à dire un risque augmenté de développer la maladie pour les apparenté au 1er degré d'un patient.
Vérifier, compter, se laver encore et encore, pendant des heures, sans jamais se sentir rassuré, peut être le signe d'un « Trouble Obsessionnel Compulsif » (ou TOC). C'est une forme de trouble anxieux qui se soigne, à bien différencier des petites manies ou inquiétudes que l'on peut ressentir épisodiquement.
Le diagnostic doit être posé par un psychiatre afin d'organiser la stratégie thérapeutique (voir sur cette page pour les différences entre psychiatre ou psychologue) Les médicaments, notamment les Antidépresseurs de type ISRS et la psychothérapie sont recommandés pour soigner les TOCs.
Tout le monde a un petit TOC
«Une personne peut avoir plus d'une obsession et compulsion, mais souvent, les gens sont poussés par une obsession dans un domaine en particulier», dit-il.
La personne atteinte se sent envahie par des pensées incontrôlées et répétitives, qui lui traversent l'esprit malgré son désir ou sa volonté. La personne est incapable de cesser d'avoir ces pensées, même si elle sait le plus souvent qu'elles n'ont pas de sens. Ces pensées deviennent alors des obsessions.
Le trouble obsessionnel compulsif (TOC) est un trouble cognitif qui fait qu'une personne ne peut pas s'empêcher de vérifier, de compter, de nettoyer, de mettre en place des rituels précis pour soulager un besoin d'hyper-contrôle permanent. Les effets sont souvent trompeurs et plus dévastateurs qu'on ne le pense.
Les antidépresseurs sont les principaux médicaments utilisés et ils seraient efficaces dans environ 60 % des cas. Souvent, les symptômes diminuent en intensité sans totalement disparaître.
La névrose obsessionnelle est marquée par des obsessions et des compulsions : Les obsessions constituent des pensées envahissantes et répétitives engendrant souvent de la peur et de l'angoisse. Pour y remédier, la victime éprouve le besoin de réaliser des gestes répétitifs ou des rituels : les compulsions.
Plusieurs causes peuvent être à l'origine de la palilalie : Dans la majeure partie des cas, la palilalie résulte d'un dysfonctionnement de l'articulateur. L'articulateur rassemble les organes qui intervient dans la production de la parole et comprend les lèvres, la langue, le larynx et le pharynx.
Les réponses avec le Dr Frédéric Chapelle, psychiatre :
"Oui mais cela est rare, voire très rare. Le TOC peut disparaitre pour laisser place à un autre TOC. La personne peut voir son TOC disparaitre sans qu'un autre face surface derrière.
Le TOC homosexuel est un type de TOC qui touche les personnes hétérosexuelles. Cela n'a rien à voir avec l'homosexualité, mais avec une vérification compulsive de sa sexualité et une remise en question de ses actes, causée par des pensées intrusives et des obsessions sans attirance homosexuelle derrière.
Pour aider la personne à vivre avec ses TOCs, il faut en premier lieu garder toujours à l'esprit qu'elle ne contrôle pas ces pensées et ses rituels et que, au contraire, elle lutte en permanence contre eux. Pour cela, il lui faut agir progressivement, à son propre rythme, si elle ne veut pas se décourager.
Occupez plutôt votre cerveau à autre chose. Les jeux vidéo et les jeux de société sont très utiles pour cela. Vous pouvez également lire un livre, regarder la télévision ou téléphoner à un ami. Trouvez-vous quoi que ce soit qui requiert assez de concentration pour détourner votre pensée de ce que vous ruminez.