Les États-Unis inscrivirent ce conflit dans une logique de guerre froide en s'appuyant sur une stratégie anti-communiste. L'expansion du communisme devait être stoppée conformément à la doctrine américaine de l'endiguement, afin d'empêcher un « effet domino » en Asie du Sud-Est.
Les Américains justifient leur intervention militaire au Viêt Nam par la théorie des dominos, selon laquelle il fallait éviter le basculement d'un pays vers le communisme, car les pays voisins basculeraient à leur tour. Le but est de prévenir une future domination communiste du sud-est asiatique.
La principale cause de la guerre du Vietnam provient du découpage du Vietnam réalisé à la fin de la guerre d'Indochine (1946-1954). Cette séparation favorise un régime autoritaire au Sud-Vietnam incarné jusqu'en 1963 par le président Ngô Dinh Diêm.
Pendant quatre ans, de 1955 à 1959, les États-Unis d'un côté, l'URSS et la Chine de l'autre, aidèrent chacun des deux États à s'armer, et le Viêt Nam du Nord fournit aide et moyens au FNL sous ordre de Hô-Chi-Minh . Cela conduisit, en décembre 1959, au début véritable de la guerre du Viêt Nam.
Les États-Unis et la France sont de proches alliés
La France est l'ami et allié le plus ancien de l'Amérique. Notre relation repose sur notre engagement commun envers les mêmes valeurs – la démocratie, les droits de l'homme, la primauté du droit, la sécurité et la prospérité.
La guerre d'Indochine s'est déroulée de 1946 à 1954. Le régime colonial imposé par la France à plusieurs pays asiatiques est à l'origine de ce conflit, qui a fait plus de 500.000 victimes et a notamment conduit à la scission du Vietnam.
Le territoire vietnamien avait été divisé en deux en 1954 à la suite des accords de Genève. La fin de la présence française n'a cependant pas mis fin aux hostilités qui ont atteint de nouveaux sommets au cours des années 60 avec l'implication d'un fort contingent états-unien.
Lorsque commence, en 1946, la guerre d'Indochine, le déséquilibre des forces est flagrant. Le corps expéditionnaire français est important, doté de matériel moderne, face à des nationalistes sans grands moyens. Pourtant, la guerre révolutionnaire menée par le général Giap a conduit la France à la défaite.
Les États-Unis sont aidés par leurs principaux alliés occidentaux (France et Angleterre) et par certains pays asiatiques (Cambodge, Thaïlande, Corée du Sud). Le Vietnam du Nord bénéficiera, quant à lui, du soutien indéfectible de l'Ex-URSS et de son principal allié la Chine.
Ils voient l'amour partout dans les rues de Paris (je me suis dit que la prochaine fois, j'allais y prêter plus attention…). Ils aiment l'architecture et la vie nocturne de notre chère capitale. Paris, c'est aussi le luxe et la mode. Ils l'aiment, et ils ont très envie d'y retourner encore et encore.
Il souhaite surtout recruter des officiers pour l'armée continentale et solliciter une alliance militaire. La victoire des rebelles américains à Saratoga en 1777 incite la France à signer un traité de commerce et une alliance militaire en février 1778.
Le Dai Viêt fut renommé Viêt Nam en 1804 jusqu'en 1838, mais fut appelé An Nam (l'Annam) par les Chinois. L'État, épuisé par des décennies de guerres, fut réunifié et restauré par Gia Long et ses successeurs: Minh Mang (1820-1840) et Thieu Tri (1840-1847).
En tout, trois millions de soldats américains sont envoyés sur le terrain. L'aviation du Pentagone larguera deux fois plus de bombes qu'il n'en a été lâché durant la seconde guerre mondiale, dont le terrible napalm, des défoliants, des armes chimiques.
Dès la fin des années 1950, les États-Unis ont fourni un soutien logistique au gouvernement sud-vietnamien : construction de bases militaires, envoi de conseillers militaires, de matériel de guerre, etc.
Fin de la guerre du Vietnam : le pays est unifié
C'est la chute de Saigon, capitale du Sud-Vietnam, qui met un terme définitif aux affrontements entre les troupes vietnamiennes. Le 30 avril 1975, le camp soviétique prend Saigon et gagne la guerre du Vietnam.
L'enjeu est de taille : permettre au capital impérialiste de pénétrer à nouveau les immenses territoires du « bloc de l'Est ». Bien que localisé sur l'Indochine, le conflit vietnamien n'est pas une guerre locale, ni même régionale. Sa portée est proprement mondiale.
Le président des États-Unis, Richard Nixon, lors de la conférence de Paris, le 23 janvier 1973. Annonce de la fin de la guerre au Viêt Nam. « We have today concluded an agreement to end the warand bring peace with honor in Vietnam and in Southeast Asia. »
Le 12 mars 1947, le président présente devant le Congrès américain sa doctrine du containment, qui vise à fournir une aide financière et militaire aux pays menacés par l'expansion soviétique.
Ainsi, l'Indochine française regroupait ces trois pays de l'Asie du Sud-Est que sont aujourd'hui le Cambodge, le Laos et le Vietnam, sans oublier une portion de territoire chinois située dans l'actuelle province du Guangdong, le Kouang-Tchéou-Wan.
La guerre froide prend fin avec la disparition de l'un des principaux protagonistes, et laisse la place à une unique super-puissance : les Etats-Unis, pour un nouvel ordre mondial.
Les forces alliées sont opposées à celles de l'Axe Rome-Berlin-Tokyo. Ce sont les cinq Alliés principaux (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni et URSS) qui devinrent les membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies.
Enfin, la révolution russe de février 1917 permet au président américain de présenter le combat des pays de l'Entente comme celui de la démocratie contre l'autocratie incarnée par les Empires centraux. Le 2 avril 1917, le président américain demande au Sénat de voter la déclaration de guerre.
70 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne est considérée, par une très large majorité de Français (82 %), comme l'allié le plus fiable de la France.
Parmi les 185 batailles que la France a livré au cours des 800 dernières années, ses armées auront gagné 132 d'entre elles, et en auront perdu 43, ne laissant que 10 batailles indécises donnant ainsi aux militaires français le record de victoires en Europe et donc dans le monde.