« En l'absence de lumière, notre corps sécrète de la mélatonine, l'hormone du sommeil, provoquant somnolence et à terme l'endormissement. Et nous savons que, dès 50 ans, cette sécrétion de mélatonine diminue naturellement.
En général, après 60 ans, les personnes ont tendance à moins dormir la nuit. Ce manque de repos est compensé par des siestes en journée. Le fait d'être atteint d'hypersomnie ou de somnolence diurne indique que le. Cette durée allongée peut éventuellement cacher une maladie comme une démence, type Alzheimer.
Selon une étude réalisée par la NSF - National Sleep Foundation - une personne âgée a besoin de 7 à 8h de sommeil pour éviter le risque de fatigue dans la journée.
Chez les personnes atteintes, on constate cependant l'accumulation de deux protéines : la Tau et la β amyloïde. Des chercheurs américains, de l'université Mayo, ont constaté qu'il existe un lien entre l'accumulation de cette dernière et un excès de sommeil dans la journée.
La sécrétion de mélatonine tend à diminuer avec l'âge. « La durée du sommeil nocturne diminue avec l'âge », indique ainsi l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES) dans une étude publiée en mars 2007*.
En s'approchant de la mort, une personne peut dormir davantage, être somnolente ou être difficile à réveiller. Elle peut tomber endormie même en parlant. Elle peut aussi perdre lentement conscience au cours des jours ou des heures qui précèdent sa mort.
La phase terminale, qui conduit au décès, est souvent annoncée par des signes dits annonciateurs non spécifiques : troubles neuropsychiques (agitation, somnolence), angoisse de mort, modification des téguments : pâleur, teint cireux, respiration bouche ouverte avec chute des mandibules…
Notre horloge biologique se modifie avec le temps
«Elle se modifie avec le temps, précise Pierre Philip. Par exemple, les jeunes se couchent plus tard et se lèvent plus tard, et cette tendance s'inverse chez les personnes âgées.» Leur horloge biologique devient également moins dynamique.
Mais il ne faut pas oublier que la fatigue de la personne âgée peut résulter d'une véritable maladie. Certaines pathologies, plus fréquentes en fin de vie, peuvent se traduire par des manifestations très générales au sein desquels la fatigue occupe une place prépondérante : l'insuffisance cardiaque et l'hypothyroïdie.
La narcolepsie est un trouble du sommeil marqué par une somnolence excessive pendant la journée ou récurrente, des épisodes irrésistibles de sommeil pendant les heures de veille normales, généralement avec des épisodes soudains et passagers de faiblesse musculaire (cataplexie).
dormeuse. Personne qui dort, qui aime dormir. Tourteau (crabe).
Elle consiste à endormir profondément une personne atteinte d'une maladie grave et incurable pour soulager ou prévenir une souffrance réfractaire. Elle est associée à une analgésie et à l'arrêt des traitements de maintien en vie.
C'est souvent lié à l'éventuelle perte d'indépendance. Pour donner un exemple concret, une personne âgée qui devient dépendante et qui ne pourrait plus marcher, aurait du mal à s'exprimer, ne peut plus éventuellement partir pour prendre l'air en cas de désaccord avec un proche.
Pourquoi les personnes âgées sont plus frileuses ? Le métabolisme du corps permet normalement une régulation de la température interne à 37°C. En vieillissant, les personnes âgées produisent moins de chaleur et cette température chute à 36,5 voire 36°C.
C'est souvent, après de longs détours, qu'une allusion à la fin de vie va être évoquée par le patient, de manière non explicite ou sous forme d'une interrogation, en montrant le corps touché par la maladie, soit en demandant jusqu'où cela peut aller, soit en reparlant de l'inefficacité du dernier traitement, soit, tout ...
La personne pleure. Elle veut parfois exprimer cette tristesse seule et parfois être accompagnée dans l'expression de cette grande peine. Les personnes en fin de vie expriment souvent qu'elles auraient voulu que cette vie se poursuive encore longtemps et comment il est difficile de laisser ceux qu'on aime.
Leur étude, présentée dans les excellents Scientific Reports, suggère en effet que l'ouïe persiste en fin de vie. Ainsi, l'étude confirme l'idée que même en l'absence de réponse, certaines personnes peuvent toujours entendre à la toute fin de leur vie.
Des troubles intellectuels (difficultés à comprendre, à penser, à trouver les mots, à se rappeler) peuvent générer incohérence des propos, confusion et même parfois hallucination ou délire. Les troubles psychiques (dépression, angoisse) peuvent être à l'origine d'un refus de parler.
La fatigue physique mais surtout nerveuse, le stress et la douleur sont autant d'éléments qui épuisent le proche d'un patient en fin de vie. Parler, extérioriser, exprimer ses angoisses, ses peurs, ses doutes, etc.
Quelle est la définition de "fin de vie" ? Comme le rappelle le ministère de la Santé, une personne est en fin de vie lorsqu'elle souffre d'une affection ou maladie grave et incurable, en phase avancée ou terminale, et donc lorsque son pronostic vital est engagé. Le corps médical ne peut plus la guérir.
Des troubles du sommeil croissants avec le temps
Ainsi, les personnes touchées se plaignent volontiers d'une altération de la qualité de leur sommeil, d'insomnie, de désorganisation du rythme veille/sommeil, voire de déambulation nocturne au point de rendre la vie au domicile impossible.
La fleur d'oranger : elle favorise l'endormissement grâce à ses effets sédatifs. Associée au houblon ou à la mélisse, ses vertus seront renforcées. La valériane : idéale pour les personnes très nerveuses ou agitées, cette plante est connue pour ses effets calmants.
À chaque âge son besoin de sommeil
Les nouveau-nés (de 0 à 3 mois) : 14 à 17 heures. Les adolescents (14 à 17 ans) : 8 à 10 heures. Les adultes (26 à 64 ans) : 7 à 9 heures. Les personnes âgées (65 ans et +) : 7 à 8 heures.