Et si l'approvisionnement du Canada et des États-Unis n'est pas directement touché, «le coût du pétrole brut reste mondial. C'est ce qui fait en sorte que le prix augmente, et ça, c'est partout». Le Québec n'est donc pas plus touché que d'autres par cette flambée du prix du pétrole.
D'autres disent que la vaste géographie du Canada et la fiabilité moindre des options ferroviaires et du transport en commun augmentent la dépendance du pays à l'égard des automobiles pour les déplacements et des camions pour l'expédition, ce qui rend la hausse des prix de l'essence beaucoup moins soutenable.
La pandémie a aussi eu pour effet de perturber les chaînes d'approvisionnement. Il coûte ainsi plus cher d'exporter des biens, y compris du pétrole. La conséquence est une inflation généralisée, qui a également contribué à la hausse du prix de l'essence.
Les taxes, 45 %. La matière première représente donc la moitié du coût. Or, les cours du brut restent élevés sur les marchés mondiaux, notamment en raison du conflit en Ukraine. Et la reprise mondiale tire la demande à la hausse, analyse Olivier Gantois, le président de l'Union française des industries pétrolières.
Depuis trois semaines, le prix du sans-plomb n'a cessé d'augmenter. De 1,74 euro, il a atteint 1,93 euro en moyenne, soit une augmentation de plus de 10%. La première raison, c'est la hausse récente du prix du pétrole brut. La seconde raison est saisonnière, et vient de l'autre côté de l'Atlantique.
Comme toujours avec le pétrole, les causes de cet emballement sont multiples. Il y a le déconfinement en Chine qui s'accélère et qui va donc doper la demande en hydrocarbures. Mais aussi l'embargo européen sur le pétrole russe qui commence à produire ses effets.
La guerre en Ukraine crée de l'incertitude et de la spéculation liées à de possibles sanctions économiques dans les secteurs du gaz naturel et du pétrole russe, et cela engendre une pression à la hausse sur le prix du baril de pétrole sur les marchés.
Mise en place par le gouvernement depuis le 1er avril 2022, la remise carburant évolue ce 1er septembre. L'aide exceptionnelle pour accompagner les automobilistes face à la hausse des prix augmente dès aujourd'hui et va continuer pour quelques mois.
Sans grande surprise, c'est au Venezuela, pays membre de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole), que le prix du litre d'essence sans plomb 95 est le plus bas dans le monde. Les automobilistes vénézuéliens payent en moyenne 0,025 euro pour un litre de SP95.
Le prix de l'essence au Québec devrait chuter de 7 cents/litre cette semaine. On reste loin du 1,77 $/L de l'Ontario, mais c'est ça de gagner!
Le coût de l'essence à la pompe a atteint 1,92 $ le litre mercredi à certaines stations-service dans la province, comme celle-ci à Montréal. Les automobilistes du Québec continuent de subir la forte hausse du coût de l'essence.
1- Rendez-vous sur le site Essence Canada qui présente le prix de l'essence au Canada en temps réel, région par région. Lorsque vous voyez par exemple 124,3, cela signifie que l'essence est à 1,24 $ / litre.
Le prix des carburants est constitué pour un tiers par le prix du pétrole brut et pour plus de la moitié de taxations, sans oublier la part des raffineurs et celle des distributeurs.
Plusieurs éléments composent les prix des carburants affichés dans les stations-service : Le coût du pétrole brut (soumis à la loi de l'offre et la demande, le prix est donc variable) Les coûts de production, d'acheminement. Le coût de fonctionnement et marges réalisées par le distributeur.
La taxe de vente provinciale du Québec (TVQ) s'applique à tous les produits pétroliers à un taux de 9,975 %. La TVQ est calculée sur le prix de détail, ce qui inclut la taxe par litre du Québec et la taxe d'accise fédérale.
En général, pour acheter un litre d'essence en Russie le coût est de 0.87 €. Ce prix peut diminuer jusqu'à 0.8 € et se hisser jusqu'à 0.93 € selon les périodes de l'année. Ce tarif pour 1L d'essence est moins important que le coût pratiqué en moyenne en France de 56%.
D'après le site GlobalPetrolPrices.com qui recense les prix des carburants dans 170 pays, c'est à Hong Kong où les prix à la pompe affichent les prix les plus élevés au monde.
Avec une consommation moyenne de seulement 3,8 l/100 km, la Toyota Yaris surpasse ses rivales et occupe même la tête du palmarès, tous segments confondus. Le podium est complété par deux autres modèles hybrides : la Renault Clio E-Tech et la Honda Jazz.
Comme pour l'aide gouvernementale, ce coup de pouce sera réduit à 10 centimes pour les deux derniers mois de l'année 2022. Ainsi, comme l'avait déclaré Bruno Le Maire fin juillet, le litre de carburant pourrait coûter 1,50 euro à la rentrée. Mais cela ne devrait pas durer.
Et pour cause, une voiture dont le moteur est allumé à l'arrêt consomme 0,8 litre de carburant par heure. Lorsque la durée de l'arrêt est d'une minute ou plus, éteindre le moteur s'avère essentiel pour faire des économies. Durant l'arrêt, le moteur reste chaud et n'utilise que peu d'énergie pour redémarrer.
Mais le meilleur moment de la journée pour faire le plein de carburant, c'est à la première heure, tôt le matin. La raison à cela est toute simple : la température est plus favorable pour l'essence. Effectivement, cette dernière est stockée dans des cuves enterrées sous la station-service.
Gaz, blé, pétrole : ces prix qui vont augmenter à cause de la guerre en Ukraine. Le conflit qui oppose la Russie à l'Ukraine risque d'avoir des conséquences économiques graves sur l'Europe. Lundi 7 mars 2022, le Huffington Post révèle que le prix de plusieurs matières premières est sur le point d'exploser.
« La moitié de l'essence vendue dans le monde est achetée par les Américains. Donc les prix augmentent », poursuit l'interlocuteur. Le déconfinement actuel en Chine après la flambée de Covid-19 permet aussi une reprise des activités. Cela accroît donc la demande en hydrocarbures.
La réponse la plus évidente est le retour de la grande Russie. Le maître du Kremlin veut rétablir une zone de protection autour de son pays et cela passe par une zone d'influence sur les pays de l'ex-URSS dont l'Ukraine faisait partie mais qui a pris son indépendance en 1991 (90 % des Ukrainiens ont voté en ce sens).