Contrairement à la prévision donnée il y a quelque temps, le prix a donc baissé en cette fin d'année 2023, atteignant le niveau de prix de juillet 2023. Mais pourquoi baissent-ils ? La raison : un baril de pétrole brut qui a continué à baisser au cours des dernières semaines.
En cause : la chute du baril de pétrole, mais pas que. Un petit cadeau pour les automobilistes, alors que Noël et les fêtes de fin d'année approchent à grands pas ? Que ce soit le gazole ou l'essence, cela fait maintenant un mois que les prix des carburants sont en (légère) baisse.
Et d'après un rapport de l'Agence internationale de l'énergie, cela devrait se poursuivre en 2024 : les carburants mais aussi le gaz devraient voir leur prix baisser dans l'année. Cette bonne nouvelle est due à la diminution de la demande, ajoute le rapport.
Après une forte hausse en 2022, en 2023 les tarifs ont évolué en dents de scie avec des hausses et des baisses. Mais en 2024, il ne faut pas s'attendre une chute du prix. Le contexte géopolitique et l'économie mondiale pèsent grandement sur le secteur, ce qui impacte lourdement le pouvoir d'achat.
Tout d'abord, parce que le prix du baril de Brent ne cesse lui aussi d'augmenter. Concrètement, il s'agit du cours du pétrole brut, fixé dans le cas du Brent par la bourse de Londres.
À quels prix s'attendre en 2024 ? Avec près de 1,76 euro le litre pour le gazole et 1,79 euro le litre pour le Sans Plomb 95 E10 en ce mois de janvier, les prix des carburants ne devraient pas baisser davantage durant les prochaines semaines.
Alors pourquoi les prix peinent-ils à baisser ? D'abord parce que dans l'Hexagone, les automobilistes roulent davantage au bioéthanol. Or, le SP95-E10, très plébiscité par les usagers de la route, a fait l'objet d'une hausse sensible de prix.
Actuellement, le prix moyen de l'essence en France est de 2,1165 euros pour le gasoil et 1.967 euro le sans-plomb. En Espagne, le prix moyen est désormais de 1.782 euro le gasoil et de 1.784 euro le sans-plomb.
Le diesel est en sursis, mais il reste un choix pertinent en 2024, car il convient encore aux besoins de nombreux automobilistes, notamment aux gros rouleurs. En effet, un véhicule diesel s'adresse avant tout à ceux qui ont l'habitude de réaliser de longs trajets et qui parcourent plus de 20 000 kilomètres par an.
En général, pour s'acheter un litre d'essence en Espagne le prix est de 1.61 €. Ce tarif étant une moyenne, il peut baisser jusqu'à 1.48 € et s'élever jusqu'à 1.9 € selon les endroits. Ce tarif pour 1 litre d'essence est moins cher que le prix constaté en France (de 13%).
Autrement dit, à partir de 2035, les constructeurs et les distributeurs automobiles ne pourront plus vendre de voitures neuves à moteur thermique. Cela signe donc la fin des motorisations essence et même des hybrides tant plébiscités.
C'est la loi des taux de change, et elle influence directement le prix que l'on paye à la pompe. L'Etat français a bien mis en place le 16 novembre une remise carburant, dont le montant s'élevait à 10 centimes d'euros par litre, mais celle-ci a pris fin le 31 décembre.
Supercarburant sans plomb : 1,80 €/L soit +0,05 € par rapport à février 2024 (1,75 €) ; Gazole routier : 1,77 €/L soit +0,10 € par rapport à février 2024 (1,67 €) ; Le prix de la bouteille de gaz (de 12,5 kg) est fixé à 26,12 €, soit +0,35 € par rapport à février 2024 (25,77 €).
Vous l'avez sans doute constaté si vous roulez au Sans Plomb : les prix ont fortement augmenté depuis le début de l'année 2024. On est sur une augmentation de 10 centimes par litre. En janvier, le prix du litre autour de 1,75€ en moyenne en France d'après les relevés de notre partenaire Carbu.com.
L'impact des grèves dans les raffineries
"La France importait près de 30% de son gazole de Russie en 2021", rappelle Olivier Gantois. Paris doit donc s'approvisionner en quantité auprès d'autres fournisseurs, moyennant un prix plus élevé.
Le prix du litre se stabilise
Cette hausse du carburant est toutefois modérée. Depuis mi-octobre, le litre se stabilise en dessous de 1,80 euro en moyenne. Il ne sera donc pas encore possible de toucher l'indemnité carburant de 100 euros qui sera reconduite pour 2024.
En réalité, si. Dans la mesure où ces véhicules proposent des consommations de carburant bien plus avantageuses que les véhicules à essence. Vous économiserez en moyenne, à puissance équivalente, environ 2 litres de carburant tous les 100 km, soit environ 3 euros au prix actuel du carburant.
Le 1er juillet 2023 sonnera le glas des véhicules Crit'Air 3 (d'avant 2011). Et en 2024, ce sera le tour de tous les véhicules Crit'Air 2, soit les diesels les plus récents et les essences d'avant 2011.
les voitures essence mises en circulation avant 1997 (norme Euro 1) ; les voitures diesel mises en circulation avant 1997 (norme Euro 1) ; les 2 roues mis en circulation avant le 31 mai 2000 ; les véhicules dont le propriétaire n'a pas fait de demande de vignette Crit'Air.
Carburants : Total annonce limiter à 1,99 € le prix de l'essence et du gazole en 2023. Jusqu'à la fin de l'année 2023, l'entreprise Total ne proposera pas d'essence ou de gazole à plus de 1,99 €, a annoncé le PDG de Total sur TF1 ce mercredi 22 février.
Un constat qui vaut aussi plus près de nous, lors de la fin de l'année 2014 où, dans l'Hexagone le tarif moyen d'un litre de diesel s'affichait au totem à 1,10€. Autrement dit, à cette époque, dénicher le litre de gazole sous la barre des 1€ était, partout sur le territoire, tout à fait envisageable.
L'essence et le diesel les moins chers de l'Union se trouvent à Malte et en Bulgarie.
Plus d'essence dans l'éthanol
De plus, l'éthanol augmente en prix en raison de la hausse de la proportion d'essence dans sa composition. En effet, si l'éthanol routier s'appelle E85 c'est parce qu'il peut être composé jusqu'à 85% d'éthanol et 15% mais seulement en été.
Le carburant est une substance combustible qui assure le fonctionnement des moteurs thermiques. En France, comme dans de nombreux pays dans le monde, on trouve principalement trois types de carburant dans les stations d'essence, à savoir l'essence, le gazole et le superéthanol.
La raison vient plutôt de la situation internationale. On n'a jamais consommé autant de pétrole dans le monde. Dans le même temps, les pays exportateurs réduisent leur production. C'est un cocktail très défavorable pour l'automobiliste qui fait le plein dans une station-service.