En fait, l'endettement est un processus économique normal, sous réserve qu'il soit maîtrisé, qui permet d'anticiper des ressources futures. Y recourir est justifié lorsqu'il s'agit de financer des investissements qui créeront de nouvelles richesses, lesquelles permettront de rembourser la dette.
La crise du Covid-19 a entraîné un fort accroissement de l'endettement public en France. Pour rembourser la part de sa dette arrivant à échéance, L'État emprunte de l'argent sur les marchés financiers notamment par le biais d'obligations du Trésor (OAT) pour financer son déficit.
En ce qui concerne la dette de l'État, elle résulte du cumul des besoins de financement de l'État, c'est-à-dire de la différence, année après année, entre ses produits (recettes fiscales, produits de privatisations, etc.) et ses charges (dépenses budgétaires, prises de participation, etc.).
Quant au Japon, pourtant synonyme de prospérité et d'avancées technologiques, il est le deuxième pays le plus endetté au monde (derrière le Venezuela), avec une dette publique qui atteignait 266 % du produit intérieur brut l'année dernière.
Comme le montre le graphique ci-dessus, 79 % de la dette publique provient de l'État. Les administrations publiques locales (collectivités territoriales) et les organismes de Sécurité sociale représentent respectivement 9 % et 11 % de la dette publique.
La charge de la dette correspond à l'ensemble des intérêts que l'Etat s'engage à payer lorsqu'il emprunte de l'argent sur les marchés financiers, en plus du remboursement à une échéance précise du montant emprunté qu'on appelle le « principal ».
Un pays peut ainsi être très endetté tout en restant considéré comme solvable s'il continue à produire de la richesse et s'il parvient à garder la confiance des créanciers. Avec la crise sanitaire et économique liée à la pandémie de Covid-19, la dette publique a atteint 2 638,3 milliards d'euros.
La dette publique est, dans le domaine des finances publiques, l'ensemble des engagements financiers pris sous formes d'emprunts par un État, ses collectivités publiques et ses organismes qui en dépendent directement (certaines entreprises publiques, les organismes de sécurité sociale, etc. ).
Elle est étroitement liée à l'histoire des dépenses publiques françaises. L'État français a souvent eu recours à la dette pour faire face à des dépenses fortes, comme les guerres ou les plans de relances, ou une chute de revenus, durant des crises économiques.
la hausse des prix des biens accroît les recettes de TVA, la hausse des salaires accroît les sommes récoltées au titre des cotisations sociales ; la dette publique est pour la plupart non indexée sur l'inflation ce qui fait mécaniquement baisser la valeur de la dette par rapport à un PIB qui s'accroît.
Un endettement public élevé peut freiner les investissements privés, accroître la pression budgétaire, réduire les dépenses sociales et limiter les capacités du gouvernement à mettre en œuvre des réformes.
Budget de la dette en Russie
En 2020, dernière année évaluée, le montant de 212,36 milliards d'euros a été le plus élevé des 22 dernières années. Rapporté au nombre d'habitants, cela correspond en Russie à un endettement de 1.474 euros par personne.
un dette génère une entrée d'argent, avec une bonne négociation de taux, cela peut être opportun. La France est notée triple A par les agences de notation "Standards & Poors" . AAA est la garanti que l'Etat français rembourse toujours ce qu'elle emprunte.
Les avantages obtenus sont soit pécuniaires (allocations diverses, assistanat, subventions d'associations ou d'entreprises) soit en nature : "gratuité" de la santé, des études, des infrastructures publiques, et autres prétendus "acquis sociaux".
de banques, d'organisations internationales comme la Banque mondiale (BM) ou le Fonds monétaire international (FMI), de riches investisseurs privés, de citoyens.
Trois pays de l'UE conservent toujours une dette publique supérieure à 120 % de leur PIB. Avec un ratio atteignant 193,3 %, la Grèce détient de loin le plus fort taux d'endettement de l'Union européenne, devant l'Italie (150,8 %) et le Portugal (127,4 %).
Les dettes nationales ont largement augmenté en 2020 et 2021 pour absorber les secousses économiques du choc : +16 pt du PIB en France, +12 pt de PIB en zone euro. Le « quoi qu'il en coûte » était justifié en 2020 ; il a cependant eu pour effet secondaire de banaliser l'augmentation massive de la dette.
Cet excès d'épargne puise notamment sa source dans le vieillissement démographique et la forte montée des inégalités, qui concentre la richesse dans les mains de ménages qui ne consomment qu'une faible part de leurs revenus.
La dernière dette annulée par la Chine à la fin de l'année 2020 s'élevait à 113 millions de dollars et concernait plusieurs pays.
Du point de vue des traités, « il n'existe aucune barrière juridique à un prêt de la BCE à un établissement public de crédit », explique un fonctionnaire de la BCE. Libre à ces établissements de fixer leurs propres taux et de prêter aux États.
L'économie de la Russie se révèle donc très résiliente. Son point faible est sa forte sensibilité à l'égard des cours du baril de pétrole : si les cours baissent le rouble chute, et le coût des importations augmente, ce qui a pour effet de créer de l'inflation.
Sur un an, le produit intérieur brut russe devrait s'élever à 2 136 milliards de dollars en 2023.
Le Kremlin avait fait de la conquête du Donbass, en vue de son annexion, son principal objectif dans son “opération militaire spéciale”. Officiellement, il s'agissait de “libérer” cette région industrielle, au cœur d'un conflit sanglant entre l'Ukraine et la Russie qui dure depuis près d'une dizaine d'années.