Les pronoms démonstratifs « ce », « ça », « ceci » et « cela » sont quasi unanimement considérés comme des formes neutres et dans une moindre mesure comme des formes de genre indifférencié. Il en va de même pour « rien » et « quelque chose ».
Le neutre est un genre qui n'existe pas en français. Le genre d'un nom est reconnaissable à l'article qui se trouve devant. L'article du féminin est die, celui du masculin, c'est der, et pour le neutre, l'article est das.
Le néo-pronom le plus répandu en français est iel.
Certaines personnes utilisent la déclinaison ellui : « c'est à ellui », « j'étais avec ellui ». D'autres préfèrent utiliser iel quelle que soit la fonction du pronom dans la phrase. Très souvent, cela s'accompagnera d'accords dégenrés, mais pas systématiquement.
Le terme "iel" est un pronom personnel neutre qui fait référence à la troisième personne du singulier. Il s'agit d'un néologisme issu de l'écriture inclusive, né d'un mélange de "il" et "elle". On peut également le trouver orthographié "yel" ou "ielle" et il se décline en "iels" dans sa forme plurielle.
Il est important de savoir qu'iel n'est pas le seul pronom neutre. En voici d'autres : ael, ille, ielle, im, em. De plus, une personne agenre ou non binaire pourrait très bien utiliser des pronoms binaires (il/elle), ou bien une combinaison de pronoms et néopronoms (elle/ielle/iel).
L'expression «langage neutre du point de vue du genre» est une expression générique couvrant l'usage d'un langage non-sexiste, inclusif ou équitable du point de vue du genre.
La formulation neutre privilégie l'utilisation de noms, d'adjectifs et de pronoms qui ne présentent pas d'alternance masculin/féminin tout en ayant un genre grammatical qui leur est propre. Ces mots désignent aussi bien des personnes non binaires que des personnes s'identifiant au genre féminin ou masculin.
Il suffit généralement de retirer le titre de civilité (Monsieur, Madame, etc.) des formules de salutation traditionnelles pour les rendre inclusives. Veuillez agréer, Monsieur, mes meilleures salutations.
La non binarité, c'est tout simplement le fait de ne pas se reconnaître comme strictement femme ou strictement homme. Les personnes non-binaires peuvent ne se sentir ni homme ni femme, les deux, ou toute autre combinaison des deux.
désintéressé, impartial, indifférent, objectif. Contraire : inéquitable, partial, subjectif, tendancieux.
Dans La Grande grammaire du français, on dit que le français a deux genres, masculin et féminin ; certaines grammaires parlent de "ce" comme un pronom "neutre" car il peut avoir un antécédent masculin ('le sport, c'est bon pour la santé') ou féminin ('la natation, c'est bon pour la santé') mais comme on le voit avec l' ...
Le neutre, en effet, qui subsiste en langue française au singulier, uniquement pour quelques pronoms et pour les adjectifs qui sont leurs satellites dans la phrase, est lui aussi un cas non marqué ; dans l'évolution de la langue, ce genre devient ainsi morphologiquement tangentiel au masculin et, à vrai dire, similaire ...
On l'a tous appris à l'école: le mot le plus long de la langue française, qui arbore fièrement ses 25 lettres, est «anticonstitutionnellement». N'en déplaise à votre contradicteur.
Cela passe notamment par la féminisation de tous les titres, fonctions ou métiers : « la directrice », « la ministre », « l'auteure »… Entamée dès la fin des années 1990, cette évolution reflète celle de la société actuelle, tout en renouant paradoxalement avec des conventions remontant au Moyen Âge.
On reste trop souvent sur le point milieu comme unique caractéristique de l'écriture inclusive, voici un scoop : il ne se prononce pas. C'est effectivement illisible si on le lit. Tout comme les majuscules, T majuscule, les virgules, virgule, les points, point.
Au départ, Le Robert précisait sur son site internet "on écrit aussi ielle, ielles". Mais ces variantes ne sont plus données. La définition de ce mot "rare" est : "Pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier (iel) et du pluriel (iels), employé pour évoquer une personne quel que soit son genre."
On peut désormais lire : "le pronom "iel" vise à désigner une personne quel que soit son genre." Ce pronom, apparu au début des années 2010, est une proposition émanant de la communauté LGBT+ qui ne se sentait pas représentée dans le système binaire de nos pronoms avec le "il" et le "elle".