« L'homme est un loup pour l'homme. » Chaque homme représenterait potentiellement un danger mortel pour les autres. Cet état permanent de menace découle du fait que tous les hommes sont égaux et que chacun peut désirer ce que l'autre a.
Le texte dont est extraite la fameuse phrase “L'homme est un loup pour l'homme”, qui est une citation d'un auteur latin, est écrit à Paris en novembre 1641, c'est une épître dédicatoire : “Du citoyen”, écrit avant le “Léviathan”.
Hobbes : L'homme est un loup pour l'homme.
Pour le philosophe anglais du 17e siècle Thomas Hobbes, l'homme est un loup pour l'homme et naît mauvais.
On attribue à Hobbes la formule « l'homme est un loup pour l'homme » (Homo homini lupus est – c'est plus chic en latin) qu'il reprend à Plaute. L'état de nature, caractérisé par la « guerre perpétuelle de tous contre tous », peut être dépassé par les individus s'ils s'engagent mutuellement par contrat.
La thèse de Hobbes
La thèse défendue par Hobbes est que l'antagonisme des désirs trouve sa solution dans le recours à un arbitre qui sera juge de ce qui est désirable et de ce qui ne l'est pas.
Hobbes souligne en effet qu'il n'y a aucune convention entre les sujets et le souverain, mais seulement des contrats entre les individus qui tous abandonnent leur pouvoir à un tiers à condition que les autres le fassent, instituant ainsi un souverain qui les protège tous mais qui n'a rien signé.
L'agressivité, dit-il, est une conduite naturelle indispensable à la survie de l'individu comme de l'espèce. Il n'y a pas selon Lorenz deux pulsions, l'une de mort, l'autre de vie. Sur ce point, l'éthologiste diverge de Freud et l'écrit dans sa préface. C'est l'instinct de vie qui pousse à l'agression.
Rousseau dira: "L'homme est bon par nature, c'est la société qui le corrompt. Ce qui fait que l'homme ne peut pas être naturellement bon au sens où il viserait une conformité de ses actions avec un bien universel, c'est le fait qu'en suivant son seul sentiment, il ne peut pas éviter.
L'existence de structures cérébrales dédiées à ces changements d'attitude suggère que l'être humain est double vis-à-vis des thématiques altruistes. Il n'est ni bon ni mauvais, mais exprime ses tendances compassionnelles ou cruelles selon l'identité de la victime.
Hobbes s'attache à la nature humaine et décrit l'homme comme un être doué de parole, cette dernière étant norme et règle du vrai et du faux. – Là où il n'est pas de parole, il n'y a ni vérité ni fausseté, nous dit Hobbes dans le Léviathan.
Si l'homme est la mesure de toute chose, c'est parce qu'il injecte du sens dans le monde. Si la conscience disparaît, c'est la signification du monde qui disparaît également. L'homme est donc bien la mesure de toute chose, car sans homme, les choses sont détruites.
Phrase inventée par Plaute (en latin : « homo homini lupus ») dans sa pièce Asinaria en 212 avant J. -C.
Qui a dit : L'homme n'est rien sans les hommes, il vient dans leurs mains et s'en va dans ... L'homme n'est rien sans les hommes, il vient dans leurs mains et s'en va dans leurs mains.
L'état de nature est l'absence de règles : les hommes possèdent des besoins naturels (comme se nourrir, dormir, se défendre contre autrui, etc.) et une liberté naturelle (caractérisée par une absence de contraintes externes).
La société est le moteur de la culture humaine
La société a donc pour fonction de socialiser et d'éveiller l'esprit de l'Homme. Mais elle est aussi un cadre, qui permet à l'Homme de transmettre sa culture ainsi que les pratiques matérielles et spirituelles qui la caractérisent.
Rousseau avait tort : les hommes sont naturellement violents. Mais contrairement aux apparences, ils sont aussi de plus en plus civilisés ! Rousseau avait tort, l'homme est naturellement méchant. C'est ainsi que s'ouvre un article récent de Nature (1) portant sur l'étude des comportements violents chez l'homme.
Ni ordre parfait, ni réservoir indéfini d'énergie, la nature est d'abord ce que l'homme y fait. La préserver ne doit pas se faire au détriment de l'homme, mais dans le sens de son propre développement. L'homme n'est ni maître, ni esclave de la nature.
223) De nature égoïste, l'être humain pense à satisfaire ses besoins en premier et en plus il est méchant, car il cherche à maintenir l'égalité face à ses semblables. Voilà pourquoi Hobbes croit qu'il n'y a pas de sécurité dans l'état de nature et qu'il n'y a pas possibilité de développement.
Les formes de violence réfèrent à la nature des actes. Les formes les plus souvent considérées sont la violence physique, la violence sexuelle, la violence psychologique et verbale, les privations et la négligence [1].
Dans l'état de nature selon Rousseau, l'homme est autosuffisant et cultive son bout de terre librement. Etre stupide, robuste et candide, l'homme naturel vit aussi dans un étatpré-moral, ne connaît ni le bien ni le mal et vit au présent, sans soucis des lendemains.
La capacité de tous les hommes d'être une menace pour chacun les rend égaux. Or leur plus puissant désir est de se conserver. Il faut donc sortir de l'état de nature pour satisfaire la passion fondamentale de cette même nature.
L'État correspond au sens passif de ce concept : c'est l'ensemble des citoyens en tant qu'ils sont soumis aux mêmes lois. Au sens actif, le même ensemble est appelé « souverain » parce qu'il est lui-même l'auteur de ces lois. La république est une communauté de citoyens auto-législateurs.
17Hobbes a défini la liberté comme l'absence d'empêchements à l'action que l'on veut effectuer, ou comme la réalisation de ce que l'on veut faire, la volonté étant le résultat d'une délibération. Celle-ci est conçue selon un modèle quasi mécanique de rapports de force.