L'hydrogène jouera un rôle essentiel pour atteindre la neutralité carbone en 2050, en particulier pour les secteurs industriels ou de la mobilité qui n'ont pas d'autres solutions pour se décarboner (sidérurgie, cimenterie, mobilité lourde..). D'où l'importance de disposer d'une filière française suffisamment forte.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a assuré dans un rapport qui date déjà de 2019 que l'hydrogène est une énergie d'avenir. En effet, grâce à son faible rejet de CO2 cette énergie paraît être une alternative crédible. Effectivement associée à une pile à combustible, cette énergie ne rejette pas de CO2.
Tout le monde sera à parité et cela fonctionnera sur chaque niveau. D'abord sur la fabrication de l'hydrogène, avec les électrolyseurs, les réservoirs et les piles à combustible : cela représente 150 000 emplois d'ici 2030 dans 23 domaines d'activités et une centaine de métiers au total.
La raison pour laquelle l'hydrogène est inefficace est due au processus de transfert d'énergie nécessaire pour alimenter une voiture. C'est ce qu'on appelle parfois la transition du vecteur énergétique.
Vers 2024, la production de ce gaz permettra de générer près de 6 gigawatts d'énergie et environ 40 gigawatts en 2030. Ce plan européen évoquant entre 180 et 470 milliards d'euros d'investissements jusqu'en 2050 devrait donc participer à une rapide expansion des voitures à hydrogène dans les années à venir.
L'un des inconvénients de la voiture hydrogène vient de la production de l'hydrogène. Quelle que soit la méthode utilisée, d'importantes quantités d'énergie sont nécessaires pour produire ce gaz.
L'hydrogène permet de n'émettre aucune pollution au moment de son utilisation dans les voitures ou les trains. Il rejette, pour seul déchet, de l'eau. En revanche, ce type d'énergie est moins vertueux quand il s'agit d'en produire.
Le GPL, ou Gaz de Pétrole Liquéfié, est apparu comme le carburant du futur : moins polluant que l'essence et le diesel, bénéficiant d'avantages fiscaux le rendant moins coûteux à la pompe, et enfin préservant mieux l'usure des moteurs.
L'hydrogène sert ici de carburant à une pile à combustible qui elle-même fait office de générateur pour alimenter un moteur électrique. Une voiture avec pile à combustible est donc aussi propre qu'une voiture électrique en matière de rejets puisqu'elle ne rejette que de l'eau.
Le prix de l'hydrogène étant de 12€ à 15€ le kilo. On estime qu'un plein d'hydrogène revient donc à peu de chose près au même tarif qu'un plein de Gazole a kilométrage équivalent.
Les problèmes technologiques auxquels les voitures électriques sont confrontées depuis plus d'un siècle maintenant, par rapport au bon fonctionnement des trains électriques, des tramways et des trolleybus, peuvent signifier que la voiture électrique sans fil n'a tout simplement pas d'avenir.
En effet, un véhicule à hydrogène ne rejette qu'un élément : la vapeur d'eau. Et pour cause, il ne consomme pas directement d'énergie fossile et n'émet ni dioxyde de carbone ni polluants atmosphériques. Outre cet aspect, cette voiture fonctionne avec une batterie beaucoup plus petite que celle de la voiture électrique.
La grande différence entre le véhicule électrique et le véhicule à hydrogène réside dans l'autonomie de ce dernier qui reste bien supérieure. En matière d'autonomie, un véhicule à hydrogène peut parcourir jusqu'à 600 km avec un plein d'hydrogène.
L'hydrogène est inodore, incolore et insipide, de sorte que les fuites sont difficiles à détecter par les seuls sens humains. L'hydrogène n'est pas toxique, mais dans les environnements intérieurs comme les salles de stockage des batteries, l'hydrogène peut s'accumuler et provoquer une asphyxie en remplaçant l'oxygène.
Ainsi, notons d'abord que l'utilisation d'hydrogène pour la production d'électricité dans une pile à combustible ne génère pour seul déchet que de l'eau. Il n'y a aucune émission de polluants sur le site en question. Son usage peut donc être qualifié de propre.
Risque de formation d'une nappe explosive : l'hydrogène se disperse plus rapidement que les carburants traditionnels. Il se dilue 4 fois plus vite dans l'air que le gaz naturel et 12 fois plus vite que les vapeurs d'essence. Cette volatilité est un facteur protecteur limitant la formation de nappes d'hydrogène.
Il est donc toujours possible que l'essence reste l'énergie la plus adaptée à votre usage en 2022, surtout que les motorisations au sans-plomb font preuve d'une grande polyvalence.
Au total, la voiture de demain, construite selon un nouveau modèle, sera à la fois électrique, autonome et connectée. Elle fournira des bénéfices pluriels à l'ensemble de la société : moins de pollution, plus de sécurité, plus de temps libre et de services.
Quel voiture choisir en 2022 ? Ce jury, composé de journalistes sélectionnés de toute l'Europe, devra départager sept finalistes pour la sélection 2022 : Peugeot 308, Škoda Enyaq iV, Cupra Born, Hyundai Ioniq 5, Kia EV6, Renault Mégane E-Tech et Ford Mustang Mach-E.
les véhicules Crit'Air 2 (tous les autres véhicules essence et diesel) seraient interdits à partir du 1er janvier 2026.
Composé à plus de 90% d'éthanol, ce carburant vert peut être utilisé par les poids lourds, les cars et les bus.
Rentabilité lors des pleins de carburant
Avec un prix au litre inférieur à celui de l'essence, le diesel est plus économique à la pompe que l'essence, ce qui le rend plus rentable lors de chaque passage à la station service.
Une voiture électrique émet 25% de CO2 en moins qu'une voiture diesel si elle roule en Pologne. Elle en émet 80% de moins si elle roule en France. Enfin, lors de son utilisation, le véhicule électrique émet bien quelques particules fines, issues du freinage, mais six fois moins que les modèles essence ou diesel.
Quelques constructeurs (Toyota donc, mais aussi Honda, Hyundai, Mercedes) commercialisent des automobiles à hydrogène. Ces véhicules combinent l'avantage d'une voiture électrique à batterie (zéro émission à l'usage) sans les inconvénients (la recharge d'hydrogène se fait en trois minutes).
Pour convertir sa voiture à l'hydrogène, il suffirait donc - en théorie - d'installer un nouveau boîtier électronique. Ce dernier viendrait se greffer sur le moteur thermique déjà existant. Il faudrait néanmoins revoir le circuit d'injection et adapter le réservoir.