D'emblée ce dernier lui confère un sens positif, parce que l'individualisme défend les droits de l'individu face à ceux de la société et de l'État, qu'il est un facteur de développement de l'esprit humain. Pour lui, « l'indépendance individuelle est le premier des besoins modernes ».
– La croissance des divorces, la montée du racisme et de l'antisémitisme, la croissance de la délinquance, l'existence de discriminations sociales, spatiales, ethno-raciales semblent également indiquer que le lien social entre les individus est en train de se distendre.
L'individualisme est aussi un facteur de dynamique et de construction d'une nouvelle société : la liberté ne s'oppose pas à la solidarité, l'autonomie ne conduit pas à l'isolement. On ne peut fonder le sens de sa vie en dehors du lien à autrui.
Pour le sociologue Raymond Boudon, « l'individualisme n'est donc pas une valeur caractéristique de la seule société occidentale et qui serait apparue au XIV e siècle ».
« Le principe de l'individualisme méthodologique énonce que, pour expliquer un phénomène social quelconque – que celui-ci relève de la démographie, de la science politique, de la sociologie ou de toute autre science sociale particulière –, il est indispensable de reconstruire les motivations des individus concernés par ...
L'individualisme fait de l'individu le fondement de la société et prône l'initiative individuelle, l'indépendance et l'autonomie de la personne par rapport à la société et à tous les groupes sociaux auxquels elle appartient et qui font peser sur elle de multiples pressions.
L'influence sociale ou la pression sociale est l'influence exercée par un individu, ou par un groupe sur chacun de ses membres, dont le résultat est d'imposer des normes dominantes en matière d'attitude et de comportement. Émile Durkheim fut le premier sociologue à souligner la « force » du social sur l'individu.
L'individualisme est donc vu comme un danger pour le lien social car : du point de vue de la famille, il serait responsable de la montée des divorces car les individus privilégient leur bien-être personnel et n'hésitent plus à briser les liens familiaux.
1. Doctrine qui fait de l'individu le fondement de la société et des valeurs morales. 2. Attitude favorisant l'initiative individuelle, l'indépendance et l'autonomie de la personne au regard de la société.
1. Caractéristique d'un être (personne ou chose) qui le rend tel qu'il ne puisse être confondu avec un autre être. 2. Ce qui fait l'originalité, la particularité d'un individu et l'oppose aux autres : Dans le groupe, chacun a su préserver son individualité.
On parle d'un processus d'individualisation. Ainsi l'individu peut être confronté à des normes, valeurs en opposition ou en contradiction les unes avec les autres. Celles-ci sont en effet dépendantes des univers sociaux dans lesquels il est intégré et qu'il côtoie.
L'individualisme est aussi à rattacher à une certaine crise de confiance, ou plutôt à une crise de confiance certaine. Lorsque cette expression est employée, on pense spontanément à la crise de confiance envers le système politique et ses représentants, son impuissance face aux pouvoirs économiques.
Le premier pas c'est d'être conscient de la vraie source du problème : identifier des comportements concrets, dans des situations concrètes, chez des personnes concrètes. Parce qu'en parler en général, en théorie et sensibiliser l'ensemble des collaborateurs sans se référer aux faits précis ne sert à rien.
Une haine en effet de l'individu, sommé de devenir transparent à la communauté tout entière, nous paraît la caractéristique dominante des rapports entre modernité et individualisme. L'individualisme moderne ou post-moderne n'exprime que la disparition de l'individu !
Pour rechercher un équilibre entre le moi et le nous, Antolín précise qu'il est important de "prendre en compte le fait que, dans tout type de relation, il faut apporter du bien-être à toutes les personnes qui s'y impliquent", c'est-à-dire que ce soit quelque chose qui s'ajoute aux deux personnes, et non qui se ...
On peut résumer la question des rapports entre l'individu et la société de la façon suivante : « Comment un homme est-il à la fois différent de tous les autres hommes, semblable à certains hommes et semblable à tous les hommes ? » Ce qui en fait la complexité est la façon dont se noueraient les déterminations ...
« L'individualisme méthodologique est la doctrine tout à fait inattaquable selon laquelle nous devons réduire tous les phénomènes collectifs aux actions, interactions, buts, espoirs et pensées des individus et aux traditions créées et préservées par les individus. » (Karl Popper, Misère de l'historicisme).
Une société holiste est comme un grand corps dont les individus ne sont que les cellules, alors que dans les sociétés individualistes les individus sont premiers, ce sont eux qui contractent pour former une société dont le but est de servir leurs intérêts particuliers.
L'idée qu'on pourrait retouner l'individualisme possessif, contestant à la fois la propriété de soi et l'absence de toute dette de l'individu envers la société pour ses capacités, y apparaît souvent plus comme une mise en évidence des contradictions entre ces deux composantes.
les liens sociaux permettent d'assurer la cohésion sociale et l'intégration des individus, soit par le partage de valeurs communes soit par la reconnaissance sociale des différences lors de l'établissement des règles sociales. les liens sociaux permettent aux individus d'acquérir une identité sociale.
Individualisation et individualisme
Il convient de soigneusement distinguer l'individualisation, qui postule le primat des choix de l'individu, de l'individualisme, qui insiste avant tout sur la poursuite des intérêts de ce dernier.
Individualisme et démocratie
Tocqueville définit l'individualisme comme le « sentiment qui dispose chaque citoyen à s'isoler de la masse de ses semblables et à se retirer à l'écart avec sa famille et ses amis ».
La société est le moteur de la culture humaine
La société a donc pour fonction de socialiser et d'éveiller l'esprit de l'Homme. Mais elle est aussi un cadre, qui permet à l'Homme de transmettre sa culture ainsi que les pratiques matérielles et spirituelles qui la caractérisent.
On peut ainsi dire que la société lutte contre la nature de l'homme n14, puisqu'elle inhibe sans cesse ses instincts. De plus, la société apprend à l'homme à suivre des règles, ce qui fait que toute spontanéité y est brimée. La société est donc un phénomène culturel qui transforme la nature de l'homme.
L'homme a des besoins qui lui sont propres et qui existent tout à fait indépendamment de toute société. Il est vrai que l'homme doit vivre de façon à répondre aux demandes de la société, mais il est vrai aussi que la société doit être construite et structurée de façon à répondre aux besoins de l'homme.