Comme le taux de croissance du PIB en valeur augmente avec l'inflation, l'écart entre celui-ci et le taux d'intérêt apparent de la dette augmente, donc le déficit primaire stabilisant augmente également. Il est donc plus facile de réduire le ratio dette / PIB.
Ainsi, l'inflation a un effet immédiat pour le 1/10ème de la dette (1 point d'inflation supplémentaire entraîne un coût supplémentaire d'environ 2,5 Mds EUR) et un effet progressif lié à la hausse des taux d'intérêt de marché au fur et à mesure du refinancement de la dette, pour le reste de la dette.
L'inflation est favorable aux emprunteurs
Les salaires progressent en fonction des hausses des prix, mais pas les mensualités de vos emprunts. Par conséquent, le poids relatif de l'emprunt au sein des revenus décroît. La période semble donc propice à un achat immobilier.
Une inflation modérée est bonne pour l'économie
Cela permet aux entreprises d'ancrer leurs anticipations de hausses des prix à moyen et long terme. Le caractère prévisible de ces dernières est favorable à la prise de décision d'investir, car il réduit l'incertitude sur les revenus futurs engendrés par l'investissement.
➢ Les effets négatifs :
- diminue les ressources des titulaires de revenus fixes (épargnants, créanciers…), car les taux d'intérêt qui les rémunèrent sont inférieurs à l'inflation. - déséquilibre les échanges avec l'étranger. - peut provoquer une crise sociale si les salaires ne suivent pas.
- L'inflation profite à ceux qui peuvent emprunter à des taux de faveur et, si possible, inférieurs au taux d'inflation : - La capacité d'emprunter est cumulative, et dépend déjà de la capacité antérieure d'emprunter. Ce qui confirme précisément le proverbe populaire bien connu : « On ne prête qu'aux riches ».
Selon les calculs de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), notre pouvoir d'achat va reculer de 0,8%. C'est la première fois qu'une telle baisse est observée depuis 10 ans. Bruno Le Maire entrevoit une sortie du pic d'inflation vers 2023.
Les bénéficiaires d'une inflation faible sont les prêteurs, les rentiers et les salariés avec une importante sécurité du travail.
« Les moyens de traiter l'inflation consistent à freiner l'ensemble des dépenses » précise Milton Friedman dans l'ouvrage cité précédemment. Les ménages adaptent leurs modes de consommation. Augmenter les taux d'intérêt suppose en effet une augmentation du poids des charges d'intérêt.
Lorsqu'un créancier (par exemple une banque) et un débiteur (par exemple un ménage) sont liés par un taux d'intérêt fixe, l'inflation favorise le débiteur au détriment du créancier (créditeur). Considérons un ménage qui emprunte à sa banque une somme S au taux d'intérêt nominal de 8 %, remboursable l'année suivante.
Si un propriétaire immobilier finance son bien à un taux plafonné avant que l'inflation ne reparte à la hausse, les coûts d'emprunt demeureront inchangés, tandis que les revenus immobiliers augmenteront. Par conséquent, l'immobilier est une source potentielle de flux de trésorerie futurs.
Lorsque l'inflation refait surface, les effets sur l'immobilier sont importants. Les loyers augmentent, et le coût du crédit immobilier aussi. Ce phénomène peut entraîner, à terme, une correction du marché des biens immobiliers à vendre.
Plus concrètement, les entreprises revalorisent la rémunération de leurs employés ce qui augmente leurs coûts de production. Une charge supplémentaire qu'elles sont ensuite contraintes de répercuter sur leurs prix de vente pour ne pas réduire leurs marges de manière trop importante.
Diminuer le poids de la dépense publique dans le PIB constitue donc la solution la plus efficace, du point de vue à la fois des finances publiques, de l'activité économique et de la faisabilité politique.
Les administrations publiques locales (collectivités territoriales) et les organismes de Sécurité sociale représentent respectivement 9 % et 11 % de la dette publique. L'État seul accumule 1 610,2 milliards d'euros de dette à cette date (75,1 % du PIB).
On distingue l'inflation par les coûts, l'inflation par la demande et l'inflation par la monnaie.
Gardez le minimum vital dans votre livret A – par exemple, ne dépassez pas un mois de salaire. Conservez votre épargne de précaution dans le fonds euro d'une bonne assurance-vie et associez-y, si possible, un ETF obligataire indexé sur l'inflation. On vous aide à trouver la meilleure assurance vie ici.
"Cette baisse de l'inflation serait due au ralentissement des prix de l'énergie et des services, souligne l'institut. Les prix des produits manufacturés augmenteraient sur un an à un rythme proche du mois précédent et ceux de l'alimentation accéléreraient.
Mise à jour. Certains économistes encouragent l'institution à poursuivre cette progression au-dessus de 3 %. C'est le cas de Steve Ambler, professeur de sciences économiques à l'École des sciences de la gestion de l'UQAM, qui prône une augmentation jusqu'à 3 % en septembre, puis jusqu'à 3,5 % en janvier 2023.
L'exécutif a dévoilé ce mardi le nouveau cadrage macroéconomique de son projet de loi de finances pour 2023. La croissance est revue en baisse de 1,4 % à 1 % l'an prochain, tandis que l'inflation sera plus forte que prévu, à 4,2 %.
Cette inflation record vient de trois causes distinctes, liste Marc Touati, économiste et président du cabinet Aux commandes de l'économie et de la finance. Premièrement, un emballement de la demande par rapport à l'offre en sortie des mesures restrictives du Covid-19, vers le début et la moitié de 2021.
Il existe en effet plusieurs moyens de protéger son argent comme : acheter de l'or sous forme de pièces ou de lingot. Il aussi possible de diversifier ses placements en achetant et louant des appartements quand on a assez d'argent ou en profitant de ce que l'on appelle l'effet de levier.
Voici celles qui pèsent le plus en 2022 : Bitcoin, Ethereum, Cardano, Solana, Avalanche, Terra, Polkadot, Cronos, Binance (BNB).