En temps normal, si l'inflation est trop élevée en raison d'une demande plus forte que la quantité de biens et de services disponibles, nous pouvons augmenter les taux pour rendre le crédit plus cher.
Cela se produit généralement en période de conjoncture économique difficile, lorsque le gouvernement cherche à faciliter la dépense afin de stimuler l'économie. Lorsqu'au contraire, le gouvernement souhaite freiner l'emprunt (une pénurie du crédit), il hausse les taux d'intérêt pour rendre l'emprunt plus coûteux.
L'inflation correspond au taux de variation des prix d'une année à l'autre dans un pays. Cette inflation agit directement sur les taux de change. En effet, un pays, où une inflation s'intensifie sa monnaie se dévaluera et une inflation qui s'affaiblit renforcera sa monnaie par rapport aux monnaies des autres pays.
Si l'inflation a toujours, à long terme, des effets négatifs, elle peut avoir, à court terme des effets positifs. ➢ Les effets positifs : - allège la dette des débiteurs (par exemple, celui qui a emprunté pour acheter un logement). - profite à ceux qui bénéficient de revenus indexés sur l'inflation.
Si les taux d'intérêt sont aujourd'hui très bas en France, les causes en sont largement mondiales et européennes : politique monétaire, ralentissement de la productivité, excès de demande pour les actifs « sans risque ». Elles ne datent pas de la crise et pourraient durer.
Lorsque les prix augmentent trop rapidement dans notre économie (autrement dit, lorsque l'inflation est trop élevée), une hausse des taux d'intérêt nous aide à ramener l'inflation à notre objectif de 2 % à moyen terme. L'inflation est source de tensions pour les consommateurs.
La BCE joue un rôle de superviseur auprès des banques des pays membres de la zone euro. C'est elle qui décide notamment du niveau du taux directeur, lequel détermine celui des taux d'intérêt, puisque les banques empruntent une partie de leurs ressources auprès de la BCE.
L'inflation est favorable aux emprunteurs
Les salaires progressent en fonction des hausses des prix, mais pas les mensualités de vos emprunts. Par conséquent, le poids relatif de l'emprunt au sein des revenus décroît. La période semble donc propice à un achat immobilier.
Dans cette optique les livrets deviennent encombrants. L'idée est simple. Avec un taux d'inflation avoisinant les 3%, mieux vaut éviter de se ruer les livrets bancaires, comme le livret A et le livret de développement durable et solidaire (LDDS). Il en va de même pour les LEP et tous les autres livrets du même acabit.
Pétrole, véhicules propres ou encore transition énergétique, voilà les secteurs qui pourraient bien profiter des relèvements des taux directeurs des banques centrales.
Lorsque la demande des biens et des services diminue, leurs prix ont tendance à baisser. C'est exactement ce que les banques centrales ont l'intention de faire : réduire les dépenses pour freiner l'inflation.
Ce phénomène est mondial. Plusieurs facteurs peuvent expliquer l'inflation actuelle : Une distorsion entre offre et demande, la guerre en Ukraine, le re-confinement en Chine, des relocalisations ou encore la transformation énergétique.
Mais quand cette valse folle va se terminer ? "Nous sommes au pic de l'inflation, elle va commencer à baisser en 2023", a déclaré hier Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement. Une stabilisation à venir pronostiquée par de nombreux experts.
Divers facteurs interviennent dans la variation des taux d'intérêt : taux d'inflation, forces du marché, politique monétaire, offre et demande de monnaie dans l'économie en général, etc.
Pour contrôler l'inflation, la banque centrale peut agir sur deux leviers : son taux directeur, ou la quantité de monnaie qu'elle émet. Ces deux instruments ne peuvent cependant pas être utilisés en même temps, toute variation des taux entraînant une variation de la quantité de monnaie, et réciproquement.
En conclusion, il ne faut pas laisser plus de 3.000 euros sur vos livrets (somme de tous vos livrets) car au niveau d'inflation actuel, votre performance en fin d'année sera en réalité négative.
Il existe en effet plusieurs moyens de protéger son argent comme : acheter de l'or sous forme de pièces ou de lingot. Il aussi possible de diversifier ses placements en achetant et louant des appartements quand on a assez d'argent ou en profitant de ce que l'on appelle l'effet de levier.
Les « gagnants » sont ceux qui ont accès à ces liquidités surabondantes : les banques, les assurances (et réassurances), les opérateurs immobiliers, les fonds d'investissements, les fonds spéculatifs (ils ne se sont jamais portés aussi bien), les (grandes) entreprises dont le taux de rendement est supérieur à l' ...
Lorsqu'un créancier (par exemple une banque) et un débiteur (par exemple un ménage) sont liés par un taux d'intérêt fixe, l'inflation favorise le débiteur au détriment du créancier (créditeur). Considérons un ménage qui emprunte à sa banque une somme S au taux d'intérêt nominal de 8 %, remboursable l'année suivante.
Le taux d'intérêt nominal « déflaté » est le taux d'intérêt auquel on retire l'inflation. Exemple : si le taux nominal est de 3 % et le taux d'inflation de 1 %, le taux d'intérêt nominal déflaté est de 2 %. Bon à savoir : les taux d'intérêt ne doivent pas excéder un plafond aussi appelé « taux d'usure ».
Les taux d'intérêt sont des variables importantes pour l'économie, car ils influencent directement les deux principaux postes de la demande : la consommation et l'investissement, ainsi que plus indirectement le taux de change et le commerce extérieur.