la hausse des prix des biens accroît les recettes de TVA, la hausse des salaires accroît les sommes récoltées au titre des cotisations sociales ; la dette publique est pour la plupart non indexée sur l'inflation ce qui fait mécaniquement baisser la valeur de la dette par rapport à un PIB qui s'accroît.
Quand il y a de l'inflation, mettons par exemple en zone euro, le pouvoir d'achat de chaque euro baisse, puisque les prix de ce qu'on achète avec augmentent. Ce qui signifie aussi que chaque euro emprunté coûte, en termes réels (c'est-à-dire en baguettes de pain, en kg de carottes, etc.), moins cher à rembourser.
L'inflation est favorable aux emprunteurs
Les salaires progressent en fonction des hausses des prix, mais pas les mensualités de vos emprunts. Par conséquent, le poids relatif de l'emprunt au sein des revenus décroît. La période semble donc propice à un achat immobilier.
Une inflation modérée est bonne pour l'économie
Cela permet aux entreprises d'ancrer leurs anticipations de hausses des prix à moyen et long terme. Le caractère prévisible de ces dernières est favorable à la prise de décision d'investir, car il réduit l'incertitude sur les revenus futurs engendrés par l'investissement.
En temps normal, si l'inflation est trop élevée en raison d'une demande plus forte que la quantité de biens et de services disponibles, nous pouvons augmenter les taux pour rendre le crédit plus cher.
- L'inflation profite à ceux qui peuvent emprunter à des taux de faveur et, si possible, inférieurs au taux d'inflation : - La capacité d'emprunter est cumulative, et dépend déjà de la capacité antérieure d'emprunter. Ce qui confirme précisément le proverbe populaire bien connu : « On ne prête qu'aux riches ».
? Qui est responsable de l'inflation ? Plusieurs événements ont mené à cette montée générale des prix : la reprise de l'activité économique post-Covid, la guerre en Ukraine ou encore les pénuries de matières premières entraînent un déséquilibre entre l'offre et la demande.
Dans cette optique les livrets deviennent encombrants. L'idée est simple. Avec un taux d'inflation avoisinant les 3%, mieux vaut éviter de se ruer les livrets bancaires, comme le livret A et le livret de développement durable et solidaire (LDDS). Il en va de même pour les LEP et tous les autres livrets du même acabit.
Mais quand cette valse folle va se terminer ? "Nous sommes au pic de l'inflation, elle va commencer à baisser en 2023", a déclaré hier Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement. Une stabilisation à venir pronostiquée par de nombreux experts.
Conclusion : votre patrimoine en période d'inflation
On vous aide à trouver la meilleure assurance vie ici. Pour votre épargne de long terme, privilégiez les actions. Si vous craignez une inflation plus forte, vous pouvez également investir dans de l'or sans pour autant dépasser 5% de votre patrimoine.
Lorsqu'un créancier (par exemple une banque) et un débiteur (par exemple un ménage) sont liés par un taux d'intérêt fixe, l'inflation favorise le débiteur au détriment du créancier (créditeur). Considérons un ménage qui emprunte à sa banque une somme S au taux d'intérêt nominal de 8 %, remboursable l'année suivante.
Mécaniquement, l'inflation pénalise les créanciers et favorise les emprunteurs car le niveau réel de leur dette diminue (pour un prêt non indexé sur l'inflation, la somme rendue est de l'argent déprécié). De même, les épargnants sont négativement touchés, car leur épargne perd de la valeur.
En cas de baisse des prix de l'immobilier, les loueurs qui subissent également l'inflation se retrouveront appauvris et pourraient donc vouloir augmenter le montant des loyers, ce qui représenterait aussi une perte de pouvoir d'achat pour les ménages qui sont locataires.
Diminuer le poids de la dépense publique dans le PIB constitue donc la solution la plus efficace, du point de vue à la fois des finances publiques, de l'activité économique et de la faisabilité politique.
Tous les pays ont des dettes publiques. Lorsqu'un déficit budgétaire apparaît, il est couvert par l'emprunt, qui, accumulé sur la longue période, se traduit en dette supplémentaire et croissante. La dette prend le plus souvent, de nos jours, la forme d'emprunt d'État auprès du public.
Ainsi, dans le régime à inflation faible (inflation inférieure à 4,3 %), l'inflation affecte positivement la croissance économique de la zone BEAC : une variation à la hausse de l'inflation de 1 % augmente la croissance économique d'environ 0,28 %.
Un pic d'inflation attendue début 2023
Après un possible pic à 5,8% en moyenne annuelle en 2022, l'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH, qui permet de faire des comparaisons européennes) pourrait s'établir à 4,7% en 2023 et 2,7% en 2024.
Cette inflation record vient de trois causes distinctes, liste Marc Touati, économiste et président du cabinet Aux commandes de l'économie et de la finance. Premièrement, un emballement de la demande par rapport à l'offre en sortie des mesures restrictives du Covid-19, vers le début et la moitié de 2021.
En août 2022, les prix à la consommation augmentent de 5,8 % sur un an. Insee, 31 août 2022. Le taux d'inflation annuel de la zone euro en hausse à 9,1 % (pdf - 267 ko). Eurostat, 31 août 2022.
En conclusion, il ne faut pas laisser plus de 3.000 euros sur vos livrets (somme de tous vos livrets) car au niveau d'inflation actuel, votre performance en fin d'année sera en réalité négative.
Il existe en effet plusieurs moyens de protéger son argent comme : acheter de l'or sous forme de pièces ou de lingot. Il aussi possible de diversifier ses placements en achetant et louant des appartements quand on a assez d'argent ou en profitant de ce que l'on appelle l'effet de levier.
Une inflation trop élevée peut déboucher également sur une forte hausse des salaires, ce qui réduit la compétitivité des entreprises et du pays », indique notre source. Mais une inflation modérée (2% à 5%, c'est le cas actuellement dans le monde) reste bénéfique, et est facilement maîtrisable.
Pour contrôler l'inflation, la banque centrale peut agir sur deux leviers : son taux directeur, ou la quantité de monnaie qu'elle émet. Ces deux instruments ne peuvent cependant pas être utilisés en même temps, toute variation des taux entraînant une variation de la quantité de monnaie, et réciproquement.
Le système monétaire comporte certaines règles et l'on ne peut pas faire n'importe quoi du genre imprimer à volo plus de billets, car injecter plus de billets en circulation va créer de l'inflation, même si l'état le fait un peu pour payer la dette.