en raison de la proximité entre l'île et le continent. En effet, installés à Cuba, des missiles pourraient menacer et toucher tout le sud-est des États-Unis, jusqu'à la capitale Washington.
Quelles sont les conséquences de la crise des missiles de Cuba ? La conséquence directe de la crise des missiles de Cuba est le démantèlement des missiles soviétiques de Cuba. En contrepartie, les Américains retirent leurs missiles installés en Turquie, en Grèce et en Italie, et mettent fin au blocus de Cuba.
La crise des fusées éclate à Cuba quand les avions espions américains détectent des travaux pour l'installation d'une base aérienne en avril 1962 ; en octobre, les services américains ont la conviction qu'il s'agit de rampes de lancement pour des missiles que l'URSS est en train de livrer à Fidel Castro.
La crise de Cuba est un symbole de la guerre froide car les Etats-Unis et l'URSS se sont affrontés indirectement en participant à une escalade de la terreur liée à la menace de l'arme nucléaire faisant craindre au monde entier une troisième guerre mondiale.
La crise des missiles de Cuba débute le 15 octobre 1962, quand le gouvernement américain découvre plusieurs rampes de missiles nucléaires soviétiques sur l'île de Cuba, à 150 kilomètres des côtes américaines. « Cela montre une confrontation extrêmement dure à l'égard des États-Unis », commente l'historien.
En effet, installés à Cuba, des missiles pourraient menacer et toucher tout le sud-est des États-Unis, jusqu'à la capitale Washington. La démonstration de force soviétique serait aussi une menace pour l'influence que les États-Unis entretiennent dans tout le continent américain depuis le XIXe siècle.
La crise des missiles à Cuba est une crise de la guerre froide qui a eu lieu du 16 au 28 octobre 1962. La crise est due à l'installation, par les Soviétiques, sur l'île de Cuba, de fusées capables de transporter des bombes atomiques.
2Dans l'histoire diplomatique de la guerre froide, la crise des missiles de Cuba restera sans aucun doute la plus grave, la plus intense et la plus dangereuse. Durant ces 13 jours fatidiques d'octobre 1962, Américains et Soviétiques se regardèrent droit dans les yeux, et l'humanité retint son souffle.
Cuba et la guerre froide : une possible guerre mondiale
À l'origine, Cuba était un allié des États-Unis, mais l'arrivée au pouvoir du communiste Fidel Castro, en 1959, change la donne. En 1960, il nationalise les intérêts américains.
En mai 1962 , Nikita Khrouchtchev déclenche l'opération Anadyr en envoyant 50 000 soldats, trente-six missiles nucléaires SS-4 et deux SS-5 ainsi que quatre sous-marins à Cuba pour empêcher les États-Unis d'envahir l'île.
Aujourd'hui, l'embargo est officiellement toujours en place, ce qui en fait le plus long embargo commercial de l'époque contemporaine et affecte grandement les relations entre les deux pays. Cependant, depuis 2000, les produits alimentaires sont exemptés d'embargo.
Kennedy apparaît comme le vainqueur et sort renforcé de la crise. Il a su rester modéré et sobre dans la victoire. Ce succès contribuera largement au développement du "mythe Kennedy".
La crise des missiles cubains a duré du 16 au 28 octobre 1962. L'Union soviétique avait stationné des missiles nucléaires à Cuba, ce qui constituait une menace pour les États-Unis et le Canada. Le monde entier s'est trouvé au bord d'une guerre nucléaire.
Le 14 octobre 1962, le président américain John F. Kennedy apprend que l'île de Cuba, dirigée par le révolutionnaire Fidel Castro, abrite désormais des missiles à tête nucléaire soviétiques et des rampes de lancement qui menacent les États-Unis.
La crise des missiles de Cuba constitue le paroxysme de la guerre froide, lorsque le risque de guerre nucléaire entre États-Unis et URSS est le plus élevé. Cuba est une île proche des États-Unis, longtemps appréciée par les touristes et entrepreneurs américains.
Depuis janvier 2021, le Département d'Etat américain a classé Cuba dans la liste des pays soutenant le terrorisme. Pour voyager aux USA, l'obtension d'une ESTA est nécessaire. Il s'agit d'une autorisation à vous rendre sur le territoire américain.
La situation économique à Cuba s'est significativement dégradée depuis 2019, du fait de la pandémie, de faiblesses productives structurelles et du durcissement de l'embargo américain.
Cuba traverse actuellement la crise économique la plus sévère depuis la « période spéciale » consécutive à l'effondrement de l'URSS au début des années 1990. Le PIB cubain a été divisé par cinq entre 2020 et 2022.
La Russie est toujours le premier créancier de Cuba et les deux pays entretiennent des liens économiques étroits. Cuba a soutenu fermement la Russie lors de la deuxième guerre d'Ossétie du Sud en 2008. À l'automne de 2008 Cuba et la Russie ont augmenté leur coopération économique conjointe.
Cuba et l'URSS se sont rapidement alliées sous la même idéologie au début des années 1960. Ainsi, durant l'été 1962, Moscou et La Havane ont commencé à installer secrètement des dizaines de plates-formes de lancement de missiles rapportées d'URSS.
En représailles, les États-Unis boycottent l'achat du sucre cubain et organisent un embargo commercial à destination de l'île. Isolé, Castro se rapproche de l'URSS communiste et de son chef, Nikita Khrouchtchev. En 1961, le président américain Kennedy accepte le projet de renverser le régime de Fidel Castro à Cuba.
La crise la plus dangereuse de la guerre froide se déroule paradoxalement pendant une période d'apaisement des tensions qui ne met pas fin à la confrontation : la « coexistence pacifique ».
Quelles sont les conséquences de la crise des missiles de Cuba ? La conséquence directe de la crise des missiles de Cuba est le démantèlement des missiles soviétiques de Cuba. En contrepartie, les Américains retirent leurs missiles installés en Turquie, en Grèce et en Italie, et mettent fin au blocus de Cuba.
La détente désigne le plus souvent la phase, pendant la guerre froide, des relations Est-Ouest qui commence au début de 1963, après la crise des missiles de Cuba, et s'achève en 1979-1980 avec l'invasion soviétique en Afghanistan et l'arrivée de Ronald Reagan à la présidence des États-Unis.