Pour bien voir l'ISS, il faut aussi se lever tôt ou se coucher tard, non pas pour faire de cette observation toute une aventure, mais simplement parce que c'est à l'aube et au crépuscule que l'ISS reçoit le plus de rayons du soleil, ce qui la rend plus lumineuse et in fine plus visible.
L'ISS circule d'ouest en est dans le ciel : elle tourne dans le même sens que la Terre, mais va 15,8 fois plus vite qu'elle. Lorsqu'on l'observe le soir, elle passe du jour à la nuit et à ce titre, est potentiellement visible dès son apparition du côté ouest de l'horizon.
L'ISS se déplace à une vitesse relativement rapide (un passage complet dure environ 6 minutes d'ouest à est. On voit la station comme un point brilliant; si ça clignote, c'est un avion. L'ISS ne clignote pas. Les seuls moments pour voir l'ISS, sont au coucher et au lever du soleil (ou à quelques heures autour).
Tout au long de son voyage, vous avez la possibilité de connaître en temps réel où se trouve l'ISS en orbite autour de la Terre. Il vous suffit pour cela de vous rendre sur une page dédiée de l'agence spatiale européenne (ESA). Ce suivi est un bon moyen de savoir si l'ISS passe au-dessus de chez vous et quand.
→ La Station Spatiale Internationale (ISS) est observable à l'oeil nu depuis la France métropolitaine. Il est possible d'observer un à cinq passages selon les nuits. Si vous souhaitez obtenir les horaires des passages en fonction de votre lieu d'observation, rendez-vous à l'adresse suivante: www.heavens-above.com .
Quand la gravité terrestre disparaît
La station spatiale est animée par sa vitesse (elle avance à la vitesse de 28.000 km/h, ce qui lui permet de faire le tour de la terre en 1 h 30 environ). Et dans cette configuration-là, on ne ressent plus les effets de la gravité terrestre et donc on n'a plus de poids et on flotte.
Comme pour les satellites, l'ISS est attirée à la fois par la Terre et sa gravité, et « entraînée » vers le vide intersidéral par sa vitesse (7,66 kilomètres par seconde). C'est cet équilibre délicat entre les deux forces qui la maintient toujours sur la même trajectoire.
La Station Spatiale Internationale n'a pas de feux de position comme des avions ! Si on la voit, c'est parce que ces modules et ses imposants panneaux solaires reflètent la lumière du Soleil.
La station spatiale internationale (ISS) est régulièrement visible à l'œil nu depuis le département de l'Essonne. D'ici au 9 mai 2021, elle sera visible à 13 reprises et parfois deux fois dans la même journée.
L'équipage de l'ISS est actuellement composé de sept membres : Les trois cosmonautes russes (Sergey Korsakov, Oleg Artemyev et Denis Matveev) séjournent avec les astronautes de la NASA (Kjell Lindgren, Robert Hines et Jessica Watkins) ainsi qu'avec Samantha Cristoforetti de l'agence spatiale européenne (ESA).
Un photographe américain est parvenu à immortaliser le passage de la Station spatiale internationale (ISS) pile devant l'endroit où les Américains ont marché sur la Lune en 1969. L'astronaute américain Buzz Aldrin, pilote du module lunaire Apollo de la mission Apollo 11 de 1969, fête ses 92 ans ce 20 janvier 2022.
Pour que le satellite soit observable en visuel, il faut généralement qu'il fasse nuit au sol alors que le Soleil brille toujours à l'altitude du satellite. Ce qui fait que la plupart des observations se font à la tombée de la nuit ou au petit matin.
Qui sont les flasheurs d'Invader ? Une fois l'application Flash Invaders téléchargée, il suffit de flasher les mosaïques croisées sur notre chemin. Le flash apparaît dans l'application. Et plus on en trouve, plus on se retrouve en tête d'un classement.
L'absence d'atmosphère à l'altitude orbitale de l'ISS permet aux résidents de la station spatiale de voir les étoiles, la voie lactée et d'autres particularités astronomiques avec beaucoup plus de clarté que sur Terre.
Les avions clignotent, mais les satellites aussi. Les avions clignotent parce qu'ils ont des lumières clignotantes rouge et verte (une sur chaque aile). Les satellites clignotent parfois parce qu'ils tournent sur eux-même, et que leur éclairement par le soleil s'en ressent.
Alors pourquoi la station ne s'écrase-t-elle pas sur Terre ? La réponse est simple : les astronautes de l'ISS expérimentent ce qu'on appelle la microgravité. L'ISS est bel et bien en chute libre, mais elle tombe autour de la Terre et non sur la Terre.
Les États-Unis sont les premiers à concevoir une navette spatiale réutilisable capable d'emporter de gros satellites en orbite basse et de les rapporter sur la Terre.
Le siège de la NASA (la National Aeronautics and Space Administration) abrite la direction de l'agence spatiale civile américaine et est situé dans la capitale du pays, à Washington.
Elle fonctionne grâce à des panneaux solaires qui fournissent l'électricité. La station se déplace en altitude à une vitesse de 27 700 km/h, en faisant le tour de la Terre 16 fois par jour.
Son temps orbital n'est pas synchronisé avec celui de la rotation de la Terre. Et, la station ISS possède une trajectoire inclinée par rapport à l'équateur terrestre.
L'ISS ne peut ainsi rester sur son orbite, à environ 400 km d'altitude, sans de réguliers allumages de moteurs pour compenser la petite - mais permanente - perte d'altitude due aux frottements avec l'air résiduel.
Des stations spatiales privées à la succession
Si la Nasa pointe sa vetusté, une autre raison justifie la fin de l'ISS: l'ascendance du secteur privé dans le domaine spatial. L'agence américaine entend passer le flambeau au secteur privé.
Et de fait, ils ne ressentent plus leur poids. Ils sont en impesanteur. La trajectoire d'un satellite, ou même de la Lune, est une trajectoire de chute libre. Ils sont tous deux prisonniers du champ d'attraction terrestre mais ils restent sur leur orbite grâce à leur vitesse.
L'orbite terrestre basse ou OTB (LEO en anglais, pour low earth orbit) est une zone de l'orbite terrestre allant jusqu'à 2 000 kilomètres d'altitude, située entre l'atmosphère et la ceinture de Van Allen.
Elle est énorme! À savoir 11,2 km/s (kilomètres par seconde), soit plus de 40 000 km/h.