Pourquoi bâille-t-on ? « L'idée selon laquelle bâiller permet d'oxygéner le cerveau est une contre-vérité », explique le Dr Olivier Walusinski. En revanche, le bâillement semble avoir comme effet de stimuler la vigilance, notamment dans les changements de rythme sommeil-éveil et faim-satiété.
En fait, le bâillement serait déclenché par une augmentation de la température du cerveau[1], qui se produit souvent lorsqu'on est fatigué, qu'on s'ennuie, qu'il fait chaud ou qu'on est malade. Bâiller a un effet thermorégulateur qui nous permet de retrouver de la vigilance.
Parfois, nous la justifions par une suite de variations de la pression atmosphérique, un sommeil insuffisant et, dans la plupart des cas, par trop de travail et de stress. Lorsque nous faisons face à de tels états de temps en temps, c'est normal de ne pas s'inquiéter.
On a longtemps cru qu'on bâillait pour alimenter notre cerveau en oxygène. Logiquement, si une personne manque d'oxygène dans une pièce, les autres personnes présentes dans la même pièce vont elles aussi manquer d'oxygène. Résultat : tout le monde bâille pour compenser !
Souvent associé à la fatigue ou à l'ennui, le bâillement aiderait surtout à retrouver son calme et sa vigilance avant et après un effort ou un stress. S'il se déclenche spontanément, il peut aussi être provoqué volontairement pour se détendre.
Les girafes ne bâillent jamais.
Inspirer par le nez puis expirer par la bouche
Les bâillements seraient en partie dus à un manque d'oxygène dans le cerveau, et inspirer par le nez puis expirer par la bouche est la technique la plus efficace pour le réoxygéner, ce petit sacripant.
En effet, bâiller permet de ventiler et « réfrigérer » le cerveau lorsque sa température augmente à cause de la fatigue, de la faim, ou tout simplement lorsqu'il fait chaud.
Concrètement, tout se passe dans le cerveau. Physiologiquement, ce sont les neurones miroirs - ces neurones qui permettent de se voir agir à la place de l'autre, comme dans un miroir - qui entrent en jeu lorsque le bâillement d'un inconnu vous fait vous aussi bâiller. C'est le principe de l'empathie.
On sait aussi que la faim déclenche des baillements, tout comme les repas repas trop copieux ou alcoolisés. Plus la ration calorique est élevée au cours d'un repas, et plus on a envie de bailler ensuite. Le baillement est lié à la régulation des rythmes de veille, de sommeil et d'alimentation.
Une dette de sommeil correspond au nombre d'heures de sommeil qu'il nous manque à la fin de chaque nuit. Autrement dit, il s'agit de la différence entre le nombre idéal et le nombre réel d'heures de sommeil. Ces heures perdues s'accumulent au fil des jours et constituent une dette de sommeil pour notre organisme.
Les causes sont diverses. Sur le plan somatique, l'insomnie peut s'expliquer en cas de douleurs, du fait de divers symptômes associés à des maladies chroniques comme l'asthme ou l'insuffisance cardiaque par exemple, ou encore de perturbations du cycle circadien pour les maladies d'Alzheimer ou de Parkinson.
L'asthénie, communément appelée fatigue, est un symptôme fréquent. Elle devient anormale lorsqu'elle perdure malgré le sommeil et le repos. Elle peut être passagère et réactionnelle (après un surmenage, lors d'une infection brève…), ou durable, en lien avec une maladie chronique ou une souffrance psychique.
Les bâillements contagieux seraient ainsi un signe d'empathie profonde entre deux personnes, causés par le besoin de partager et de comprendre les émotions de l'autre. Les scientifiques expliquent que ces bâillements en série renforceraient ainsi le lien social en créant «un pont émotionnel».
La girafe, le seul animal qui ne baille pas
Mais alors pourquoi ? Selon certains scientifiques la raison viendrait du cycle du sommeil particulier de la girafe et du fait que qu'elle dort très peu et en pointillé tout au long de la journée et que le bâillement ne lui serait pas nécessaire.
Comme on l'a vu, le fait de bailler pendant la prière est causé en partie par un ventre pleinement rassasié. Il convient alors en guise de prévention, de s'abstenir de trop manger, notamment juste avant de prier. S'il vous arrive de vouloir bailler, il convient d'étouffer au mieux le bâillement, afin de l'éviter.
"Quand le bâillement devient excessif et se répète à l'envi, il peut signaler une dette de sommeil, voire un syndrome d'apnée du sommeil", indique le spécialiste. "Le bâillement peut aussi accompagner une migraine, un AVC, une hypertension intracrânienne, parfois une tumeur au cerveau.
On dit souvent qu'un bon bâilleur en fait bailler sept. Ce qui veut dire que le bâillement serait contagieux entre humains. Mais est-ce aussi le cas avec les animaux, et en particulier les chiens. Vous avez peut-être constaté que votre compagnon à quatre pattes bâillait parfois en même temps que vous.
Rien d'étonnant. Il semblerait que cela soit contagieux. Mais c'est d'autant plus vrai si vous êtes capable d'empathie. Si vous voyez quelqu'un bailler, il y a de grandes chances pour que peu après vous ressentiez une irrépressible envie de bailler aussi.
Il semble bien que l'état de somnolence déclenche le bâillement. On bâille le soir avant de s'endormir, le matin au réveil, dans la journée avant ou après une sieste. On bâille aussi quand on fait des tâches monotones et répétitives (la conduite automobile sur l'autoroute), quand on s'ennuie, quand on est fatigué, …
Ce sentiment de non-repos peut être dû au stress, au surmenage au travail, à des activités de loisirs trop intenses ou même, à une alimentation déséquilibrée ou insuffisante. Pour savoir d'où vient cette fatigue, il est nécessaire d'analyser les changements qui ont pu se produire récemment dans votre vie.
La douleur intercostale est une douleur réveillée par des mouvements ou des efforts de toux et d'éternuement, amplifiée par les mouvements thoraciques (inspiration, expiration) et, surtout, reproduite à la palpation ou à la compression du thorax. Elle peut faire suite à un choc, un traumatisme ou un faux mouvement.
Les girafes sont des petites dormeuses.
Elles ne dorment pas plus de quatre ou cinq heures par 24 heures. Elles font rarement des siestes de plus de 20 minutes et ne dorment profondément que 3 à 4 minutes plusieurs fois par jour. La girafe peut somnoler debout, aussi bien le jour que la nuit.
Comme nous, tous les animaux vertébrés bâillent.
L'entomologiste (Spécialiste de l'étude des insectes) britannique Derek Wragge Morley a découvert beaucoup de comportements inhabituels chez les fourmis.