Il impliquait l'engagement, selon les scénarios, de 100 000 à 300 000 hommes pour une conquête terrestre du Kosovo destinée à stopper l'agression des forces yougoslaves contre la population civile.
Depuis juin 1999, l'OTAN dirige une opération de soutien de la paix au Kosovo, à l'appui d'initiatives internationales plus larges visant à consolider la paix et la stabilité dans la région. L'OTAN dirige une opération de soutien de la paix au Kosovo – la Force pour le Kosovo (KFOR) – depuis juin 1999.
L'OTAN a lancé en mars une campagne de bombardement contre les forces yougoslaves, la police serbe et les groupes paramilitaires, dans le but déclaré d'empêcher qu'une catastrophe ne se produise au Kosovo en matière de droits humains.
La Serbie et l'OTAN ont pour objectif de promouvoir auprès du public la coopération entre l'OTAN et la Serbie. Le Bureau de liaison militaire à Belgrade joue un rôle important dans ce processus.
Le conflit débute en 1996 avec la création de l'Armée de libération du Kosovo (en abrégé UÇK), qui amorce une campagne de révolution en assassinant des dirigeants, des policiers et des gardes-frontières serbes, ainsi que les Albanais collaborant avec le régime.
L'OTAN est intervenue une première fois dans le conflit bosniaque en 1992, à la demande des Nations Unies, pour aider à imposer le respect de sanctions économiques, d'un embargo sur les armes et d'une zone d'exclusion aérienne.
La KFOR est le contingent de l'Otan stationné au Kosovo depuis 1999, sur mandat de l'ONU. La tension entre le Kosovo et son voisin serbe vient en effet de monter d'un cran, à l'approche de l'entrée en vigueur de nouvelles règles frontalières, qui mettent en fureur la minorité serbe du Kosovo.
1999, l'Otan bombarde la Yougoslavie. Il y a vingt ans, l'Otan lançait contre la Yougoslavie la plus grande opération militaire de son histoire. Intervention justifiée par des motifs « humanitaires», ce conflit n'a réglé aucun des problèmes de cette région d'Europe.
L'opération Force alliée (en anglais Operation Allied Force) est l'opération militaire de bombardement par l'OTAN de cibles serbes durant la guerre du Kosovo, du 23 mars au 10 juin 1999 , à la suite du massacre de Račak.
"Leur objectif était évident: nous vaincre et nous humilier, puis remettre une partie de notre territoire à quelqu'un d'autre", a ajouté le chef de l'Etat serbe. En évoquant "la mort de 2.500 civils, dont 79 enfants, et un pays dévasté", il a déclaré que pour la Serbie "ce sera toujours (considéré comme) un crime".
En mai 2013 , la Russie et la Serbie ont signé un pacte d'alliance militaire. En fait, la Serbie adhère à l'organisation du traité de sécurité collective (OTSC) en tant qu'État observateur. Elle est donc le premier État non membre du pacte de Varsovie à adhérer à une alliance avec la Russie post-soviétique.
En 2003, la République fédérale de Yougoslavie, à la faveur d'une révision constitutionnelle, a pris le nom de « Communauté d'États Serbie–et–Monténégro ». Celle-ci a disparu suite à la déclaration officielle d'indépendance du Monténégro le 3 juin 2006 et de la Serbie le 5 juin 2006.
Cependant, la Commission européenne indique en 2018 que l'adhésion de la Serbie ne se fera pas avant 2025. En effet, les accords signés depuis 2013 avec le Kosovo sont loin d'avoir tous été appliqués, et le dialogue a régulièrement été rompu au gré de provocations réciproques.
La force de l'Otan au Kosovo compte 3.775 militaires de 28 pays, précise l'Alliance. Elle a pour mandat de fournir un environnement sûr et sécurisé et de garantir la liberté de mouvement "au profit de toutes les communautés au Kosovo".
Voici quelques éléments sur le conflit de 1998-1999 qui conduisit le Kosovo sur la voie de l'indépendance, soutenue par l'Occident mais jamais acceptée par la Serbie et ses alliés russe et chinois. Dans l'ex-Yougoslavie, le Kosovo était une province de Serbie, l'une des six Républiques de la Fédération.
5 pays de l'Union européenne n'ont pas reconnu l'indépendance du Kosovo : Espagne, Chypre, Grèce, Slovaquie, Roumanie. Sont également opposées à l'indépendance du Kosovo : La Chine la Géorgie, la Moldavie, la Russie et donc aussi la Serbie.
La position de la Serbie est moins claire. Le pays n'est pas membre de l'Otan (et a d'ailleurs vécu des bombardements de la part de l'alliance en 1999, lors de la guerre du Kosovo). Elle a toutefois déposé une candidature d'adhésion à l'Union européenne en 2009.
En 1990 ils cherchent à se doter de leurs propres forces militaires et policières pour refonder l'État croate. Et les Serbes perçoivent comme une véritable provocation le fait que la Croatie reprenne comme symbole national le drapeau à damier rouge et blanc des fascistes croates de la Seconde Guerre mondiale.
Les Serbes reçoivent alors le soutien des Grecs puis des Roumains (neutres jusque-là) et même des Turcs qui espèrent leur revanche. Fin juillet 1913, ces nouveaux alliés contrent les attaques bulgares et remportent la victoire.
Plusieurs familles albanaises s'installent au Kosovo, sous l'occupation ottomane par des vizirs et haut dignitaires ottomans pour repeupler les villes et villages abandonnés par les Serbes qui ont fui vers le nord pour éviter de se convertir à l'Islam.
Il existe plusieurs causes aux guerres de Yougoslavie. Si les tensions ethniques ont débuté dès le début du XXe siècle, elles se sont empirées dans les années 1980. La montée des courants nationalistes, les soulèvements populaires et les exigences d'indépendance ont exacerbé les bouleversements politiques.
l'opération châtiment, bombardement de la Yougoslavie, et notamment de Belgrade, par l'Allemagne nazie en avril 1941. le bombardement d'avril 1944, effectué par les Alliés. l'opération Allied Force, bombardement par l'OTAN en 1999 durant la guerre du Kosovo.
La Géorgie estime que l'adhésion à l'OTAN est une garantie de stabilité pour la région en agissant comme un contrepoids à la Russie, qu'elle considère comme un voisin dangereux.
La Roumanie (en roumain : România) est un pays d'Europe de l'Est, le sixième pays le plus peuplé de l'Union européenne et le huitième par sa superficie.
Le 19 juillet 2022, l'Union européenne (UE) a donné son feu vert pour ouvrir les négociations d'adhésion avec la Macédoine du Nord et l'Albanie. L'UE a franchi une étape importante en vue de son élargissement vers les pays des Balkans occidentaux.